Le maire de la ville de Bujumbura a interdit, vendredi 9 juin, la tenue d’une conférence de presse du groupe parlementaire de la coalition « Amizero y’Abarundi ». Cette dernière crie à la violation de la loi.
«L’interdiction de notre conférence fait preuve du verrouillage de l’espace politique. Le maire de la ville de Bujumbura a abusé de son pouvoir », s’indigne Pierre Célestin Ndikumana, président du groupe parlementaire de la coalition « Amizero y’Abarundi ».
Les députés de cette dernière s’apprêtaient à présenter au public les réalisations issues des descentes effectuées durant les vacances parlementaires du mois de mai.
Freddy Mbonimpa, maire de la ville, indique que cette coalition n’a pas de reconnaissance légale. «Elle n’a pas de personnalité juridique au regard de la loi. Et à ce titre, elle n’est pas autorisée à tenir des réunions.»
« Faux », rétorque le député Ndikumana. Le groupe parlementaire de la coalition « Amizero y’Abarundi », indique-t-il, a été mis en place conformément au règlement d’ordre intérieur de l’Assemblée nationale. Une loi organique, poursuit-il, prime sur une loi ordinaire. «Ce que le maire évoque est un alibi. Il ne cite aucune disposition légale qui a été violée.»
En outre, il évoque l’arrêt RCCB 312 de la Cour constitutionnelle du 18 août 2015 sur l’interprétation de l’article 129 de la Constitution. Le constituant n’a pas établi, souligne-t-il, de distinction entre les partis politiques et les autres forces politiques siégeant au Parlement. «Nous sommes donc une force assimilée à un parti politique. Nous devons jouir en principe des mêmes droits que les partis représentés à Kigobe.»
Et d’affirmer que la décision du maire est en violation avec l’article 22 de la Constitution : « ….Nul ne peut être l’objet de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son ethnie, de son sexe, de sa couleur, de sa langue, de sa situation sociale, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques…» Or, indique le député Ndikumana, les autres formations politiques tiennent régulièrement des réunions.
«Les coalitions ne sont pas régies par la loi sur les partis»
Térence Ntahiraja, porte-parole du ministre de l’Intérieur, n’y va pas par quatre chemins : «Les coalitions fonctionnent pendant la période électorale. EIles ne sont pas régies par la loi sur les partis politiques. »
Les indépendants de la coalition « Amizero y’Abarundi », fait-il savoir, ne peuvent pas légalement tenir des réunions en tant que formation politique. Néanmoins, il reconnaît que la loi sur les partis politiques reste lacunaire.
Au sein de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Prosper Ntahorwamiye, commissaire chargé de la communication, abonde dans le même sens : « Elles ne vont pas au-delà de la période électorale.»
@Langa Source
« C’est à ce prix là qu’il [Iwacu] n’est encore operationnel sur le sol Burundais. »
Si c’est vrai il faudra arrêter tous ces vendeurs sûr la place de l’indépendance et pas mal d’alimentations pour usurpation d’identité car il vendent des journaux d’Iwacu (non opérationnel au Burundi!!!).
Ceci est signe éloquent de désinformation voire diffamation. Quelqu’un qui commente à longueur de journée mais qui manque l’essentiel. C’est un peu ça le mal burundais. On s’empoisonne volontairement avec des rumeurs et on finit par y croire.
@Busorongo : et l’interdiction d’entrée du rédacteur en chef d’Iwacu sur le sol burundais sous peine d’emprisonnement, c’est sans doute aussi de la « désinformation » ?
Les elus de quel peuple?
Qu’ils arretent de nous distraire.
@IWACU:A Monsieur le Directeur de publication du groupe de presse IWACU:Je ne vous apprends rien de nouveau,mais sachez qu’une information qui n’est pas publiée au temps utile devient comme du thé sans sucre.Cette publication a été publiée par voies des ondes depuis deux semaines,il est donc curieux qu’elle soit mise en ligne maintenant.
Un peu de professionnalisme S.V.P.
Mais globalement,nous apprécions votre travail de nous informer dans des conditions de travail difficiles.
Que Dieu vous bénisse!
@Langa Source
Vous avez raison. Ce morceau, en plus qu’il avait été publié, ne nous apprend rien. Ces gens n’ont jamais été élus. Il ne faut pas banaliser les élections législatives. Ils ont eu des fauteuils pour fausser le jeu démocratique. Maintenant que leur mission est accomplie, on peut les jeter comme de vieilles chaussettes et je pense qu’il n’y a pas plus récompensant pour des gens de ce calibre politique. Bien joué pour eux. Iwacu, avec tous les respects que je vous dois, j’avoue que je ne comprends pas le message que vous avez voulu donner avec ce morceau. Mais vous nous servez plkus que vous nous decevez. « Nta mutsi wishe ibere. »
@Julius :Je comprends bien le journal en ligne IWACU veut jouer à l’equilibrisme,car il est entre le marteau et l’enclume.Il ne peut pas decripter l’information et faire une analyse critique pour éclairer le lecteur.C’est à ce prix là qu’il n’est encore operationnel sur le sol Burundais.
Au fait, le FRODEBU, PARENA,…et d’autres, nous ne sommes jamais informés de leur descente sur terrain. N’ont-ils pas les moyens de le faire ou les autorités locales leur refusent les autorisations ? N-ont-ils plus de militants ?
Si c’est ce dernier cas, ils n’ont qu’à intégrer le FNL, l’UPRONA et le CNDD-FDD après avoir signé une convention politique. Bavyiyumvira ko iki ?
Caractéristique des affidés du pouvoir burundais : ils se fichent complètement du droit. Que cela soit Mbonimpa ou le représentant du Ministère, aucun n’invoque le moindre argument légal. Les membres d’Amizero expliquent, justifient, démontrent avec l’appui de la loi, tandis que les autres se retranchent derrière ces paroles vides de sens : « c’est interdit ». Voilà une nouvelle illustration de la médiocrité ordinaire des dirigeants burundais.
None gishasha mwagira mutubwire ni igiki?Ni mwirire basha !
Demandez à la cour constitutionnelle puisqu’il n’y a pas de conseil d’Etat ?
De toute manière ils ne représentent rien.D’alleurs n’amajwi Ndayicariye yabakatiye.C’est une bonne leçon pour les bihemu.Toute honte bue ils devraient se taire