Dans la ville de Bujumbura, certaines stations-services cohabitent avec des maisons, des commerces, des banques… Certains déplorent cette situation tandis que d’autres n’y voient aucun problème.
Mutanga-Sud, commune urbaine de Rohero, un immeuble abrite une station-service au rez-de-chaussée. C’est sur le Boulevard du 28 novembre. Même constat à la sortie du marché dit Chez Sion : la station-service Kebuke se trouve au rez-de-chaussée d’une agence d’Interbank. A moins de 5 m des pompes, la Pharmacie de l’Alliance, un bureau de la société commerciale d’assurance et de réassurances (Socar), un magasin de vêtements et une pâtisserie. Idem à une centaine de mètres de Chanic vers Gatumba. C’est là que se trouve les bureaux de la police anti-drogue.
Au centre-ville, on citera l’exemple de la station Sicoop, en face du Building Chez Ndamama. On y trouve des boutiques, des restaurants, des pâtisseries, des bureaux de change, etc. Sur des affiches, il est mentionné « Interdit de fumer », et de vieux extincteurs sont là au cas où.
Une question qui divise
Alors que certains n’ont aucun souci, d’autres lancent un cri d’alarme. « Je vois que ma vie est en danger. Mais comme je n’ai pas un autre emploi, je me garde de tout commentaire », réagit une vendeuse à la pâtisserie située à la sortie du marché dit Chez Sion. En fait, fait-elle remarquer, une station devrait être éloignée des autres activités. « Que se passerait-t-elle en cas d’incendie ? » s’interroge-t-elle. Les environnementalistes s’inquiètent aussi. Albert Mbonerane, de la Fondation Roi Mwezi Gisabo, signale que les hydrocarbures font partie des polluants. Cependant, il affirme que la proximité entre des commerces et une station-service ne cause pas beaucoup de problèmes. « C’est au niveau du plan de construction qu’on devrait être vigilant. Un espace doit séparer les deux activités », précise-t-il.
Les propriétaires des stations n’y voient aucun problème. « L’installation d’une station-service à proximité des camps militaires, des hôpitaux, des pharmacies, des commerces… est normal », fait remarquer l’un d’eux. Il avance qu’il est rare qu’une station prenne feu : « Les citernes sont placées au moins à 7 m de profondeur. On bétonne et on y met aussi du sable. » Amissi Ntangibingura, directeur général de l’Urbanisme et de l’habitat, abonde dans le même sens. L’installation d’une station exige des techniques sophistiquées. Une étude d’impact environnemental doit être faite. Pour lui, même dans d’autres pays, on trouve côte à côte des stations, des pharmacies, des magasins, etc.
Du côté du ministère de l’Environnement, Rémy Ndayishimiye, son porte-parole, estime qu’il est nécessaire de prendre toutes les précautions pour protéger la population. Selon lui, « installer une station-service dans un quartier résidentiel, c’est exposer des vies humaines. » Il signale qu’en cas d’incendie, les dégâts seraient énormes et appelle au respect de la loi et des normes environnementalistes.
Une station service à la sortie du marché dit Chez Sion
Merci Bcbg de la correction, mais une journée en prison (Je taquine ntutinye sindagufunga). Absolument que c’est une voiture pas ‘le’ voiture. Nta mugabo udacibwamwo, ubwo karanciyemwo.
Votre correction me pousse à me souvenir d’un dictateur d’au delà du lac Tanganyika qui ne supportait pas les corrections malgré leur utilité.
Les sages aiment bcp les corrections tandis que les méchants les prennent comme un outrage à leur égard (shame on them).
Merci encore monsieur Bcgb.
Ntakwigira kamenyi kuko usanga ataco uzi! Ubwenge burarahugwa.
Iyo miriro ni amaterrorisms yabo bagabo bashaka ubutegetsi hasi hejuru. Ntimwumvise nukungene babicisha muma prophecys yuburofa
@Gerard
« Et les voitures à essence éparpillés ici et là dans la ville?! Ne sont-ils plus dangereux que les stations? S’ils prennent feu! »
Les voitures, c’est « ils » ou « elles »; question à 1 cent!!!
@Bcbg
Où est ta question à 1 cent? La mienne est a 10 millions.
Akajagari, anarchie, umucafu …ivyo nivyo biranga Bujumbura !! None abo ba DD bakora iki??!!Ntakundi naho hakubititse tuzopfa kuhaba gutyo kuko ni iwacu!!!!
Huuuu!!! DG de l’Urbanisme comment peut-il s’explliquer dans ses termes?
Il parait que les Burundais disent une chose et son contraire:
_Quand il s’agit de les inviter à jeter un coup d’Oeil chez nos voisins pour voir où nous en sommes et ce qui pourrait etre fait pour meiux nous organiser, ils avancent que le Burundi agit de sa façon,
_Et maintenant quand il s’agit d’eviter le desordre, ils disent que meme dans d’autres pays ce desordre existe
Jusque quand on va copier le désordre?
Pour au moins cette fois, il faudrait que le Burundi ne soit pas comme ces autres pays, mais qu’il organise SA CAPITALE en fonction du bien être de son peuple!
Et les voitures à essence éparpillés ici et là dans la ville?! Ne sont-ils plus dangereux que les stations? S’ils prennent feu!
J’abonde dans le même sens que Mbonerane.
Par contre je donne la médaille de honte à ce Monsieur qui a dit: »…même dans d’autres pays, on trouve côte à côte des stations, des pharmacies, des magasins, etc. »
Ntaho bitandukaniye no kurya igikona ngo nticica kubera wabonye umuyapani canke umushinwa akirya!!!!
Le pragmatisme coûte du temps mais rapporte beaucoup de revenus tous azimuts.
Il faut faire quelque chose après avoir mené des études minutieuses y relatives au lieu de recourir au courage des profanes.