Les passeports seront disponibles, avant la fin du mois d’avril, pour ceux qui avaient fait la demande de ces documents de voyage, annonce faite par le commissaire général en charge des migrations, lors d’une conférence de presse qu’il a animée ce 28 mars.
« On avait un problème d’approvisionnement en carnets qu’on utilise pour la fabrication des passeports. Mais, nous allons commencer dès demain la distribution de ces documents et on tiendra compte de la date de paiement, afin de commencer par ceux qui ont passé leur commande en premier », révèle Maurice Mbonimpa, commissaire général des migrations.
Il indique qu’il y a une commande 50.000 passeports cette année alors que pour les autres années, les commandes étaient entre 15.000 et 20.000 passeports.
Le premier lot de 5.000 passeports est déjà arrivé. « Jusqu’à présent, nous avons entre 7.000 et 10.000 commandes et tous auront chacun son passeport d’ici fin avril ».
De plus, poursuit-il, nous avons actuellement la capacité de produire 1.000 passeports par jour alors qu’avant, on produisait entre 300 et 500 passeports.
« Nous menons toutes ces initiatives pour pallier à une forte demande qui se manifeste ces derniers jours et ainsi éviter ces retards dans l’octroi du passeport », ajoute-t-il.
Selon lui, il n’est plus permis qu’une personne retire un passeport d’une autre personne sauf les parents qui peuvent le faire pour les petits enfants. De surcroît, une dizaine de personnes qui demandaient des pots-de-vin, dont les agents du commissariat général des migrations, sont sous les verrous.
Le commissaire général des migrations appelle la population burundaise à dénoncer toute personne qui exige de l’argent pour l’obtention d’un passeport, tout en rappelant que ce document de voyage s’obtient à 235.000 BIF.
Dans un autre article dans ce journal, on parlait de digitalisation des services. Ne pourrait-on pas le faire pour le renouvellement ou obtention du passeport? Et voici comment: on fait la demande en ligne ou sur place, on reçoit la confirmation de réception sur son portable (tout le monde en a maintenant) et les coordonnées pour le paiement (dans une banque ou sur place). Plus tard on reçoit l’invitation au rendez-vous pour la prise de photo, empreinte digitale et signature. Dernière étape: on reçoit sur son portable un message informant que le document est prêt à être retiré. Tout le processus ne devait pas prendre toute une semaine. Si cela devait arriver, il doit y avoir un service qu’on doit contacter pour se plaindre du retard (un service qui remplace les boites de suggestion). Cette simple digitalisation a un double avantage : 1) les demandeurs gagnent du temps 2) ils sont exposés le moins possible aux agents véreux qui demandent des pots de vin.
Pour les demandes d’urgence, il faut instituer un système officiel de surtaxe (par ex. facturer 50’000 en plus des 235’000 pour le passeport), taxe à verser dans les caisses de l’état. Vous savez quand vous cherchez un document d’urgence, c’est l’occasion idéale à certains agents de vous soutirer le maximum de matabiche. Il faut donc instituer un système permettant de répondre à l’urgence en donnant l’occasion au demandeur de payer la surtaxe à l’état et non des dessous de table aux individus. Du coup on gagne sur trois points: le client est satisfait, la caisse de l’état irahahombokera et, dernier mais non moins important, les réseaux de corruption sont court-circuités.
On nous prend pour qui???
Est ce que ce DG n était pas au courant de la corruption indigne qui se faisait au grand jour depuis des années.
Que faisait il à ce moment?
Np accountability whatsoever
… »De surcroît, une dizaine de personnes qui demandaient des pots-de-vin, dont les agents du commissariat général des migrations, sont sous les verrous »…. »Le commissaire général des migrations appelle la population burundaise à dénoncer toute personne qui exige de l’argent pour l’obtention d’un passeport… »
Petit à petit l’oiseau fait son nid.
« Petit à petit l’oiseau … », ntivyabaho ahembwa des fortunes?
Quelle honte?
Un article paru dans Iwacu le 25 octobre 2017 indiquait que: « Des documents administratifs essentiels et qui sont restés longtemps l’apanage de la seule capitale Bujumbura seront désormais délivrés dans les provinces. » Le lancement de cette activité avait eu lieu à Ngozi et les passeports faisaient partie de la liste desdits documents. Visiblement, on en est encore très loin.
Dans la mesure où tout Burundais peut avoir besoin d’un passeport et que c’est un droit, la PAFE devraient commander plus que 50.000 carnets quitte à ce que chaque demande soit honoré dans un délai raisonnable.
Tout récemment, il fallait débourser pas moins de 1 million de fbu pour obtenir ce passeport. Le prix officiel de 235 000 Fr est déjà trop élevé, les citoyens devraient par conséquent être mieux servis qu’ils ne le sont aujourd’hui.