Depuis mardi de la semaine passée, des personnes armées non encore identifiées sont signalées dans les deux communes.
Arrivé au chef-lieu de la commune Nyarusange et Ryansoro, tout semble calme, les bureaux sont ouverts, le marché est bondé, écoliers et élèves sont en classe. Sauf la présence des policiers en grand nombre dans ces deux communes.
Pour cause : des personnes armées sont signalées dans les montagnes qui sont à cheval entre les communes Nyarusange et Ryansoro. Ces hommes armés estimés entre 150 et 200 sont dans les hauteurs de Murambi, Buhororo, Muyange et Musenyi. Ils seraient venus de Nyabihanga au matin du 27 octobre.
« Ils sont venus en colonne par deux. La majorité était en treillis et armée. Il y avait parmi eux des filles », témoigne un homme de la localité de Nkondo.
D’après la population de Nyarusange et Ryansoro, ces hommes armés ne se cachaient pas. Ils auraient même échangé avec la population du chef lieux de la commune Nyarusange avant de s’enfoncer dans les bois sur la colline Musenyi.
D’après une femme rencontrée sur place, ces gens n’ont fait du tort à personne. « Nous les avons même approchés croyant que c’étaient les forces de l’ordre. C’est quand les policiers qui étaient sur une position se cachaient que nous avons compris qu’il s’agissait d’une bande armée.»
A Kabimba, l’administrateur de la commune Nyarusange était accompagné d’une trentaine de policiers. Selon les témoins, ils attendaient quatre personnes attrapées par la population. Ces dernières sont soupçonnées d’être parmi ces hommes traqués par la police.
« Ils ont tous des cartes d’identité de la commune Mugamba et prétendent qu’ils sont venus chercher du travail. Mais personne parmi eux ne connaît le nom de l’administrateur de cette commune », souligne un des hommes qui les ont capturés.
« Nous maîtrisons la situation !»
Selon Ferdinand Nkurikiye, administrateur de la commune Nyarusange, la première vague a été vue dans les environs de 8h du matin dans la localité de Nkondo. Il indique que ces personnes n’ont fait que traverser, qu’ils n’ont rien volé ou blessé quelqu‘un.
« Quand j’ai été averti par la population qui les a rencontrés qu’une centaine d’hommes armés sont arrivés dans ma commune, j’ai tout de suite alerté la police. Des renforts ont été dépêchés de Gitega avant que ces personnes puissent faire des dégâts», a-t-il souligné.
A Ryansoro, le décor est le même. Des policiers armés jusqu’aux dents font des aller et retours. A la différence près de Nyarusange, les habitants disent qu’ils ont entendu quelques crépitements d’armes sur la montagne de Musenyi. Des témoignages concordants font savoir que ces hommes y auraient passé la nuit.
Le gouverneur de la province de Gitega, rencontré à Ryansoro, fait savoir que la sécurité est bonne sauf cette présence de ces hommes armés qui ont traversé les deux communes. Encore plus, il déclare que ces individus ne sont pas capables de perturber la paix, tant que la police et l’administration sont sur leurs trousses pour les empêcher de nuire.
« Que la population ne soit pas inquiète, nous contrôlons la situation. Même ces individus seront d’ici quelque temps maîtrisés », clame Venant Manirambona.
Le gouverneur a déclaré que 7 d’entre eux sont morts et cinq capturés. En précisant toutefois qu’aucune arme n’a été saisie sauf quelques effets militaires d’importance moindre.
Notons que le commissaire régional de la police a été injoignable pendant cette journée du 28 octobre.
Au mois d’avril dernier, au début des manifestations, il n y avait pas assez de policiers pour contenir les manifestants.
D’où sont venus les milliers de policiers qui quadrillent aujourd’hui les villes et chose nouvelle et étrange, qui vont dans les montagnes reculées du pays pour affronter la nouvelle rébellion ? Y a t il encore une armée au Burundi ? Ces policiers, s’agirait-t-il des militaires sélectionnés pour leurs qualités spéciales et à qui on donne des habits de policiers? Nous savons que la tactique de séparer les ex fab des anciens maquisards, laissers les premiers dans les casernes et envoyer les militaires de confiance combattre la rébellion à miné et décrédibilisé ce qui reste de l’armée. S’agirait-il d’un changement de stratégie de la part de l’armée?
Le camp d’opposition pretend toujours qu’il y des milices enrolés dans la police. Donnez-nous- en au moins quelques noms s’il vous plait! Et précisez dans quells communes et collines ils viennent. Disons-nous la vérité: Les Burundais se connaissent facilement, chacun connait sont voisin. Alors qui sont ces faux policiers que vous chantez toujours?
Le pouvoir de Bujumbura, a-t-il raison de s’attaquer à la Belgique, pays qui héberge et finance les hommes et femmes à l’origine de ces mouvements armés? Rappelons que dans leurs prises de position, les « CNAREDIENS » ont avoué, à demi-mot, que toutes les options étaient envisageables. Comprendre qui voudra mais toutes les options veut dire ce que cela veut dire.
Que dire alors de cette fameuse société civile « CNAREDIENS » par excellence et qui les premiers, ont appelé les jeunes à descendre dans la rue et c’est de là, qu’est parti les insurretions, armées que nous voyons…
Qui doit alors répondre à cette escalade ? Le pouvoir qui a une mission légitime de veiller à l’integrité du territoire ou alors le CNARED qui cherche à renverser les institutions?
Et la Belgique dans tout ça dont le contribuable belge a financé et financé les actions du CNARED sous ses formes diverses?
Mon frère quand tu as un problème dans ton foyer le tord ne vient jamais du voisin,le problème actuelle est burundo-burundais,la Belgique n,y est pour rien,parmis les gens captures y,a t,il un Belge,est ce que c,est la Belgique qui a conseille a Peter de briguer un autre mandat inticonstitutionnel,essayons de trouver nos solutions a nous sans y mêler les autres,pourquoi depuis 2005 personne n,avait pas prit les armes pour combattre le regime en place?Aussi longtemps qu,on va essayer de mêler d,autres pays a nos problèmes on ne fera que compliquer la situation,de meme aussi longtemps que nous chercherons a ethniser le problème actuelle,nous ne ferons qu,a nous enfoncer dans le trou,la meme chose que comparer le Burundi au Rwanda au Congo ( Brazaville) ou au Bourkinafasso,le Burundi est un pays a part qui a son propre histoire différend du Rwanda,Congo,Bourkinafassa etc,nous devons résoudre nos différends a notre propre manière .
une question qui m aiderai a comprendre une chose atoi rupande et a tout le monde qui peut aider a eclaircir la situation:
« Entre toi et moi j ose assumer que uri un simple burundais . Que perds tu ou gagnes tu dans notre cas de figure si le president fais 2 ou 3 mandants?autant avant avec Hutu et Tutsi chacun avait son equipe et ses interet superieur a tout ,mais aujourd hui un gars comme moi ni impliquer nuls part je me perds dans le jusquauboutiste de tous les acteurs meme ceux qui sont cense incarner une autres vision d avenir « .
Ps je voudrais une explication facile et pratique dans votre vis de chaque jour pas celle de nos chers leaders de tout bords parce cesont comme les francais aiment dire des brasseurs de vents
merci
Mbega Viator,naho ntari Rupande, amategeko agenga igihugu, (canke ibindi bisata) kubwawe ariho Kubera iki? Kuri jewe, ariho kugira habe harmonie sociale, umwe wese agire ico yibanga, mugukingira no mu gukingirwa ku rugero rutandukanye. Mbega Viator, aho uvuga ngo ntaco bigutwara harenzwe amasezerano ya Arusha hamwe n’ibwirizwa nshingiro, ayandi yose ayakomokako azokwubahirizwa gute! Ejo bazoguhaaana na mujeri kandi ntaco uzovuga, abokuvugiye ni abo uriko uragiriza (bariko baragandagurwa n’abobakingiye izuba riva nawe agati kari mu ryinyo), umunsi wawe ugeze bazoguta nk’akanuka kuko nta mategeko azoba ariho kugira agukingire! Sindakwipfuriza ko vyogera hiyo, nipfuza ahubwo ko wokanura ukabona, iyo manda ihonyanga amategeko ntaco ije kutwungura, uwo mugambwe nawo woba uhagaze k’umugabo umwe harageze ko usubizwa itoto!
La difference est de taille: le 3 mandat est venu pour tuer nos enfants sans vergogne. A Kibago, Matana, Mugamba, Musaga, Cibitoke, Makamba, Musaga, Nyakabiga, Jabe, Bwiza, Kamenge, Mutakura, Jenda, Bururi, Kanyosha, Buja rurual, etcccc… combien y ont ete tues? Les exiles se comptent par centaines de milliers. N’est-ce pas une difference compatriote?
Rupa,
Quand vous réagissez à un propos de quelqu’un , essaye de rester dans la ligne de ce qu’il a dit…
Pour ton information, le CNARED et les CNAREDIENS dont je parle vivent en Belgique, en France et très peu d’entre eux exerceraient des fonctions autre que celle d’opposant…Donc, ils bénéficient des aides sociales des pays qui les hébergent. Les CNAREDIENS version « sociétés civiles », idem. Alors, penses-tu que l’on peut se deplacer sans moyens? Dans tous les cas, les moyens sont supportés par les quelqu’un, un pays, des institutions ou autres!
Quand d’autres pays hébergeaient les Nkurunziza, Bunyoni, Ndabira, Nyabenda, etc… le pouvoir qu’ils combattaient ne faisaient pas du tapage diplomatique comme le pouvoir actuel fait comme s’il n’avait jamais été au maquis, comme s’il n’avait jamais eu de soutien des pays étrangers….. Comme un couple qui est entrain de divorcer, ce pouvoir ne voit pas que les problèmes que nous avons sont burundo-burundais. Une chose est sure: un peuple sous oppression trouvera toujours des moyens de résister. Le dialogue et la reconnaissance que la violence que ce soit de la part du gouvernement et ses services sécuritaires ou que ce soit de la part de ceux qui prônent l’auto défense sont la seule voie qui nous mènera aux solutions durables
Jean Paul, à l’époque, il se peut que tu étais jeune..sinon, les tapages ont eu lieu. Si tu veux des exemples, ndaziguha….
c’est bien il faudrait a votre tour nous informer de la vraie situation
il a beaucoup de non aligne nul part si tu veux qui sont resignes sur leur sort.on ne peut pas tous fuir le pays pour des raisons personnel. mais mon observation c est que le cas burundais depasse l entendement car on encourage les jeune a etre aux fronts alors que sous d’autres cieux ce sont les adultes qui y sont . Ca traduit quelque chose que je peux pas nommer ici car etant un jugement personnel mais l’histoire recente nous a montre que lorsque on laisse la jeunesse etre au devant de la scene ca fini tres mal .ex le cas libyiens est tres eloquent
Pour conclure je dirais que beaucoup veulent la securite ; c est leur objectif premier avant le reste . se promener ,dormir est etre sur de te reveiller le lendemain sans probleme
Il n’y a pas plus légitime qu’un peuple qui s’arme pour son auto-défense. Nkurunziza Pierre est un ancien Président du Burundi qui a confusqué le pouvoir à la suite de ses 2 mandats constitutionnels et limités à 2 selon la constitution du Burundi et les accords de paix inter-burundais.
Cet homme prend en otage tout un peuple en utilisant des milices enrolés dans la police présidentielle pour tuer hommes, femmes et enfants jusque dans leurs salons. Pour le moment, les cibles c’est les quartiers, communes et provinces qui contestent le mandat de trop.