Des triplets : un avec 2.4 kg et deux avec 1.7 kg chacun sont nés dans la matinée de ce 5 décembre à l’hôpital Roi Khaled. Chanelle Uwizeyimana, la mère demande une assistance alimentaire.
Il est 10h. Dans le bloc de la maternité, l’on entend des cris des nouveaux- nés . De l’autre côté du bloc, dans la salle de réveil, Chanelle Uwizeyimana, 25 ans, avec un des bébés, les autres sont encore sous surveillance. Nés prématurément ( deux semaines), les deux bébés ont dû être amenés dans la couveuse.
Originaires de la colline Matara, province Bujumbura rurale, Chanelle Uwizeyimana et Emile Nsabimana racontent qu’ils ont été stupéfaits en apprenant qu’ils allaient avoir des triplets. Mme Uwizeyimana témoigne qu’elle a su cela grâce à un bienfaiteur qui lui a payé l’unique échographie, faite à son 8ème mois de grossesse. «On n’a pas d’autre choix. L’on doit accueillir ses enfants tel que Dieu nous les donne», réagit Emile Nsabimana, son mari, tout ému.
La joie se lit sur le visage de ce couple après la naissance de ses premiers enfants. Mais des préoccupations ne manquent pas. Le mari est cultivateur. La femme est sans emploi. Les nouveaux parents se demandent comment ils vont s’en sortir.
Préoccupée par la survie de ses enfants, Mme Uwizeyimana témoigne qu’elle a dû acheter le lait pour le bébé qui n’est pas à la couveuse. Quant aux autres bébés, qui ont besoin du lait soit en poudre ou maternel, cette mère précise que depuis hier, elle n’avait pas encore trouvé leur lait.
Mais, elle salue l’action charitable des infirmières qui ont tout fait pour leur en trouver. Cette nouvelle mère raconte que son mari a été contraint de regagner la colline natale, gêné de rester auprès sans pouvoir pour lui venir en aide. Elle demande aux bienfaiteurs de lui apporter une aide alimentaire pour ces bébés.
Signalons que ces triplets sont deux filles et un garçon.