Jeudi 26 décembre 2024

Économie

Des métaux stratégiques bientôt exportés

La société Rainbow Burundi Mining (RBM) annonce qu’elle va commencer à exploiter des gisements de terres rares à Gakara, commune Muhuta, province Bujumbura. Des centaines de tonnes seront à la Bourse de Londres avant fin 2017.

Gilbert Midende : «Tout se fait et se fera dans la transparence.»
Gilbert Midende : «Tout se fait et se fera dans la transparence.»

« Après cinq ans de travail d’exploration, des résultats spectaculaires. Le Burundi regorge d’importantes quantités de terres rares exploitables durant 25 ans», confie Gilbert Midende, représentant de RBM au Burundi. La quantité à exploiter est estimée à 5 tonnes par an. 300 kilogrammes seront exportées avant la fin 2017. Le site s’étend sur 30 km2.

Ce géologue indique qu’une étude de faisabilité, un plan de réhabilitation du site et un plan d’indemnisation de la population ont été déjà réalisés. « N’eût-été la crise, les travaux devaient avoir commencé, il y a deux ans», précise-t-il.

Il révèle que les terres rares du Burundi ont été déjà listées à la Bourse de Londres. Et pour arriver à ce stade, explique-t-il, plusieurs conditions doivent être remplies dont une gestion transparente de tout le processus d’exploitation.

Il précise que les ’’terres rares’’ désignent des éléments chimiques, du tableau Mendeleïev dont le numéro atomique va de 57 à 71. Il y a quatorze éléments de terres rares.

Ils sont appelés éléments de terres rares, non pas parce qu’ils sont rares, mais parce que leur utilisation est récente. «Avec le développement des techniques analytiques, on a pu les séparer alors qu’ils étaient inséparables, il y a quelque temps», éclaire-t-il.

Contrairement aux autres coins du monde avec des teneurs de l’ordre de 2 à 4%, M. Mitende indique qu’au Burundi, on trouve des minéraux massifs avec plus de 50% d’éléments de terres rares.

Ce qui signifie que le coût de l’exploitation est relativement modeste, ce qui rend les gisements burundais plus concurrentiels par rapport aux autres sites miniers du monde.

C’est une grande aubaine pour le pays. Gilbert Midende signale que le Burundi aura un gain de 54% du résultat net de cette exploitation. «C’est une première exploitation faite respectant les normes internationales.» Ce qui va drainer d’autres investisseurs dans ce domaine.

Côté population, plus de 200 nouveaux emplois seront créés. Et d’autres activités comme le commerce, les restaurants, … pourront se développer dans cette localité.

L’Olucome se dit inquiet

«Au lieu que l’argent provenant de la vente des minerais soit bénéfique pour le pays, il va dans les poches des individus ou versé sur des comptes qui échappent au contrôle des institutions financières officielles», regrette Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome (Observatoire de lutte contre les malversations économiques).

Selon lui, cela risque d’être le cas pour les terres rares. « Ce secteur souffre d’une gestion très opaque», affirme-t-il. Or, renseigne-t-il, si ce secteur était bien géré, il pourrait générer des devises plus que la totalité des entrées du café, du thé et du coton.

L’adhésion du Burundi à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) traîne. Selon lui, c’est une urgence. « Son objectif est d’évaluer dans quelle mesure les revenus des ressources pétrolières, gazières, minérales d’un pays sont gérées de manière transparente.»

A ces inquiétudes, Gilbert Midende rassure que tout se fait et se fera publiquement et dans la transparence : «Toutes les données sont accessibles sur notre site Web.»

Par ailleurs, précise-t-il, il est de plus en plus difficile d’aller sur un marché international avec l’opacité, et ce n’est pas tout, un audit international est prévu. Et de déclarer : «Nous sommes pour l’adhésion du Burundi à l’ITIE le plus rapidement possible.»


À quoi servent les terres rares ?

Ces métaux sont devenus indispensables, ils sont utilisés dans des fabrications de très haute technologie. L’industrie de la défense recourt aux terres rares dans la fabrication de capteurs de radars et sonars ou de systèmes d’armes et de ciblage.

Elles sont également utilisées dans la fabrication de batteries de voitures électriques et hybrides, dans les LED, les puces de smartphones, les écrans d’ordinateurs portables, les panneaux photovoltaïques, les éoliennes, etc.

Source : Wikipédia

Forum des lecteurs d'Iwacu

56 réactions
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  6. stephan

    Question pour le journaliste Mr. Renovat Ndabashinze a propos du passage ci-dessous. »C’est une grande aubaine pour le pays. Gilbert Midende signale que le Burundi aura un gain de 54% du résultat net de cette exploitation » .Que veut dire Mr. Midende par un gain de 54%?Parle-t-il de croissance economique?

  7. Stan Siyomana

    EST-CE QUE REELLEMENT « LE BURUNDI AURA UN GAIN DE 54% DU RESULTAT NET DE CETTE EXPLOITATION »?
    Meme si la participation gratuite de l’Etat burundais/free carry equity est aux alentours de 10% (article 63), et que la taxe ad valorem est entre 2 et 7% et qu’il y a corporate tax aux alentours de 30%, peut-etre que la compagnie va passer les premiers 5 ou 10 ans sans payer aucun corporate tax.

    • Kibuti

      @Stan Siyomana
      Vous avez également oublié les dividendes que les dividendes que l’Etat va avoir à raison de 50% et la retenue d’impôt sur ces dividendes.
      Concernant l’exonération, je ne crois pas que la société Rainbow va en bénéficier puisque ces facilités sont accordées généralement aux entreprises sans participation publique. Or, RAINBOW est une entreprise dans laquelle l’Etat du Burundi détient 50% des actions, donc, c’est une société mixte (partenariat public – privé). De plus, je crois que l’Etat du Burundi va y tirer un profit certain si jamais la sécurité n’est pas perturbée dans l’entre-temps. De surcroit, la plupart de ces taxes seront collectées par l’OBR d’où les risques de fuite seront minimisés.

      • Kibuti

        Pour détailler mes propos, je dirais ce qui suit :
        Supposons une production valant 100 millions de dollars par an,
        – Taxe ad valorem = 100 x 4% = 4 millions USD
        – Impôt sur le revenu : sur un taux de marge estimé de 50%, 100 /2 x 30% = 15 millions
        – Dividendes = 50/2 = 25 millions USD
        – Retenue d’impôt sur les dividendes = 50 x 15% = 7,5 millions USD
        Donc, sur 100 millions de dollars de production, l’Etat va encaisser 4 + 15 + 7,5 +25 = 51,5 millions de dollars.

        • Stan Siyomana

          @Kibuti.
          1.Merci des explications.
          2. MAIS:
          a). Meme si je dois admettre que je n’ai pas vu/lu la convention miniere entre Rainbow International et l’Etat burundais, je crois que l’ETAT BURUNDAIS CONTROLE SEULEMENT 10% DE RAINBOW BURUNDI MINING .
          « The associated mining agreement (or « Convention Miniere ») sets out other key terms of the licence, including the right of the State of Burundi to a non-dilutable 10 per cent interest in the Gakara Project, THROUGH ITS 10 PER CENT SHAREHOLDING IN RAINBOW MINING… ».
          b). Il faudrait montrer que l’Etat burundais a investi des capitaux dans cette nouvelle societe pour que la part de l’Etat passe de 10 a 50%.
          « An applicant for a mining licence…must also provide for the possibility of the acquisition by the State of Burundior Burundian investors of shares for purchase. »
          (Voir Prospectus. Rainbow Rare Earths Limited, (aux pages 49 et 67), http://www.rainbowrareearths.com).
          c). PEU DE CHANCES QUE LA NOUVELLE SOCIETE PUISSE PAYER DES DIVIDENDES.
          – Dans le monde financier, a la Bourse de Londres, Rainbow Rare Earths Limited est parmi ces « toutes petites companies » dont les actions sont cotees en centimes (= penny stocks; pour le moment RBW vaut 10,625 centimes de la livre sterling, voir RBW.LS sur http://www.barchart.com);
          – Dans l’industrie miniere en general, la nouvelle compagnie est consideree comme JUNIOR MINING COMPANY qui a encore besoin de grandir avant de penser a payer des dividends.
          « Junior miners are often considered GROWTH STOCKS. MANYJUNIOR MINERS ARE PENNY STOCKS. THESE COMPANIES USUALLY DO NOT PAY DIVIDENDS. THEY NEED TO REINVEST EARNINGS TO MINE FOR GOLD. »
          (Voir What criteria classify a company as (junior?) miner?, http://www.investopedia.com, 8 April 2015).

          • Kibuti

            L’Etat du Burundi détient 50% du capital de RAINBOW. Si tu as des doutes, consulte le site internet de l’entreprise. Tu verras que seules 50% des actions sont partagées entre les actionnaires. Le reste appartient à l’Etat du Burundi. L’Etat est propriétaire du sous-sol et ce n’est pas négligeable comme apport. De ce fait, il n’a pas besoin d’injecter de l’argent. Je pense que c’est bien écrit dans la Convention minière entre l’Etat et Rainbow. Malheureusement, je n’ai pas pu avoir cette convention mais j’ai bien lu celle relative au nickel. C’est le même type de conventions. Quant à la distribution des dividendes, c’est à la discrétion du Conseil d’Administration. A mon avis, je pense que rien ne pourrait empêcher cette distribution du moment que l’affaire est rentable.

  8. Micombero

    Voila je viens de comprendre pourquoi la Belgique à travers les garçons de course voulait piller le Burundi. En Principe la democratie au Burundi n’arrange pas les colonisateurs en quête de la richesse naturelle Burundaise

  9. dodo

    Jambon peut être que comme tu l’affirmes l’Afrique n’a rien inventé et ne vit que des matières premières. Connait tu un être humain aussi intelligent soit t’il qui peut vivre sans manger? Oubien la chaîne alimentaire peut t’emmener être respecter sans les plantes
    Il est vrai que les plantes sont inoffensifs mais joue un rôle centrale dans le fonctionnement de la nature. l’Afrique c’est comme les plantes. Les gens comme Jambo il faut s’en méfier parce qu’il veut te montrer que tu ne vaut pas grand chose!!! Pourtant chaque mois ont reçoit en Afrique des sommets x-afrique, chine Afrique, Europe Afrique, Turquie Afrique, ectc… Nos matières premières sont une force mais beaucoup d’Africains n’ont pas encore conscience de Cela. Si nous arrivons à créer une organisation comme l’OPep qui gère et fixe les prix des matières premières africaines nous pouvons dirriger ce monde. Oui sans les matières premières comment les usines peuvent t’il tourner?? Sans la nourriture comment l’homme peut vivre? Sans les plantes comment pouvons nous respirer?

    Il y’a aussi des intellectuels africains qui créé des choses , l’exemple le plus simple ce togolais Sam tod avait réussi à créer son robot sans connaissance en informatique industrielle et robotique, sans connaissance en électronique. Je fait ce domaine depuis des années et c’est pas facile, mais lui il a créer ça en raisonnant! C’est la même chose avec e robots régulateurs de circulation à Kinshasa !!!!! Ou bien le camerounais qui a créer le cardiopade, premier tablette africaine pour traiter les malades à distance!!!! Le béninois qui a créer un robot pour opérer le cerveau, il a été nommé l’homme le plus talentueux au côté de Steve Jobs et Marc zugeberg!!!! arrêté vos histoires , c’est toujours ce que le blanc cherche à faire, montrer à l’Africain qu’il ne peut pas!!! Il crée des pseudos ONG pour te bloquer dans le développement !!!! Mais lorsque les anglais arrivent en Egypte ils découvrent les pyramides!!!! Il vont au Zimbabwe et découvre le grand Zimbabwe!!!! Ils vont en Éthiopie et découvre de gigantesque obélisques!!!!! Moi je crois que l’Afrique vas se réveille et gare aux blancs!!!

  10. Buryo Ode

    Monsieur Roger Crettol, avec tout le respect que je vous dois, j’ose vous demander depuis quand vous êtes burundais pour vous ingérer dans les affaires de notre chère Patrie ? Vous ferez mieux de vous retourner ver votre pays et laisser tranquille le Nôtre. Que voulez-vous au juste ? montrer par vos arguments que vous êtes à mesure d’aimer la mère plus que son son propre enfant ou vice-versa. Vous avez fait assez, stop maintenant. Pour qui vous roulez???

    • Stan Siyomana

      @Buryo Ode: »Stop maintenant. »
      Seule la direction d’Iwacu-burundi.org peut donner cet ordre, s’il s’avererait que Monsieur Roger Crettol ne respecte pas la Charte des Utilisateurs des Forums d’Iwacu.

    • PATIENCE

      @Buryo Ode
      « Stop maintenant » ?? Qui êtes-vous au juste pour parler ainsi ?

    • Micombero

      Cet homme en la personnel de Crettol ne devrait pas continuer à cracher sur le People Burundais. Please Iwacu ce colonisateur nous fait mal, il faudrait l’écarter.

      • Gahutu Lamoureux

        Si on parlait seulement le kirundi notre langue tukagiha iteka, peut-etre qu’on ne serait pas en train d’etre distrait par un etranger.
        Mais je pense qu’on cherche le probleme la ou il n’est pas. Laissez ce monsieur s’exprimer librement rero.

    • roger crettol

      @ Buryo Ode

      « Pour qui vous roulez? »
      Je ne roule pour personne, tout simplement.
      Il se trouve que certaines actions, principalement du gouvernement ou des cercles associés, heurtent mes conceptions de la démocratie, du respect du droit et des citoyen(ne)s.

      « De quoi je me mêle? »
      J’ignorais tout du Burundi jusqu’à l’automne 2005. J’ai alors rencontré plusieurs Burundais, hutus et proches du CNDD-FDD, qui résidaient dans la région genevoise. J’en ai connu une vingtaine, peut-être.
      Ces contacts m’ont amené à faire par la suite plusieurs voyages au Burundi, principalement dans les provinces de Kayanza et Ngozi. J’y ai rencontré des personnes que je considère comme mes amis.
      Je voudrais qu’après cinquante-cinq ans de crises plus ou moins aigües et sanglantes, votre pays puisse trouver le chemin de l’apaisement par la conciliation.

      Quand les évènements du jour me semblent aller contre ce but, quand je rencontre des affirmations qui sont de la propagande issue d’une quelconque « église » politique – l’attachement à un parti revêt parfois l’aspect d’un culte – je me permets de réagir. Animé par l’amitié qui me lie à certains Burundais, et que j’étends, de manière un peu simplette, à votre pays.

      « Il y a le ton, il y a la manière »
      Mes réactions ne sont pas toujours très didactiques ou diplomatiques. L’agacement peut percer trop vite, et IWACU a parfois refusé de publier mes commentaires – avec raison.

      • Micombero

        Non Monsieur, votre pays n’est pas un Paradis et tu ferais mieux de ne pas etre le donneur de leçon. Nous vivons actuellement les consequences de la Colonisation Belge. Eviter alors de Blesser toujours le peuple Hutu qui représentent plus de 90% de la population Burundais.

        • Bakari

          @Micombero
          Chacun a son paradis.
          Des gens se noient en mer en train d’essayer d’atteindre de tels pays considérés comme des paradis à leur goût.
          Le jour où il y aura le même engouement pour le Burundi, nous dirons que nous avons bien travaillé.

  11. Assante

    Mutama uragaba iyo noti aba DD ko bayumvise !
    Uraca wipanga neza ntibaze bakumerere nabi ntakabi kawe uri umunyamahoro!

  12. Congo

    Midende veut nous faire croire que ce sera aussi transparent que l exploitation du pétrole en Norvège. Seulement les exploitants ont l expérience du Congo à côté. Nous serons traités comme les Congolais. Ils vont investir surtout dans l instabilité pour bien piller. Demandez aux Congolais . Pauvre Burundi.

  13. cak

    « 5 tonnes/an à exploiter »… »300 tonnes exportées avant fin 2017 ». ???!

    • Nzakaha Zacharie

      300 kg plus tôt et non 300 tonnes.

    • Kaze

      300kg

      • cak

        Merci !

    • cak

      Merci !

  14. Jereve

    Un petit tour sur le site nous apprend que RBM a 90% des parts de ce marché, l’état burundais n’en détient que 10%. Pouvons-nous compter sur cela pour booster l’économie du pays ? Peut-être, mais la création de nouveaux emplois et de petites affaires locaux ne seront pas négligeables. On ne dit pas où sera traitée la matière première. Va-t-on créer une usine pour la traiter sur place ? Ce serait idéal puisque cela ajoute de nouveaux emplois sur le marché. Ou simplement la charger dans des avions cargo et l’expédier pour traitement dans les pays étrangers ? Une perte quelque part.

  15. Alphonse Ndabiseruye

    Est-ce que ce n’est pas la commune MUTAMBU, au lieu de MUHUTA??? A vérifier.

  16. Nahimana

    Qui sont les actionnaires de cette nébuleuse cie Rainbow Burundi Mining ?
    1 . ADONIS POUROULIS (29.33%)
    2. MALINOVA HOLDINGS LLC (5.63%)
    3. LEGAL & GENERAL PLC (5.26%)
    4. BLACKROCK INVESTMENT
    MANGEMENT (UK) (5.26%
    5. DENIS CIZA (2.61%) : un jeune Burundais, ami personnel, dit-on , du président Nkurunziza. Un ancien étudiant de l’Université de Yaoundé II (Cameroun), à la faculté des sciences économiques, qui pour rappel, fut à la tête de l’entreprise burundaise Alpha CD Technology dont un entrepôt fut incendié dans des circonstances restées obscurs) . Aussi, curieusement ‘’ Alpha CD Technology ’’, à sa création, faisait déjà apparaitre dans son organigramme un département dénommé  » Mines Rainbow » ( pas loin de Rainbow Rare Earths Limited).
    http://www.alphacd.biz/index.php/a-propos-de-nous/orgranigramme

    6. JAMES BURGESS (2.46%)

    groupe allemand ThyssenKrupp, auquel sera destiné l’entièreté de la production de ces gisements. Tout le monde sait que Rainbow Rare Earths et ses obscures connections tanzaniennes et sud-africaines

    • dodo

      J’ai connu Denis Ciza à Yaoundé au Cameroun, un homme intelligent, je me souvient comment depuis le CAMEROUN où il n’avait pas encore assez de tune il avait un sens aigu des affaires. Il aurait juste fallu 2000$ et beaucoup de sagesse pour lancer Alpha Cd tecnhology. Au départ s’était une société informatique qui réparait et vendait le matériel informatique, avec un bon management et l’esprit d’entrepreneur, il réussit à quadrupler ces revenus . En 1 année dans un monopole absolu, il devient millionnaire en dollars, il va expandre ces activités dans l’immobilier dont le commerce des meubles. Il réussit à gagner le marché de la présidence, c’est à dire équiper le gouvernement dans tout. Ensuite il décide de vendre ces actions à un belge et dans le même temps expand son activité aux mines, agricultures. Il débute son projet avec 2000$ et un ami de Yaoundé mais au finale en 3 ans il réussit à devenir millionnaires avec à son actif 400 employés des agences à Bujumbura, Kigali, Goma, Bruxelles, Dubaï et Gangzou. Voilà là preuve qu’il y’a des possibilités au Burundi pour ceux qui sont intelligents. Ces mines sont détenus par des intellectuels, des gens qui ont un sens aigu des affaires. Ce qu’il faudrait faire serait d’investir dans les activités miniers.

    • Stan Siyomana

      @Nahimana: « …cette nebuleuse cie Rainbow Burundi Mining »
      JE NE DIRAIS PAS VRAIMENT CA puisque:
      Le prospectus (presente avant que Rainbow Rare Earths Limited n’entre en bourse) et d’autres informations sur le site web de la compagnie (www.rainbowrareearths.com) parlent quand meme de Rainbow Burundi Mining.

  17. MANA

    On va sortir des malversations et du sous-équipement.

  18. Murundi

    Bonne nouvelle pour le Burundi; seulement voudrais-je « souligner-rappeler » que pour un authentique développement (pour le Burundi et tous les pays africains la » RENNAISSANCE » comme concept devrait supplanter « développement ») de notre patrie, faudrait-il non seulement exploiter mais aussi transformer sur place, raffiner, satisfaire les besoins vitaux des Burundais et exporter des produits qui reflètent l’excellence du savoir-faire burundais!

  19. Umurundi

    Voici l’arbre qui cache la forêt, c’est ça la vraie raison de la déstabilisation du Burundi par les occidentaux en utilisant des ONG financés par les multinationales de Georges SOROS pour créer le chaos et venir à la fin ramassés ces minerais gratuitement comme ils le font au nord Kivu. Ils savent bien que ce pays regorge beaucoup des minerais et s’il devient stable, il deviendras indépendant de leur soi disant dons. L’histoire du 3e mandat était qu’un alibi.

    • roger crettol

      « L’histoire du 3e mandat était qu’un alibi. »

      Alez dire ça à votre Surpopulaire Président – tout à son Excellence, il vous giflera d’importance.

      • Umurundi

        @Roger crettol,
        La vérité n’est pas bonne à dire. Tu le veux ou pas nous sommes dans la période de l’apocalypse, le mensonge ne passe plus. Tous vos montages contre le peuple Burundais se sont écroulés comme des châteaux de cartes.

        « Étymologiquement, le mot « apocalypse » est la transcription d’un terme grec (ἀποκάλυψις / apokálupsis) signifiant « dévoilement » ou, sous un aspect religieux, « révélation » »

        • roger crettol

          Les montages « contre le peuple burundais » sont le fait de personnes au pouvoir ou proche du pouvoir à Bujumbura.

          Le CNDD-FDD crie à la conspiration étrangère et cache ses mains derrière son dos – pour qu’on ne les voie pas, ensanglantées qu’elles sont.

          Cela aussi, c’est une « apocalypse » pour les iDDolâtres, révélation qu’ils ont un peu de peine à accepter. La paille, la poutre, et le besoin d’avoir raison et d’être immaculé …

    • Cibarecabantubose

      Mais vous finissez par Donner 90% de l’exploitation de ce gisement aux occidental. Où est la difference entre le Burundi et le Nord Kivu?

      • Umurundi

        @Cibarecabantubose,

        Donner 90% et gratuitement, il y a une différence.

      • Stan Siyomana

        @Cibarecabantubose
        VOICI LA DIFFERENCE ENTRE LE BURUNDI ET LE NORD KIVU.
        1. AU NORD KIVU, l’on parle de MINERAIS DE SANG.
        Selon l’anthropologue Stephen Jackson, « LE MINERAI ENCOURAGE ET FINANCE LA VIOLENCE »
        (Voir Marcus Bleasdale: Les minerais de sang. http://www.parismatch.com, 28 janvier 2014).
        2. Par contre AU BEAU PAYS DE MWEZI GISABO:
        a). L’article 63 du code minier stipule que:
        « L’octroi d’un permis d’exploitation industrielle donne lieu a l’attribution a l’Etat d’au moins dix pour cent(10%) des parts ou actions d’apport de la societe d’exploitation. »
        Cette participation gratuite/free-carry equity de 10% EST CONFORME AUX NORMES INTERNATIONALES (et pour s’en render compte,il suffirait de consulter les nouveaux codes miniers des autres pays).
        b). L’article 146 du code minier stipule qu’il est percu une redevance annuelle, dite redevance superficiaire.
        c). L’article 147 du code minier stipule que les titulaires des titres miniers d’exploitation sont soumis a une taxe ad valorem, assise sur la valeur de la production.
        Le taux de la taxe ad valorem varie (selon les minerais exploites) entre 2 et 7% de la valeur de la production.
        (voir Le nouveau code minier burundais.www.presidence.bi).
        d. Il y aurait quand meme moyen que certains citoyens burundais, banques et autres institutions financieres burundaises puissent s’acheter les actions de Rainbow Rare earths Limited (symbole RBW.LSE) qui sont vendues a la Bourse de Londre/London Stock Exchange.
        (Voir Refile. Rainbow Rare Earths listing raises funds for Burundi mining project. http://www.reuters.com, 30 January 2017).
        Mais il faut etre extremement prudent quand on achete les offres publiques initiales/initial public offerings- IPO.
        (Voir Mikhail Motala: IPOS and other flawed incentives. The Moneyweb Investor, Issue 22, March 2017, http://www.view.ceros.com/moneyweb).

    • Ndirmiye

      aho ngo nawe uraronse ivyo uvuga ton souci est politique? tu vis dans un luxe a moment ou les burundais vivotent

      • Umurundi

        @Ndirmiye,
        « aho ngo nawe uraronse ivyo uvuga ton souci est politique? tu vis dans un luxe a moment ou les burundais vivotent »

        Mon souci n’est pas la politique (l’art de mentir) et je ne serais jamais politicien. J’ai un bon métier qui permet de vivre pas luxueusement comme tu le dis mais de vivre mieux. Quand on burundais qui vivotent, ils ne sont pas seuls; tant que le monde existera, il y aura toujours des gens qui vivotent et j’espère que tu n’en fais pas partie.

    • Anicet

      Tu es minable

  20. Autrefois Monsieur Midende était compétent et « intègre » et j’espère qu’il n’a pas subi l’érosion qui balaie le Burundi. Ce travail qu’il fait est très important et intéressant. Une question à Monsieur Midende: Avezèvous pensé à anticiper les effets dévastateurs de l’exploitation de ces ressources sur l’environnement? J’invite les lecteurs d’Iwacu à suivre ce lien:
    http://www.epochtimes.fr/archive/front/14/12/20/n3510670p.html

    • Munyangeri

      Non seulement l’extraction de ces terres rares entraînera les morts des ouvriers par irradiation mais les cours d’eau et le lac Tanganyika en pâtiront. Malheur aux gens de la région qui boiront l’eau de ces cours d’eau en raison de la présence des produits acides et radioactifs. Adieu aussi à beaucoup de poissons et autres êtres vivant dans les eaux de notre cher lac.

      Dans une dictature et un pays corrompu comme le Burundi, qui peut empêcher une compagnie minière de faire du business même si l’impact de l’exploitation d’une mine sur l’environnement est jugé catastrophique?

  21. Jambo

    En tant qu’homme noir, je me demande parfois pourquoi les noirs n’ont pas d’intelligence comparable à celle des hommes à la peau blanche pour créer et produire des produits finis alors qu’ils font les même études etc…
    Je suis convaincu que nous ne sortons pas de la même moule comme diverses religions le mentionnent.Un noir n’est même pas capable de fabriquer ou pirater une montre,un stylo ou une houe des produits indispensables au quotidien à partir de la terre puisque tout vient de là.
    Tant que l’ Afrique noire n’ aura pas vu naître un éclairé ,cette richesse partira toujours pour l’étranger. Accepter cette vérité est peut être la clé pour éveiller l ‘intelligence endormie…

    • Casimir

      Jambo….emancipate yourself from mental slavery, not but ourselves can free our own minds!!!!(Bob Marley).
      Jette un coup d’oeil sur cette page et tu auras ta réponse mon cher ami….les noirs sont aussi capable de créer et d’inventer!!!!
      http://science.howstuffworks.com/innovation/scientific-experiments/10-black-scientists.htm

      • Jambo

        Monsieur Casimir,
        Ne trouvez vous pas bizarre que toutes ces inventions soient créées uniquement par des noirs
        américains loin d’Afrique ? J’imagine qu’ils ont certainement bénéficié de l ’assistance des blancs.
        En Afrique noire, par contre,aucune création n’est en vue à partir des matières premières.
        Il ne faut donc pas se voiler la face sous le masque de indépendance spirituelle qui n’en est pas une.

    • Bagona Anne

      Je te soutiens à 100%.Les travailleurs du fer de Buyenzi et nos artistes forgerons sur toutes les collines du pays devraient être encadrés dans des recherches pour nous produire des produits made in Burundi.Et c’est possible.Sinon, le risque qu’on a pris en 2015 en bravant les menaces des multinationales occidentales n’aura servi à rien.

    • Lazare Hagerimana

      L’Afrique avant l’arrivée des blancs savait fabriquer bien des choses. Il y avait des fonderies, on fabriquait des houes, des lances, des flèches, en acier ,des fils de cuivre etc.
      forgés à la main mais bien appréciés par les usages.
      Les blancs sont arrivés avec des outils perfectionnés et ont découragés les artisans locaux pour favoriser leurs industries de transformations des matières premières de chez nous.
      Je pense plus tôt que les africains devraient se réveiller et revaloriser les métiers artisanaux qu’ils ont abandonné pour mettre en valeur les ressources dont regorgent l’Afrique. Ceux des africains qui ont eu la chance de faire des études devraient guider les artisans pour les orienter dans l’innovation de leurs métiers au lieu de se lancer des critiques stériles.

      • Jambo

        Lazare et Anne
        Merci de votre contribution.Les africains devraient se faire respecter par les actes,les faits concrets et indéniables par tous et non par des paroles en l’air.

        • Bakari

          Yes! Et ne pas ré-inventer la roue!

          • Lambert

            Pour y arriver, il faut inventer les leaders qui detestent la corruption, la vie facile, le m a-tu vu, les hommes honnêtes aux manches retroussées pour attaquer le travail.
            Sinon si nous voulons toujours nous ranger derrière des corrompus sans foi ni loi, que voulez-vous devenir.
            Etre appelé intellectuel alors que nous ne sommes même pas à mesure de nous désolidariser avec les soi-disant hommes politiques qui ne veulent que dépouiller le peuple et le laisser pour mort est le dernier des scandales ayant entaché la mémoire des gens instruits.
            Alors, pour nous les burundais, je crois que nous ne devrions pas nous vanter du fait que nous avons parcouru bcp de romans à la bibliothèque ou que nous gardons dans nos malettes de grands diplômes, qui, après tout ne nous servent à rien car au lieu de mettre nos connaissances au service de notre pays, nous nous mettons à applaudir ceux qui volent nos parents, frères et soeurs, à défaut de les tuer.
            Si réellement nous sommes certains que nous avons cette qualité d intellectuel, nous devrions chercher à savoir pourquoi au Burundi,actuellement, la population meurt de faim ou fuit vers les pays voisin afin de trouver à manger; là nous mettons de côté les crimes du SNRou uatres groupes.
            Par ici, soyons sincères et acceptons et supportons le coup et non le mettre sur le dos des étrangers car ces derniers passent par les corrompus pour se chercher le chemin de la richesse. Un pays avec des intellectuels honnêtes, pas de corruption et pas étrangers qui trainent les pieds, ils doivent suivre la cadence et le pays se developpent. Regardez le cas du Botswana. merci.

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