En moins de quatre mois, trois personnalités du pays dont deux commissaires de la Commission vérité réconciliation (CVR) et le président de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) ont fui le pays. Des exils « forcés » qui traduisent un malaise dans les sphères de l’Etat, critiquent les politiques.
Personne ne s’y attendait. Le vendredi 18 avril dernier, une information circulait de bouche à oreille : Sixte Vigny Nimuraba, président de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme(CNIDH), aurait fui le pays avec sa famille. Sur la toile, chacun y allait avec ses commentaires et analyses.
Selon des sources proches du dossier, Sixte Vigny Nimuraba est parti le18 avril 2025 à 14 h, avec son épouse et ses enfants. « Ils sont partis par avion. Trois camionnettes remplies de ses biens ont voulu passer par la frontière en province de Muyinga, mais elles ont été interceptées et renvoyées à Bujumbura. » Selon elles, le président de la CNIDH aurait eu peur après la fouille-perquisition qui a eu lieu à son domicile ainsi que le retrait de son passeport diplomatique.
Un climat serein à la CNIDH
« La vie de la commission continue sans problèmes. Le reste des commissaires prend la relève. Le vice-président de la CNIDH assure l’intérim et le travail continue jusqu’au recrutement des nouveaux commissaires », confie une source au sein de la CNIDH.
Une autre source à la CNIDH indique qu’il y a eu une plénière pour constater le départ du président de la CNIDH. « Ce dernier a trouvé une parade. Il a écrit une lettre au Vice-président de la République en demandant un congé de 54 jours. Il a demandé des congés de 2023 et 2024. Cela ne se fait pas, car à la CNIDH, il n’existe pas de cumul de congés. »
Les révélations
Au début du mois de mars, le Journal Iwacu a révélé des dépenses à la CNIDH que certains ont qualifié de fantaisistes. Il s’agit par exemple de l’existence d’une prévision de dépense de 150 millions de BIF pour l’achat d’un « Salon VIP. » Iwacu a également révélé que le budget alloué aux « voyages » s’élevait à près d’un demi-milliard de francs burundais (476 millions) tandis que la rubrique « promotion des droits humains » – cœur même du mandat de la Commission – ne bénéficiait que de 90 millions, soit à peine 11,8 % du budget.
Dans la foulée, trois des sept commissaires de la CNIDH ont saisi l’Assemblée nationale « en vue de sauver la CNIDH qui connaît actuellement une crise de gouvernance sans nom, et cela, depuis 2 ans. » Ils ont également demandé la démission du président Sixte Vigny Nimuraba ainsi qu’un audit spécifique rigoureux sur l’utilisation des fonds de la commission. « Nous estimons à plus de 1 124 700 000 BIF, le montant que le président de la CNIDH doit justifier sur une période de 2 ans seulement », ont indiqué les 3 commissaires dans une lettre envoyée au président de l’Assemblée nationale, Gélase Daniel Ndabirabe.
Le 11 avril dernier, l’Assemblée nationale a lancé un appel à candidatures pour le remplacement des commissaires de la CNIDH « conformément aux résultats d’enquête sur les dysfonctionnements profonds de la CNIDH. »
Un juriste qui a requis l’anonymat trouve qu’il y a un hic avec cette action de l’Assemblée nationale : « Le risque est que le sous-comité d’accréditation de l’Alliance globale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI) va encore une fois mettre la CNIDH sous-examen arguant que les institutions étatiques se sont immiscées dans le fonctionnement de la CNIDH. »
La CVR n’est pas en reste
Une secousse qui n’a pas épargné la Commission Vérité et Réconciliation (CVR). Mi-janvier 2025, deux commissaires ont été contraints à l’exil. Qualifié de traître, accusé de haute trahison, de divulgation des secrets par Gélase Ndabirabe, président de l’Assemblée nationale, Aloys Batungwanayo, ex-commissaire à la CVR chargé de la communication a été contraint à signer une lettre de démission. Prévenu par des amis qu’un dossier judiciaire est en cours de confectionner contre lui, il a décidé de fuir le pays.
Noé Clément Ninziza, qui était vice-président de la CVR, a subi le même sort. Lui aussi a été qualifié de traître et forcé d’écrire et de signer une lettre de démission.
Les deux départs ont été vite remplacés lors de la séance plénière du 13 février 2025. Aimé Joseph Kimararungu natif de Bugendana, province de Gitega a été élu vice-président de la CVR et Vianney Ndikumana, de la commune Muhanga, province de Kayanza a remplacé Aloys Batungwanayo.
Réactions
Kassim Abdul : « Personne n’est au-dessus de la loi. »
« Je dois d’abord vous faire remarquer que toutes ces personnalités sont des membres influents du parti présidentiel et que depuis le début du mandat du président Ndayishimiye, il n’a cessé de dénoncer les comportements inappropriés dans la gestion des biens publics. Je pense que ces fuites ne sont rien d’autre que la peur de répondre de leurs actes », réagit Kassim Abdul, président du parti UPD-Zigamibanga.
Pour lui, l’exil du président de la CNIDH prouve que les dénonciations du président de la République sur la mauvaise gestion, les détournements et la corruption sont des faits réels et que personne n’est au-dessus de la loi.
A ceux qui pensent que ces fuites pouvaient empêcher d’autres Burundais en exil de rentrer, M. Kassim signale que les causes du départ en exil diffèrent pour les uns et les autres. « Il ne peut pas être une raison pour qui voudrait rentrer de ne pas le faire. J’encourage par ailleurs les personnes qui voudraient rentrer de le faire aussitôt, car le pays a besoin d’eux pour son développement. »
Comment des personnes suspectées de détournement puissent fuir aisément le pays en passant à l’aéroport International ? Là, il dénonce des complicités : « Comme le système est rongé de l’intérieur, il est normal que des complices facilitent les personnes soupçonnées de crimes économiques notamment à fuir et ainsi à se soustraire de la justice. »
Il reste convaincu que ces fuites n’auront pas à impacter sur les élections. « Car ces personnalités ne sont pas les gestionnaires du processus et n’ont jamais été les défenseurs d’un processus électoral transparent et inclusif. »
Anicet Niyonkuru : « C’est très regrettable. »
Pour Anicet Niyonkuru, président du parti CDP, ces exils des cadres, des personnalités vers l’étranger montrent que le discours selon lequel tout est calme, que les élections se préparent dans un climat apaisé où il y a très peu de « bruits politiques », est un discours politique teinté de cynisme.
En effet, explique-t-il, les départs des personnalités publiques vers l’étranger dévoilent un climat malsain dans leur pays d’origine. « Cela prouve que l’on a confiance ni à l’équité du pouvoir ni au système juridique qui se trouve instrumentalisé. »
Selon lui, des fuites pareilles provoquent des paniques chez certaines classes sociales qui se disent ne pas être protégées. « Si, en effet, des personnalités que nous connaissons prennent peur et fuient, qu’en est-il pour les classes moyennes et petites ? Tout le monde se sent de plus en plus fragile et préfère entrer davantage dans sa coquille. »
Un frein au retour au pays natal, prévient. M. Niyonkuru. Il trouve que ces récentes fuites vont provoquer des réticences de tous ceux qui aimeraient rejoindre leur terre natale. « On ne peut, en effet, rentrer aisément dans un pays où le système politique ne sécurise même pas ses hauts cadres. La fuite des grandes personnalités publiques est très regrettable pour ce Burundi où le départ des cerveaux risque de provoquer un marasme intellectuel dévastateur du développement socio-économique. »
Il trouve que les gens du système politique actuel sont tous plongés dans la corruption. En effet, justifie-t-il, ils pensent que la dilapidation des biens de l’Etat est un mode de gouvernance. « Celui qui est pointé du doigt pense qu’il devient un bouc émissaire du système corrompu et prend le large. Ils n’ont pas confiance ni à leur propre système politique ni à la justice instrumentalisée. Tout le monde est sur le qui-vive. »
Kefa Nibizi : « C’est une crise à la cour. »
Pour Kefa Nibizi, président du parti Codebu et porte-parole de la Coalition Burundi Bwa Bose, la fuite de deux commissaires de la CVR et celle du président de la CNIDH interviennent dans un contexte où le discours officiel fait état d’un Burundi calme, apaisé, tranquille.
Pour lui, ce qui est en train de se passer peut être qualifié de la ‘’crise à la cour’’. « En effet, les deux cadres de la CVR étaient visiblement dans de bonnes mains, en bonne collaboration avec le pouvoir en place. Mais, il s’est avéré qu’un simple malentendu a provoqué qu’ils soient poussés à la démission et qu’ils se sentent encore menacés pour fuir le pays. Or, pour le cas du président de la CNIDH, il s’agirait d’un cas d’accusation de détournements des biens publics. Bref, c’est une fuite contre la justice. »
Cela reflète plusieurs facettes du pouvoir, commente-t-il. D’un côté, il trouve que c’est un pouvoir qui règle tout différend violemment. « Parce que pour le cas de la CVR s’il y avait un malentendu au niveau du fonctionnement et qu’ils avaient été sommés de démissionner, cela suffirait. Ils n’auraient pas dû être inquiétés pour enfin fuir le pays alors qu’ils ont déjà quitté les fonctions. »
Selon cet opposant, ces personnalités qui fuient le pays craindraient d’être victimes du système d’effacer les traces pour ne pas s’exiler avec des secrets.
« Quant au président de la CNIDH, bien qu’il fût dans les sphères des droits de l’Homme, cela montre que lui aussi n’a pas confiance en la justice burundaise dans ses procédures. S’il en avait confiance, il aurait dû attendre et plaider devant la justice et montrer s’il a raison ou pas. »
D’après M. Nibizi, cela prouve aussi que nous sommes dans un système à double vitesse. En effet, explique-t-il, certains détourneurs, corrompus sont protégés et ne sont pas inquiétés tandis que d’autres se retrouvent lâchés.
« Ils se voient poursuivis en justice tandis que leurs collaborateurs ne sont pas inquiétés malgré leurs forfaits financiers. Et de cette façon, ils découvrent qu’ils ont joué avec le feu. »
C’est un système qui ne traite pas les gens de la même façon. « Il y a des corrompus qui ont été cités publiquement par les hautes autorités du pays, mais qui n’ont pas été inquiétés. Quand le président de la CNIDH décide de fuir, c’est qu’il voit qu’il ne sera pas traité comme ses camarades détourneurs. »
Cela peut donner une leçon aux personnes qui tenteraient de collaborer avec le pouvoir sur des dossiers louches. « Elles doivent comprendre qu’à un certain moment, elles seront lâchées. Les hommes clairvoyants pourraient commencer à prendre des distances. »
Gaspard Kobako : « Il n’y a pas de fumée sans feu »
Pour Gaspard Kobako, président du parti Alliance nationale pour la Démocratie (AND), ces exils des personnalités vers l’étranger dévoilent un climat malsain dans les hautes sphères du pays. « Il n’y a pas de fumée sans feu. Et cela risque de créer un climat de panique au sein de la population. C’est une évidence. »
Selon lui, les gens vont s’interroger sur les raisons qui poussent ces hauts cadres à fuir le pays et par l’effet d’entraînement, ‘’ils peuvent commencer à fuir à leur tour’’. Et en cette période électorale, M. Kobako prévient que ces départs risquent de s’intensifier. « Je recommande la multiplication des réunions des autorités avec la population pour les tranquilliser. »
Cet opposant trouve d’ailleurs que ces départs auront un impact négatif sur le rapatriement des réfugiés burundais. « Entendre que des personnalités de hauts rangs fuient le pays suffit pour que ceux qui avaient l’envie de rentrer changent d’avis. »
Gustave Niyonzima : « Ces fuites prouvent l’autre façade morose du climat malsain au Burundi. »
« Ce phénomène n’est peut-être pas nouveau avec la mauvaise gouvernance qui caractérise la classe politique au Burundi, mais l’exil ou la fuite de ces membres de la CVR ou du président de la CNIDH prend des proportions qui inquiètent plus d’un », réagit ce juriste et défenseur des droits de l’Homme. Selon Me Gustave Niyonzima, même le secrétaire exécutif de la CNIDH parti à l’étranger pour se faire soigner, aurait pris la décision de solliciter la demande d’asile. « Ce qui prouve sans ambages que la CNIDH traverse une crise grave étant donné que trois commissaires sont quasi inactifs. »
Dans ces fuites, poursuit-il, il y a l’immixtion du Parlement et de la présidence de la République, car tous avaient donné le quitus à la justice de pouvoir mener des perquisitions au domicile du président de la CNIDH et le retrait de son passeport diplomatique. « Qui plus est, aucun organe étatique n’est autorisé à s’immiscer dans les missions de la CNIDH étant donné qu’il est strictement interdit à toute institution, selon la loi adoptée en 2011 régissant la CNIDH, de révoquer un commissaire de la CNIDH. » D’après lui, la justice devait faire son travail avec brio sans interférence de quoi que ce soit ou de qui que ce soit en respectant la présomption d’innocence.
Gustave Niyonzima trouve que la CNIDH traverse une crise sans issue et qu’elle a perdu sa crédibilité depuis belle lurette du fait qu’elle n’est pas du tout indépendante. « Il en est de même pour la CVR. Ceux qui tirent les ficelles dans son fonctionnement ne sont que le pouvoir exécutif et celui du Parlement avec des connotations ethniques. »
Contrairement aux discours officiels des dignitaires étatiques burundais que tout semble aller au Burundi, estime M. Niyonzima, les fuites des membres de la CVR et de la CNIDH prouvent l’autre façade morose du climat malsain au Burundi. « Les réfugiés burundais ou autres Burundais se trouvant à l’étranger ont un avenir insaisissable si l’on s’en tient à ces fuites. Ce qui fait que personne ne va oser regagner le bercail. Retourner au pays leur semble insensé avec une mauvaise gouvernance pareille inhérente à la chasse à l’homme abominable. »
Hamza Venant Burikukiye : « Je prends cela comme des rumeurs. »
« Tout d’abord, j’ignore ces fuites, car aucune version officielle n’a jamais été communiquée. Donc, je prends cela comme des rumeurs », indique le représentant légal de l’Association Capes+, Hamza Venant Burikukiye. Et de s’interroger : « Même si cela s’avérerait vrai, est-ce que cela a paralysé les institutions du pays ou vous-même dans le secteur des médias ? » Selon lui, il n’y a pas de climat malsain, car chaque Burundais vaque tranquillement à ses travaux quotidiens. « De plus, les Burundais en exil ne cessent de regagner leur pays natal. »
Concernant la CNIDH, il indique qu’il n’y a aucun malaise. « Cette institution n’a pas, jusqu’à présent, connu ni de reproche localement ni à l’étranger. En témoigne son maintien au Statut A. D’ailleurs, les commissaires de cette institution vont bientôt être renouvelés, ce qui va la maintenir dynamique et performante. »
Lambert Nigarura : « Cela impactera l’indépendance de la CNIDH avec un risque réel de perdre son statut A. »
« Cela démontre un problème sérieux de gouvernance au sommet du pays et dans les différentes institutions du pays. Ce qui conduit à l’anarchie et au désordre », estime Me Lambert Nigarura, juriste et activiste des droits de l’Homme.
Selon lui, le discours officiel que tout va bien est tout simplement une tentative d’endormir la population. « Il s’agit d’un simple discours populiste. Sinon, le pays s’enfonce et tous les signaux d’un pays en péril sont bien là. Chacun dans sa sphère de pouvoir essaie de tirer un maximum de profits probablement par peur du lendemain et ainsi les intérêts personnels prévalent sur la compétence et la culture d’excellence. »
Et d’ajouter : « Certains de ces personnalités qui viennent de fuir le pays étaient celles qui disaient que tout est rose, qui défendaient le régime parfait avec zèle. Mais voilà qu’elles sont à leurs tours rattrapées par la réalité. Les Burundais en exil suivent l’évolution de la situation au Burundi. Ils ne sont pas surpris par ce qui arrive. »
Concernant la CNIDH, Me Lambert Nigarura estime que la situation démontre finalement que l’indépendance de la CNIDH n’est que théorique. « Avec le processus actuel de remplacement de son président en violation flagrante des principes de Paris. Cela impactera sans aucun doute son fonctionnement, son indépendance avec un risque réel de perdre son statut A. »
Libérat Ntibashirakandi : « Il faut un dialogue national et inclusif qui permettrait aux Burundais d’analyser la vraie situation du pays. »
« Ces départs ne rassurent pas les Burundais et dévoilent un climat malsain dans le pays. Ces départs devraient interpeller les autorités politiques et ils se justifient principalement par la situation sociale, politico-économique et sécuritaire qui est morose ; le manque d’une justice totalement indépendante et le manque de liberté publique et de liberté d’expression », estime le Professeur Libérat Ntibashirakandi, porte-parole du Mouvement d’actions patriotiques, MAP-Burundi Buhire. « Que ce soit pour les commissaires de la CVR, que ce soit pour le président de la CNIDH, le constat est qu’il y a un manque de justice totalement indépendante. Et c’est la raison pour laquelle certains prennent le choix de fuir le pays. Cette situation d’un pays qui se vide est interpellant. Mais, je rappelle que le mouvement de jeunes qui quittent le pays en masse date d’il y a quelques années et ce départ massif continue naturellement. »
M. Ntibashirakandi fait savoir que ces départs ne rassurent pas du tout les réfugiés en exil. « Mais, pour le cas des réfugiés burundais, ce qui est inquiétant, c’est le sort de ceux et celles qui ont essayé de rentrer au Burundi et qui ont été emprisonnés ou tués. »
D’après lui, le climat malsain qui prévaut à la CNIDH aura un impact sur son fonctionnement. « La fuite du président de la CNIDH remet en cause la crédibilité de l’institution, son indépendance et sa rigueur dans la gestion des dossiers. C’est une preuve de plus que le choix des personnes et leur désignation sur base d’appartenance politique ont des limites. Lorsque tout est politisé et que tout se décide au sein du parti au pouvoir, l’indépendance et la crédibilité des institutions ne seront jamais au rendez-vous. » Et de se poser des questions : « Qui aurait imaginé le président de la CNIDH ou les deux commissaires de la CVR fuir le pays ? Qui est le prochain parmi les cadres nommés par décret ? »
Comme piste de solution, le Professeur Libérat Ntibashirakandi trouve qu’il faut un dialogue national et inclusif qui permettrait aux Burundais, toutes les tendances et ethnies confondues d’analyser la vraie situation dans laquelle se trouvait le Burundi en vue de s’entendre plutôt sur une vision nationale et consensuelle de refondation complète de la Nation et de l’Etat burundais, basée sur l’esprit et la lettre de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation. « C’est vraiment une conséquence du non-respect de l’esprit et de la lettre de l’Accord d’Arusha que le Burundi se retrouve dans cette situation où les fils et filles du pays sont obligés de fuir les crimes, le manque de respect des droits de l’Homme, l’économie qui est à terre et tous les problèmes sociaux, que ce soit l’éducation des enfants, que ce soient les soins de santé. C’est une conséquence dramatique pour le Burundi à la suite de la mauvaise gouvernance. »
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