<doc173|left> Pour certains, c’est une occasion de trouver de l’emploi durant ces dix jours. Pour d’autres, une aubaine pour acheter à moindre coût.
Palais des Arts et de la Culture, à 10h 30. Bujumbura, toutes classes sociales confondues, s’y précipitent. On y trouve un peu de tout : chaussures, frigos, fauteuils, tapis, produits de maquillage, aliments, matériel de cuisine, carreau, sacoches, friandises, etc. Les prix n’y sont pas aussi pharaoniques qu’on pourrait le croire: « Ici, les produits coûtent moins chers comparativement aux prix locaux ; deux paquets de spaghettis se vendent à 1.500Fbu, alors qu’ils sont à 2000Fbu au marché central. Un carton contenant 20 paquets est à 13.500Fbu. Ce sont surtout les clients grossistes qui en tirent profit », raconte une vendeuse de spaghettis.
C’est le même constat pour un vendeur de tapis où le m² coûte 20000Fbu. « Je suis content de cette exposition. Maintenant, je peux gagner 7000Fbu par jour alors qu’au marché central, il m’arrive de rentrer bredouille », indique un gamin portefaix.
Le responsable égyptien de l’exposition précise que cette dernière leur coûte 3 millions Fbu pour 10 jours, qu’ils doivent verser pour le compte de l’Etat et 10.000 Fbu par jour et par employé. Cette exposition qui a débuté le 15 juin, prendra fin le 24 juin 2011.