Pax Christi International compte octroyer des fonds pour aider les démobilisés et les membres des communautés d’accueil et d’écoute afin qu’ils montent de petits projets de développement. Les bénéficiaires saluent l’initiative.
Selon Claude Nkurunziza, point focal du mouvement catholique Pax Christi International, 25 démobilisés et 10 membres des communautés d’accueil ont été choisis parmi les ex-combattants des FNL et du Cndd-fdd comme groupes modèles. « Nous avons choisi quelques anciens combattants et surtout ceux qui furent enfant soldat pour commencer. »
Ce projet, confie-t-il, a débuté en 2012 et consiste à répondre aux demandes d’assistance des groupes locaux aux prises avec des conflits en leur accordant une attention spéciale. Les démobilisés choisis ont, ensuite, suivi une série de formations sur la violence active et l’intégration sociale ainsi que sur la mise en place des activités génératrices de revenus. La dernière étape sera l’octroi de petits capitaux pour démarrer leurs activités.
S’en est suivie l’élaboration de petits projets qui vont de la vente de l’huile de palme à celle des pièces de rechange pour vélos en passant par la fabrication. « Les démobilisés auront 150 dollars américains chacun tandis que les membres des communautés d’accueil, constitués d’administratifs à la base, auront droit à 50 dollars chacun. »
Dans le souci de rentabiliser leurs activités, M.G., un des bénéficiaires, a suggéré aux autres démobilisés de former de petits groupes de 5 personnes pour penser une activité à réaliser. « Ainsi, nous aurons des capitaux substantiels et la possibilité d’investir dans quelque chose de consistant. »
Ces ONG ravivent le conflit tout autant que le pouvoir qui célèbre la journée du combattant, comment expliquer que 10 ans ou 6 ans après la démobilisation et l’intégration dans la société on puisse parler encore de catégories de démobilisés? Qui plus est, quel projet peut on faire avec 150 dollars. Un seul membre de ces ONG consomme par jour à Bora Bora, ou au Club du lac Tanganyika, le double de ça. Si le processus de DDR a échoué, il faut que le président de la République le dise à haute voix, c’est lui le président du Programme de DDR sinon il faut qu’il refuse ce genre d’allocation. C’est déshumanisant.
Enfin que veut dire une formation sur la violence active? ont-ils été formés sur la violence active ou comment lutter contre la violence active. tout cela reste vague.
Burka
mbega nabo bakobwa na ba demobilise barimwo mungwano yo mwishamba ni hatari
@urumwe: « Mbega nabo bakobwa na ba demobilize barimwo mu ngwano yo mwishamba ni hatari »
1. Je crois que quelque part, l’histoire du Burundi parle d’une femme burundaise qui se serait distinguee dans des batailles.
2. La bresilienne Dilma Vana Rousseff (nee le 14 decembre 1947) a participe dans les activites militaires de Comando Libertacao Nacional (COLINA) (en 1968?) et s’occupait des armes/according to the magazine Piaui, she handled weapons.
Elle a commence son premier mandat comme presidente du Bresil (=candidat du Parti des Travailleurs) le 1 er janvier 2011. Elle a ete reelu le 26 octobre 2013 et elle va commencer son deuxieme mandat presidentiel le 1 er janvier 2015.
(Voir « Dilma Rousseff », http://www.wikipedia.org).
3. La sud-africaine Nosiviwe Mapisa-Nqakula (nee le 13 novembre 1956) a quitte son pays natal en 1984 pour un entrainement militaire en Angola, et puis en Union Sovietique.
Depuis le 12 juin 2012, elle est Minister of Defence and Military Veterans (dans le Gouvernement du president Jacob Zuma).
(Voir « Nosiviwe Mapisa-Nqakula », http://www.wikipedia.org).
Merci.
Hmmmm emwe nibareke kubahendesha iyo micaca aho kwitegurira amatora, twongere dutera iyindi ntambwe dutera imbere.