Ces personnes fuyant les affrontements dans certaines localités du territoire de Fizi au Sud-Kivu, ont déjà enregistré 2 décès et 40 hospitalisés depuis leur arrivée à Rumonge, il y a 5 jours. Ils ne savent pas à quel saint se vouer.
Plus ces combats entre le groupe rebelle Maï-Maï Yakutumba et les FARDC s’intensifient, plus le nombre de réfugiés augmente, ce qui complique les humanitaires.
Ce lundi 29 janvier, certains réfugiés indiquaient vouloir retourner dans leurs pays, du moins à Uvira. Ils en ont même fait une demande. Ils évoquent de mauvaises conditions de vie dans leur centre d’accueil. Ces réfugiés font savoir qu’ils ne peuvent plus tenir.
Depuis leur arrivée, cela depuis 5 jours, ils n’ont pas encore, à proprement parler, bénéficié d’aucune assistance alimentaire. Ils se disent exposés aux maladies des mains sales.
Cette situation est à l’origine de plusieurs maladies dont les occupants de ce site souffrent. Entre autres diarrhée et vomissements. Avant d’ajouter le paludisme. Ils n’ont pas de latrines encore moins de moustiquaires. Cette région grouille de moustiques.
Pour Juvénal Bigirimana, gouverneur de la province Rumonge, les demandes de retour sont irrecevables. Il invoque la loi régissant les réfugiés : «Ils doivent passer par des centres de transit pour rentrer».
Signalons que jusqu’au soir de ce dimanche 28 janvier, plus de 7.000 Congolais s’étaient déjà fait enregistrer comme réfugiés. Plus de 1.000 autres sont arrivés au petit port commercial de Rumonge.