Les syndicats des enseignants SYPESBU (Syndicat Indépendant du Personnel de l’Enseignement Secondaire du Burundi) et SEEPBU (Syndicat des Enseignants des Ecoles Primaires du Burundi) ont tenu ce lundi 19 mars 2012 une conférence de presse, pour donner des éclaircissements sur leur position. C’est au moment où le préavis de grève lancé par les autres syndicats expire sous peu.
Ces deux syndicats s’inscrivent en faux contre la démarche de la plupart des confédérations syndicales et organisations de la société civile engagées dans la campagne contre la vie chère. Ces derniers ont d’ailleurs lancé jeudi dernier un préavis et un appel à la grève générale.
Pour les syndicats SYPESBU et SEEPBU, la priorité aujourd’hui est de mettre sur pied un conseil de dialogue social avec le gouvernement et non se lancer dans des manifestations : « Nous ne voulons pas que ceux qui ont préféré la voie du désordre incitent les nôtres (nos sympathisants) à les soutenir dans cette voie qu’on admire pas ».
Ces deux syndicats demandent au gouvernement de tout faire pour prêter une oreille attentive aux représentants des syndicats chaque fois qu’ils le souhaitent tel que préconisé, voire recommandé, par l’OIT (Organisation internationale du travail). Ces syndicats, SYPESBU et SEEPBU appellent avec insistance le gouvernement à mettre en place ce conseil de dialogue social.
Ces derniers rappellent que le gouvernement burundais s’était pourtant engagé à mettre en place cet organe au cours des Etats généraux de la société civile tenus le 14 octobre 2011 à Gitega.