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Des malfaiteurs s’infiltrent à Musaga d’après la police

21/07/2016 Commentaires fermés sur Des malfaiteurs s’infiltrent à Musaga d’après la police

La police dans cette zone qualifiée de contestataire appelle la population à être vigilante et active dans la ’’quadrilogie’’ en donnant à tant des renseignements aux forces de l’ordre.

Une patrouille policière
Une patrouille policière

Ce matin du 21 juillet, une partie de la zone Musaga entre l’avenue Mpimba et la rivière Mpimba s’est réveillé assiégée. Elle était complètement encerclée. Les militaires lourdement armés bouclaient le quartier tandis que les policiers frappaient sur toutes les portent des ménages sommant tous les habitants, surtout de sexe masculin de s’habiller vite et de les suivre sans aucune explication.

Les hommes et les jeunes gens ont été rassemblés sur l’avenue Mpimba. Ils commencent à s’habituer à de telles opérations : «Que ces policiers procèdent rapidement à leurs contrôles. Qu’ils vérifient les cahiers de ménage afin que nous nous vaquions à nos activités à temps», répétaient la plupart de ces gens rassemblés.

Vers 8h00 toutes les personnes réunies ne savaient pas encore pourquoi ils se sont vus refuser leur droit de se rendre à leurs postes d’attache. Quand le chef de poste de police est arrivé et il a demandé à ces personnes d’approcher.

Il leur a signifié qu’il y aurait des malfaiteurs qui sont en train de s’infiltrer dans la zone Musaga. Il a alors demandé à cette population d’être active dans la quadrilogie (Administration–Justice–Force de l’ordre–Population) en informant la police en cas de personnes suspectes.

Expéditif, ce chef de poste a laissé à ces gens son numéro de téléphone pour faciliter la communication. Il est revenu sur la question des numéros des maisons qui ont été effacés. Il a donné un délai d’une semaine pour que tous les numéros soient réécrits. «Sinon, les propriétaires des maisons se verront payer une amande allant jusqu’à 100 mille Fbu », a-t-il menacé.

Après avoir transmis ce message, ce chef de poste a laissé tout le monde rentrer sans exception aucune. Les habitants de cette zone en proie à l’insécurité interrogés déplorent ces perturbations devenues quasi quotidiennes.

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