<doc1747|left>L’Afepabu (Association des femmes parlementaires du Burundi) appuyé par le Pnud, à organisé un atelier dans le but d’orienter et de coordonner un nouveau plan d’action pour la nouvelle législature 2012-2014. L’objectif étant d’aider la femme parlementaire à être une actrice qui conçoit, planifie et non une éternelle bénéficiaire. Elles se sont réunies du 18 au 19 octobre, à l’hôtel Helena, à Gitega.
L’atelier consistait, entre autres, à se doter d’un outil de planification sur les trois années à venir afin de favoriser l’appropriation nationale et la pérennisation des acquis mise en place depuis l’application des élections de 2010, comme les 30% des postes qu’elles occupent dans différentes institutions du pays. D’après Marcelline Bararufise, vice-présidente de l’Afepabu, il ne reste qu’à finaliser le plan triennal et à le faire valider par l’Afebabu et ses partenaires : « Il faut que chaque membre ait à l’esprit l’objectif jusqu’en 2014 » insiste-t-elle.
Selon Mme Bararufise, le choix de ce nouveau plan s’explique par le fait « qu’on doit penser autrement. Les réalités d’une législature à une autre changent ainsi que les priorités du pays. » En effet, l’Afepabu est dirigée actuellement par la deuxième génération dont fait partie la vice-présidente. Association où les membres exécutifs changent tous les cinq ans.
C’est dans cette optique que le Pnud, suite à la requête de l’Afepabu, a tenu à ce que les nouvelles parlementaires en fonction puissent bénéficier des appuis qu’il faut pour remplir leur mission et promouvoir l’agenda genre au Burundi : « Lors des élections 2010, le Burundi a réalisé des résultats remarquables en devenant la deuxième nation en Afrique au niveau de la représentativité des femmes au Sénat et à l’Assemblée Nationale. Il faut que cela continue », souligne Awa Ndiaye Diouf, représentante du secteur Genre au sein du Pnud.
L’atelier était fort animé et a beaucoup plu aux parlementaires (à peu près 50 participants) avec des jeux sur les exercices de propositions de lois. Un peu de détente aussi avec des chansons dont « Une femme peut faire ce qu’un homme peut faire si l’homme lui donne cette chance ». La chance ne se donne plus, on la prend, souffle un participant à demi-mot.