Des crues de rivière fragilisent certains ponts donnant accès à la commune Mukaza. Les routes et boulevards ne sont pas épargnés.
Le pont Muha sur l’Avenue du Large, est déjà hors usage. Seuls les piétons passent. La route Bujumbura-Rumonge permet aux citadins de Kinindo et Kibenga d’accéder à la commune Mukaza.
Sur le Boulevard du 1er Novembre, le pont reliant Ngagara à Buyenzi est menacé. Des sédiments ont envahi le lit de la rivière Ntahangwa. Les buses sont presque bouchées. Bloquées, les eaux se sont créé un autre chemin au niveau de la 25ème avenue de la zone Buyenzi. En cas de pluie, ses eaux se déversent sur le Boulevard du 1er novembre via les locaux de stockage de matériel de la Régideso et de l’usine Rafina.
« La situation est devenue intenable ici. Il suffit que la pluie tombe pour que le boulevard soit quasiment impraticable », déplore Y. K, un chauffeur venu s’approvisionner à la Brarudi.
A une vingtaine de mètres vers le centre-ville, devant le magasin Yamaha et l’ancienne usine COGETRAFF (fabrication des matelas), de larges trous remplis d’eaux de pluie au beau milieu de la route donnent du fil à retordre aux conducteurs.
« Tous les jours, nous payons des taxes et impôts. Voilà, l’état de nos avenues à quelques mètres du cśur de la ville de Bujumbura », se lamente un chauffeur rencontré sur place. Son véhicule était tombé dans un grand trou et cinq jeunes hommes ont exigé dix mille Fbu pour lui venir en aide. Et un passant d’ajouter : « La situation s’est empirée sous les yeux de certaines autorités qui empruntent ce boulevard. »
Au sud de la capitale, le pont Kanyosha et celui reliant Kinanira à Kanyosha ne sont pas épargnés. Eddy Kabura, un habitant de Kinanira, affirme qu’en cas de pluie, le pont est inondé. Les rives et les murs de soutènement commencent à tomber l’un après l’autre. Idem pour le pont de la République et le pont Ntahangwa (nord de Bujumbura) où les piliers sont menacés d’effondrement à cause de forts courants d’eau.
Les pouvoirs publics en alerte
Jean De Dieu Masumbuko, directeur des travaux routiers à l’Office des routes, se veut rassurant : «En collaboration avec toutes les usines proches de la rivière Ntahangwa, nous sommes en train de faire le constat, d’inventorier les besoins et de mobiliser tous les concernés».
Le coût de réhabilitation de ce boulevard et le curage de cette rivière et des caniveaux est estimé à plus de 200 millions de Fbu. En ce qui est du pont Muha, le coût tourne autour de 940 millions de Fbu. Une réunion est prévue pour ce jeudi 25 février.
Pour Albert Mbonerane, militant pour la protection de l’environnement, cela résulte du mauvais entretien des caniveaux. Or, selon lui, les services techniques municipaux (SETEMU) disposent d’engins que l’on devrait mobiliser pour ces travaux. Si la situation perdure, il craint que la commune Mukaza risque de devenir inaccessible.
Mr.Rénovat,
Pour votre information le pont reliant l’airport et Mpanda est aussi menacé!
Cordialement
@Banderembako: « …proposer des voies et solutions.. »
C’EST DEJA FAIT, IL NE RESTE QU’AUX AUTORITES POUR AGIR.
1. Nous lisons bien a la fin de l’article: « Pour Albert Mbonerane, militant pour la protection de l’environnement, cela resulte du mauvais entretien des canniveaux…. ».
2. Le commentateur John dit: « Pour proteger les ponts, il faut d’abord proteger les berges des rivieres… »
3. L’article precise: « Le cout de rehabilitation de ce boulevard et le curage de cette riviere et des canniveaux est estime a plus de 200 millions de Fbu… »
Cette fois-ci, on ne va pas accuser le voisin du Nord d’avoir saboté nos infrastructures.
Laissez les divinités de la nature s’exprimer car il y a désertion de l’autorité publique.-
Emwe ba DD hanurwa mwumve !!! Mbega none inguvu mwokoresheje mu « kumesa » Kagame ntimwotuma muzikoresha mukubaka igihugucanyu?? Gondozwa basha mwumvire Union Européene n´ayandi makungu bapfe kuyavuna, « kananirabagabo ntiyimye »
Ces menaces d’effondrement d’infrastructures routières ne sont pas nouvelles. Que voulez-vous? L’état laisse les choses pourrir, car il est trop occupé ailleurs.
Pour proteger les ponts, il faut d’abord proteger les berges des rivieres. Je sais pas ce que les environementalistes font a Bujumbura, quand ils observent sans crier gars des gens detruisent le « cours normal des rivieres en allant y ramasser du sable, y creuser les pierres et galets pour le batiment…etc. Le gouvernement devrait interdire ces pratiques, planter des arbres sur au moins cinquante metres pour retenir les flancs des cours d’eau et les empecher de s’effondrer, empecher les gens de cultiver le long des cours d’eau sur une crtaine distance…etc.Si ces mesures ne sont pas prises, Mukaza sera effectivement isolee et la reconstruction des ponts va couter des milliards au contribuable…..ou au donateur.
C’est le prototype des Etats en faillite de gouvernance avec manque de vision et de leadership politique….! Pour le moment la priorité numéro 1 de notre Gouvernement, c’est casser du jeune Tutsi par une police a qui on a donne le droit de vie ou de mort sur toute personne soupçonnée de ne pas soutenir le 3e mandat de Président fondateur. Comme disait l’autre il y a 2 choses qui sont infinies : l’univers et la bêtise humaine.
Ewe @Rugamba urata umutwe. Les autres regimes qui n’etaient que de regimes sanguinaires et genocidaires tu ne veux pas les denoncer. Qui a construit le pont Muha? Qui avait construit les canivaux a cet endroit? Est ce que c’est le regime CNDD-FDD? Tu es un extremiste a exposant. Mais ce qui est sure, la majorite silencieuse ne va pas ceder. Nous sommes YEUX.
@Pepe
Voilà le genre de réaction quand on ne voit pas plus loin que le bout de son nez qui par ailleurs doit être très court dans le cas d’espèce. Construire est une chose, entretenir en est une autre. Voudriez-vous que le gouvernement qui a construit ces ponts s’en aille avec? Pour ceux qui ont un minimum de sens civic, nul n’ignore qu’il y a et qu’il doit y avoir continuité de l’Etat. Si non les infrastructures multi-séculaires que l’on voit à Rome, en Grèce et ailleurs ne seraient pas là. Voilà ce que vous et vos pairs n’avez pas compris et c’est peut-être la raison pour laquelle nous en sommes là! Quand on est à court, on parle de majorité silencieuse. Et si cette majorité était déçue et ruminait la honte infligée par ceux qui étaient supposés montrer la différence! Cette majorité « yarajorewe », il faut appeler les choses par leur nom!
Et on chante à qui veut les entendre qu’on a un président clairvoyant qui peut gouverner jusqu’à ce que mort l’emporte alors que son gouvernement est incapable d’organiser ses services ne fut ce que dans la capitale où passe chaque ce même président . A son actif on dira qu’il construit des écoles non équipés en matériel et enseignants car pour pouvoir aller à l’université on doit donner des point gratuits. Étant « chrétien » il faut qu’il dise la vérité que ses descentes pour les pseudos travaux communautaires ont plus tôt l’objectif propagandiste et non le développement .
Kimaranyi, quel « pseudo chrétien » parles-tu? Kugendana bibirya sikwo gukizwa, ou bien?
Le développement est encore très très loin dans notre pays. Iyo bareka gukora amabarabara bagaha abantu amahoro n’umutekano vyotumye. Mais au Burundi, on a rien. Ni la paix, ni le développement. Oh my God… Abarundi twaragowe.
@Kimaranyi
A mon époque, moins de 10% des élèves en âge d’entrer à l’école secondaire pouvaient le faire. Le reste (90%) allait garder les vaches et les chèvres. Et là, le pays ne comptait que 4 millions d’âmes. Faites un petit calcul pour la situation actuelle. Ceci dit, on peut faire mieux que ce qui est fait actuellement. Mais celui qui nous dit qu’il n’y a qu’à veut nous vendre du vent!