Des précipitations excédentaires étaient prévues au Burundi par l’Igebu durant la saison culturale de la période de mars à mai 2024. Malheureusement, la réalité est qu’on fait plutôt face à de grandes chaleurs et à une absence de pluie du moins pendant ce mois de mars. Ce qui peut avoir un impact négatif sur les cultures.
Nous sommes au milieu du mois de mars 2024 et dans la période saisonnière communément appelée Impeshi. Selon l’Institut géographique du Burundi, Igebu, durant cette période, il était prévu une pluie qui est supérieure à la normale dans la majeure partie de toutes les régions naturelles du pays.
Par rapport à ces prévisions, il s’observe plutôt le contraire. L’atmosphère est en effet caractérisée par un ciel très ensoleillé avec une chaleur intense sur une grande partie du territoire burundais.
D’après une cultivatrice du quartier Muyaga, zone urbaine de Gihosha de la commune urbaine de Ntahangwa, le manque de pluie qui s’observe actuellement peut nuire à la bonne récolte : « Nous attendons avec impatience l’arrivée de la pluie car sans pluie, on ne peut pas espérer une bonne récolte. Le peu de pluie que nous avons ne va pas nous servir à grand-chose. Si ça continue comme ça, nous risquons de perdre toutes nos cultures puisqu’elles vont sécher », s’inquiète-t-elle.
Déogratias Babonwanayo, directeur du Département de la météo à l’Igebu en donne des explications.
Il fait d’abord remarquer que le manque de pluie s’observe partout dans la région. Et pour cause, « la montée de la chaleur partout dans le monde depuis l’année passée a causé des perturbations climatiques. Ces derniers temps, il y a eu notamment des zones de basse pression dans l’Océan indien. Ce qui a provoqué le changement de direction du vent qui procure de l’humidité. »
Toutefois, l’Igebu rassure la population que ces perturbations ne durent pas longtemps. Elles durent entre une semaine et deux semaines.
Quelles sont les prévisions du 19 au 26 mars 2024 ?
Selon cet institut, il est prévu de fortes précipitations situées entre 100 et 200 mm dans les régions naturelles de Mugamba, Buyenzi, Kirimiro, Bugesera, Buragane et une partie de Mosso ainsi que des précipitations normales entre 50 et 100 mm dans le reste du pays à l’exception d’une partie de l’Imbo qui va connaître des précipitations qui oscillent entre 01 et 10 mm.
En ce qui concerne les températures, il est prévu une température moyenne située entre 20 et 28 degrés dans la région de l’Imbo ainsi qu’une température moyenne située entre 20 et 24 degrés dans le reste des régions du pays.
Mugamba, une partie du Bututsi ainsi qu’une partie de Kirimiro font exception puisqu’il y aura une température située entre 16 et 20 degrés.
Un autre article dans ce journal parle de la montée des eaux du lac Tanganyika et l’inondation du port de Bujumbura et certains quartiers riverains. Il a été expliqué que la menace va s’amplifier avec les pluies abondantes qui s’annoncent.
Et maintenant on nous parle du manque de pluies et les conséquences catastrophiques que cela entraîne sur le rendement des cultures.
Ce sont des informations contradictoires. A vérifier. Mais je sais qu’avec le changement climatique, la nature perd la tête, les hommes aussi. La difficulté à prévoir nous oblique à chaque fois réviser les plans pour survivre.
Il ne faut pas oublier que le lack Tanganyika est partagé entre multiple pays. Et puis il est servi par par bien bcp de grandes rivières qui récupèrent de l’eau dans de diverses coins de ces pays respectifs.
Avec le dérèglement climatique, on peut avoir des pluies qui normalement se passent pendant 3 mois en 30 minutes seulement et encore, sûre une petite superficie (zone), ce qui fait que cette eau va immédiatement dans les rivières car la terre saturée, direction lac Tanganyika.
Autrement dit, il y a des zones qui reçoivent plus de precipitations que la normale au dépend des autres zone. Ce qui fait que vous avez des sècheresses dans certaines zones et des innondations dans d’autres.
Umworo aho yanikiye ubumera bwama bwuma bigoranye; ariko ubu ho iri zuba niryarenza izo deux semaines zivuzwe vers la fin de l’article, bizohava bigora ko wa mworo aronka nubwo yanikira kabisa.