«Le Burundi est aujourd’hui un pays paisible avec un peuple uni et attelé aux travaux de développement», a déclaré Busisiwe Joyce Mkhwebane, médiatrice de l’Afrique du sud. C’était ce jeudi 12 juillet lors de la 14ème réunion de l’Association des ombudsmans et médiateurs africains (AOMA).
Les membres de l’AOMA ont décidé de soutenir le rapport du Conseil de la paix et la sécurité de l’Union africaine en son 31ème Sommet de l’Union africaine du 2 juillet dernier. Les chefs d’Etat et de gouvernement avaient constaté, soutiennent-ils, l’amélioration de la situation politique, sociale et sécuritaire au Burundi.
«Cette évolution devrait inciter l’Union européenne à la normalisation de ses relations avec le Burundi. Ainsi, la levée des sanctions économiques imposées devraient suivre», plaide la médiatrice de l’Afrique du sud.
Mme Mkhwebane encourage le président Nkurunziza à s’investir pour un retour «effectif» de tous les Burundais aujourd’hui en exil. Le HCR parle de plus 380 mille.
Au cours de cette réunion, l’Ombudsman burundais, Edouard Nduwimana, a été élu président par intérim de l’AOMA. L’Ombudsman éthiopien qui dirigeait jusque-là cette association a été récemment nommé ministre dans son pays.
Signalons que 13 pays africains ont assisté à la réunion du comité exécutif.