L’une des leçons à tirer de la couverture médiatique des troubles du 8 mars dans la ville de Bujumbura est que le journaliste doit avoir en pareille situation des signes distinctifs comme un badge, des gilets pare-balles, ou encore des casques. C’est ce que se sont accordés à dire les participants à l’émission passée de club de la presse qui donne la parole aux professionnels des médias pour décortiquer l’actualité brûlante de la semaine aussi bien sur le plan national qu’international et parler de la vie de leur métier.
« Il y avait beaucoup de risques d’attraper une balle, ce jour là, lors des échauffourées entre les jeunes du MSD et des éléments anti-émeute de la police nationale à la permanence de ce parti politique d’opposition », dixit Simon Kururu, professeur en journalisme et communication.
Et d’ajouter : « J’ai été agréablement surpris par la manière dont les médias ont couvert les évènements. La police a aussi mérité en laissant les journalistes faire leur travail. On a même eu droit à des images sans commentaires et chacun pouvait se faire une opinion. »
De l’avis de Teddy Mazina, photographe indépendant, « les réalités de terrain sont multiples et complexes. » Cependant, il indique que les policiers ne les ont pas embêtés. « Les gaz lacrymogènes nous ont, par contre, dérangés. Nous devrions féliciter les responsables de la police qui nous ont laissés travailler. »
Pour Christian Bigirimana, journaliste au Groupe de presse Iwacu, il y a eu entrave à la liberté de réunion, ce 8 mars. La police a néanmoins laissé les journalistes travailler. On approchait. On était au milieu des policiers. On les filmait et personne n’était gêné. On a été interviewé Alexis Sinduhije à l’intérieur de la permanence du MSD.
Le journaliste indépendant, Célestin Hicuburundi, a lui aussi trouvé des évolutions positives dans les rapports entre la police et les journalistes : « Dans un passé qui n’est pas lointain, les policiers s’acharnaient contre les journalistes en cas de tentative de manifestation. » Pour le reste, il souligne la nécessité d’un renforcement des capacités des journalistes. « Surtout pour des besoins de reportage de guerre».
Je suis désolé ce climat d’entente entre journaliste et policier qui a régné le 8 mars est le dernier car la conseil national de sécurité a déjà donné son jugement à la RPA et comme l’a souligné aussi Féstius, des mesures aussi sont entrain d’être étudié au niveau du parti CNDD FDD pour faire taire tous les médias qui donne la parole aux opposants. Notre police est dirigée par le parti au pouvoir d’où, l’erreur commise le 8 Mars ne se reproduira plus.
Personne n’a montré comment les policiers ont été blessés et par qui ?
Ico ni kimwe mu bimenyetso vya Demos cratos. Baheze bavuge ngo DD DD! DD ni ingabo. Zizi ico zikora. DD oyeeeee
NUmva bakora neza naho twama twabatutse
Au moins cela.