Des personnes qui souffrent de différentes maladies nécessitant une chirurgie plastiques, sont opérées gratuitement à l’hôpital de Ngozi, du 1er au 5 octobre. Fruit d’un partenariat entre la fondation Izere (Burundi) et Interplast (Hollande).
<doc5406|left>Ils sont nombreux au Burundi, ceux qui doivent subir ces opérations, mais les spécialistes manquent cruellement. C’est pour cela que la diaspora burundaise, vivant en Hollande, réunie au sein de la fondation Izere, leur est venu au secours.
En collaboration avec une autre fondation, Interplast Holland, des personnes victimes de différents handicaps et de maladies diverses sont en train d’être opérées à l’hôpital de Ngozi. Goitre, tumeur, contractures dues aux brûlures, sont quelques unes des principales maladies qui sont traitées.
Pour Dr Rein J. Zeeman, chef de mission de la délégation hollandaise, ce séjour au nord du Burundi permettra de soulager une quarantaine de personnes. Il promet qu’un tel geste sera réédité l’année prochaine.
De son côté, André Nkeshimana, qui préside la fondation Izere, souligne que cette mission est une réponse à l’appel lancé par le président de la République à tout citoyen burundais d’apporter sa pierre à l’édifice, dans les limites de ses capacités. « Des personnes souffrent et la plupart d’entre elles sont démunies. Cette opération leur coûte énormément chère, sans considérer les frais de voyage qu’il faudrait engager étant donné que le pays ne dispose quasiment pas de chirurgiens plasticiens », fait-il savoir.
Malheureusement, certains malades, quoique figurant dans l’agenda d’Izere, n’ont pas été traités. C’est notamment Miburo Bernard, souffrant d’un goitre et d’une tumeur sur la tête. Il est à l’hôpital depuis samedi, ayant entendu l’appel d’Izere par la voix des ondes. Il devrait attendre quelques examens avant d’être traité. « C’est juste parce que sa tumeur pourrait avoir certaines liaisons avec son cerveau. Il lui faut d’abord une radiographie », explique M. Nkeshimana
Il s’agit d’une sixième mission qu’Izere vient d’effectuer au Burundi. La prochaine escale, c’est à Ruyigi. Le critère de choix est simple, indique le président de la fondation : « Prioritairement, nous analysons si la région dispose d’un hôpital ayant un matériel suffisant et fonctionnel ». A Ruyigi, précise-t-il, l’hôpital Rema est la mieux indiquée.