Fin 2012, le Burundi a décaissé 300 millions de Fbu pour l’acquisition de 100 chèvres de race alpine. L’objectif est louable : redémarrer l’ancien projet caprin de Vyerwa en commune Mwumba, province Ngozi. Sauf que, CAPGENES, la société française censée avoir fourni par avion les chèvres ne livre jamais « des bêtes vivantes » mais « de la semence de boucs reproducteurs. » Un journaliste d’Iwacu a enquêté dans ce qui semble une immense arnaque.
1. Un marché passé à une société … sans adresse connue au Burundi
D’après la directrice de la DPPA, l’appel d’offre s’est fait le 13 avril 2012 et l’ouverture des enveloppes le 13 Mai. Ont soumissionné : Louis Ciza, une certaine Inamahoro et Arcade Manirakiza au nom d’une société appelée« Danilo company ».
Problème : l’adresse de l’heureuse société est introuvable. La DPPA dit que « le siège se trouve à Bujumbura ». Au ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, le Secrétaire Permanent se contente de dire que « le représentant de cette société est facilement joignable à Bujumbura et que même les journalistes d’une radio locale ont pu lui parler. » Curieusement, le message sur le répondeur téléphonique du numéro fourni par la DPPA est le suivant : « Veuillez réessayer ou contacter le service client ».
Le journaliste d’Iwacu a rencontré le Secrétaire Permanent au ministère des Finances dans son bureau pour lui demander si la passation du marché a été régulière. Le monsieur n’a pas été accueillant. Il a même menacé: « Quel droit ont les journalistes de mener des investigations? Il y a des services de l’Etat chargés de cela » m’a-t-il apostrophé.
Au marché public, c’est la prudence. D’après une source digne de foi, le représentant du marché public à la commission de réception des 100 bêtes n’a été nommé qu’un mois après leur livraison.
2. Des chèvres d’une qualité très douteuse
Pour des bêtes venues de si loin, et si chères payées, côté qualité ce n’est pas terrible : 28 bêtes sur 100 sont déjà mortes (22 sur 90 femelles, 6 sur 10boucs).
Plus inquiétant encore, 14 femelles sont stériles, 67 sur 93 (soit 72%) des chevrons nés dans le centre sont déjà morts. Et pourtant, par le passé, les chèvres de race alpine en provenance de France s’adaptaient bien au climat du Burundi comme en a témoigné le projet caprin des années 80.
Avant leur importation, les responsables à la Direction de la Promotion des Productions Animales (DPPA) à Gitega estimaient la production laitière journalière par tête entre 4 et 6 litres. Mais, avec la première lactation, aucune bête ne dépasse un litre. Certaines sources tentent d’expliquer la forte mortalité et la faiblesse de la production laitière par le manque d’une alimentation appropriée. Mais les responsables du projet affirment que les bêtes ont toujours eu des concentrés et du trypsacum. Il avance plutôt l’hypothèse d’une combinaison de pathologies du pays de provenance et les maladies locales.
Un docteur vétérinaire balaie du revers de la main cette hypothèse. Selon lui, les services vétérinaires français -au cas où les chèvres auraient été achetées en France – car le doute est permis, et ceux des pays de transit (curieusement les chèvres n’ont pas voyagé directement sur le Burundi) n’auraient pas laissé voyager des bêtes malades.
En outre, par crainte d’être accusés de corruption, les responsables de la DPPA à Gitega ne les auraient pas réceptionnées. Le docteur vétérinaire met plutôt en doute la génétique de ces bêtes. « Ce n’est pas une pure race alpine », avance-t-il.
« 300 millions : prix de revient des 100 bêtes à l’arrivée à Vyegwa, soit 3 millions par tête».C’est la révélation de la directrice de la DPPA. Sceptique, un fonctionnaire ironise: «3 millions de nos francs par chèvre! A moins que depuis la France à l’aéroport de Kanombe au Rwanda les bêtes aient voyagé en première classe».
Mais la directrice de la DPPA affirme mordicus que ce prix est réaliste. « Ce sont des chèvres de bonne race alpine, des pur-sang dont la généalogie et la génétique sont attestées par un pedigree pour chaque bête », argumente-t-elle. Le tout nouveau responsable de la ferme exhibe avec plaisir les 100 fiches généalogiques à qui veut les consulter. Il montre surtout l’inscription « République française » sur le cachet de la société CAPGENES qui a vendu les caprins.
4. Surprise : la société CAPGENES n’a jamais livré de chèvres au Burundi !
Iwacu a vérifié le document de la société CAPGENES attestant la livraison des chèvres. A ma demande le directeur des Publications du Groupe de Presse, Antoine Kaburahe, est entré en contact avec CAPGENES. Lire le mail …
5. Le cachet d’un ministère qui n’existe pas en France
Curieux. Le tampon sur le document qui atteste la provenance des chèvres porte comme appellation « Ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation ». Sauf qu’après vérification, au moment de l’expédition de ces bêtes, en novembre 2012 donc, le ministère s’appelait : « Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt ».
Un itinéraire qui éveille la curiosité
Pourquoi les chèvres ont transité à l’aéroport de Kanombe et ont été embarquées dans des camions immatriculés au Rwanda pour leur livraison à Vyegwa? Comme si le chemin le plus court de la France à Vyerwa passe par Kigali. Bizarre…
Des questions sans réponses
Pour un projet d’une telle ampleur, c’est quand même 300 millions de Fb u en jeu, on est frappé par le peu de préparation. Les animaux ont été débarqués dans une ferme désaffectée, l’essentiel du matériel ayant été pillé pendant la crise.
C’est après leur l’installation que la ferme a commencé à planter du trypsacum et du pennisitum. Jusque très récemment, la ferme achetait encore le fourrage aux paysans des environs. Plus curieux encore, le responsable, Dieudonné Ndikumana, et un docteur vétérinaire n’ont été nommés pour le suivi des chèvres que le 10 septembre 2013, presqu’une année après leur livraison. Là aussi, ils ne sont pas des employés de la ferme à temps plein. Ils restent attachés à la DPAE Ngozi. C’est le taux élevé de mortalité qui aurait décidé le Ministère de tutelle à les nommer.
On a le droit de s’interroger sur la gestion d’un projet qui a mobilisé 500 millions de nos francs. Car à côté des 300 millions déboursés pour l’achat, 200 millions de francs burundais sont prévus pour l’alimentation des fameuses chèvres. Question : « Pourquoi ces fonds sont gérés depuis Gitega et non à la DPAE Ngozi quand certains travailleurs de la ferme prétendent que les bêtes meurent des suites d’une mauvaise alimentation? »
Pourquoi le ministère de tutelle a nommé un docteur vétérinaire et un responsable basés à Ngozi, mais la gestion des fonds restant toujours chasse gardée de la DPPA à Gitega ? Bizarre, très bizarre…
Monsieur mafaranga à raison,mais tous les régimes passés ont pillé les deniers public,mais pas de la même façon que le c n dd le fait,ces cndd ntaco batinya jusqu,a même vendre les lingots d,or de la réserve du pays,erega harivyo mutaramenya umunsi mwobimenye ntimwosubira kuvuga
Merci beaucoup Monsieur le journaliste. C’est une info très utile. Pour avoir plus, il faudrait demander à nos diplomates d’investiguer sur ce dossier pour plus de fiabilité. Diplomates du Burundi à Paris et au Rwanda, appuyés par la Cour anti-corruption qui devrait se saisir d’office du cas et de ce genre de cas en général.
Bishoboka gute ko ukuri kutamenyekana kandi iguhugu gifise inzego zibishinzwe, abazikoreramwo ari co bahemberwa? Un grand sens d’Etat est plus que nécessaire!!!!!
Je reconnais une des chevres qui apparait regulierement sur le toit d’une des buvettes a Gitega pour nous rappeler qu’elle existe malgre notre appetit!
A force de les manger sans pitie, nous finirons par succcomber de leur charme.
Zirye!
Les journalistes d’Iwacu je vois bien que vous savez ce que vous faites, je vous dirais et vous obligerais d’aller chez le meme mec pour la 2e fois, qu’il ne vous terrorise pas. Allez lui demander comment ce marche a ete donne et qui a fait ca. Aussi faites de recherches qui a debloque cette somme qui peut construire des centres de sante ou Ecoles, c’est honteux au Burundi. Aussi, appelez les Societes civiles pour les investigations plus deep pour savoir la realite. Il faut que chaque personne involved in this Crime soit arrete, car de telle gens sont de vrais Criminels. Merci
La ministre et ses colabos ne sont pas a la hauteur de leur tache. Il faut leur trouver les places qui leur conviennent. Il n y a pas longtemps c’etait les vaches et maintenant les chevres, bientot le consommateur risque d’y trouver son tour.
« Il (le Secretaire Permanent au Ministere des Finances) a menace: « Quel droit ont les journalistes de mener des investigations? »:
1. J’espere quand meme que la Constitution de la Republique du Burundi reconnait le droit du citoyen burundais a etre informe et que la loi de la presse au Burundi reconnait le journalisme d’investigation.
2. Au niveau continental, le Prix Norbert Zongo du Journalisme d’Investigation en est deja a sa 5e edition.
« En rappel, le Prix Norbert Zongo du Journalisme d’Investigation est un prix d’excellence cree par le Centre National de presse Norbert Zongo en memoire du journaliste et directeur de publication de l’hebdomadaire « L’Independant » assassin le 13 decembre 1998 sur la route de Sapouy, au Burkina Faso… »
(voir « Afrique: Prix Norbert Zongo du Journalisme d’Investigation, edition 2013 », http://fr.allafrica.com, 1 octobre 2013).
Merci.
Ces betes vont subir le meme sort qu’ont subi les chiens policiers!
Ewe rutovu nord uraturembeje. Maintenant les chevres en premiere classe. Izo ntungwa dukwiye kuzitegurira igikorane muri stade ku mwumba tukazisengera kugirango ntizihone zose. La question est que ico gikorane kizodutwara comme budget au moins 500 millions aussi. Bene Nyaburunga (hutu, tutsi, et twa) mutaviriye hasi rimwe igihugu kirabajanye mu manga. Hari akagwi kagira kabafukame mu nda pendant des decenies attention attention attention.
Si l’on doit livrer les chèvres à Vyegwa ( c’est bien le Nord du Burundi?) depuis la France, c’est préférable de passer par Kigali et faire le reste du trajet en camion: les routes sont bonnes et le trajet moins pénible . Ceci est vraie et justifiable mais faut-il que les chèvres ne soient pas achetées au Rwanda et livrées par les rwandais depuis le Rwanda.
Dans tous les cas, bonjour « tolérance zéro » chère au Pasteur Nkuru
J’espère que ce n’est pas un « Karikera » que je connais qui s’exprimerait en ce français aussi piteux!!!
D’un autre côté, j’estime que la place de cette brave dame n’est pas au DPPA mais qu’il faut plutôt la conduire à MPIMBA dans l’urgence. C’est une catastrophe de dire qu’une chèvre, de pur sang soit-elle, puisse coûter trois millions de nos francs!!! Quant au transit par Kigali et la suite du chemin par la route, c’était juste pour vous prouver que vous êtes tellement naïfs que vous ne savez même pas vous interroger sur des faits aussi flagrants tels que cette itinéraire.
Tout simplement je dis bravo a ce courageux journaliste d’Iwacu! Franchement, des enquetes pareilles sont le seul espoir qui nous reste pour eclairer l’opinion nationale et surtout internationale sur ces malversations qui depassent l’entendement. Avant, je me demandais pourquoi c’est toujours l’Olucome et son infatiguable Rufyiri qui est le seul a nour eclairer sur les pratiques mafieuses de ces vautours alors que vous les journalistes vous etes les mieux indiques pour faire ce genre d’enquete. Aujourd’hui vous venez de montrer de quoi vous en etes capables et nous lecteurs et lectrices ne faisons que vous encourager a aller toujours de l’avant. J’espere aussi que d’autres journalistes suivront votre exemple pour qu’enfin, votre travail journalistique soit apprecie de tous.
Il y a des REGIMES et des régimes. Faut plus comparer l’incomparable. Qu’est-ce qu’on ne verra pas dans ce pays? Ces Bagumyabanga font tout même retirer la merde des toilettes pour l’enduire sur les cases des autres partis politiques! Qu’est-ce qui leur reste à oser?
Muta ni vyiza ko tumenya kuvugisha ukuri.Nivyo ko ibitagendaneza bitabuze ariko se ntanakimwe Abagumyabanga bashoboy gukora mu gihugu cacu? Gerageza kuvuga uko ubona ibintu ureka gukonza urugero.
Peter ne peut même pas décider pour ces chétives chèvres qu’on a améné chez lui à Mwumba. Le pays manquent des décideurs et on veut que l’anarchie aille jusqu’en 2025.Cette dame de la DPPA niyaba yarashize icicumi muri caisse ya CNDD FDD ntaco bazomugira. Les gens qui s’aventurent à présenter des faux documents doivent savoir qu’actuellement avec les TICs tout finit par se savoir.
Si je nohahera hohera abo ba DD n’abakozi babo bagura impene à 3 millions imwe imwe.
Quelle histoire au pays des moutons, on s’étonne encore des arnaques de ce style ?
Effectivement, monsieur Seguin, vous êtes le Mouton le plus avancé dont vous en avez l’air et la couleur. Vous insultez, enfantin, votre mère-patrie dont vous oubliez le père, et qui vous ont donné le droit à vos divagations. Vous jetez discrédits et anathèmes au lieu de faire même le moindre effort ne fut-ce pour essayer de comprendre.
C’est évident que le journaliste a eu peur, et il a été terriblement peureux d’aller investiguer à Kanombe au Rwanda. Il souffle cependant une adresse importante : Le directeur des Publications Antoine Kaburahe a en fait adressé une lettre de demande d’information à la Société CAPGENES dont le Secrétariat a répondu sèchement : « Notre société CARPENS ne vend pas des animaux vivants, nous commercialisons de la semence de boucs reproducteurs ». Essayez de lire et de comprendre, mais je ne fais que citer :
« De : ACCUEIL CAPGENES
A : Antoine Kaburahe
RE : Demande d’infos
Bonjour Monsieur,
Notre société CARPENS ne vend pas des animaux vivants, nous commercialisons de la semence de boucs reproducteurs ;
Je me permets de vous transmettre en fichiers joints :
– les fiches races Alpine et Saanen
– les coordonnées des organismes vendant des reproducteurs caprins
– les coordonnées de notre partenaire export SERSIA.
Bonne réception.
Gaelle Hoden
Secrétariat
05 49 56 10 75 »
La société CAPGENES commercialise donc les mâles aux chèvres femelles, les « boucs reproducteurs. » D’où sont venues alors les femelles reproductrices !
Effectivement le bouc de la photo ressemble cruellement aux chèvres Alpines de CAPGENES. Mais il a la « poilure » diaboliquement hérissée !
Ce sont »Les chevres de Monsieur Seguin! ».
Et ce sont ces gens la qui veulent un nieme mandat pour precipiter et enfoncer de plus notre pays dans un precipice! Que Dieu sauve ce peuple car nous en avons marre de ces loups qui s’habillent en peaux de moutons! Ils nous endorment par des prieres auxquelles ils ne croient pas eux-memes et profitent de notre naivete pour piller le dernier denier qui se trouve encore dans le tresor public, haro!
Battez-leur alors en 2015!
Cher Journaliste, auteur de cet article, veuillez vérifier cet paragraphe suivant de votre texte:
« Le journaliste d’Iwacu a rencontré le Secrétaire Permanent au ministère des Finances dans son bureau pour lui demander si la passation du marché a été régulière. Le monsieur n’a pas été accueillant. Il a même menacé: « Quel droit ont les journalistes de mener des investigations? Il y a des services de l’Etat chargés de cela » m’a-t-il apostrophé. »
Sous réserve d’un changement très récent, si vous parlez du Ministère ayant les finances dans ses attribution au Burundi, le Secrétaire permanent est une dame pas un monsieur. Soit c’est un lapsus, soit vous avez fait une confusion.
Pour le reste de l’article, je respecte vos investigation et merci beaucoup pour les informations assez riches.
Si réellemnt ce sont ces chèvres que je vois sur la photo, c’est honteux! Les chèvres de race alpine qui étaient au Projet Caprin dans les années 80 ne sont pas comme ça. C’était des chèvres de grande taille. Sans nul doute qu’il se cache derrière cette affaire une corruption terrible. Mais que fait l’inspection générale de l’Etat? Qu’attend le Parquet général près la cour anti-corruption pour se sasir?
Anonyme, il faut quand meme reconnaitre que parmi ces chevres il y en a qui sont « plus alpines que d’autres ». Amavya mbona sur la photo ngira naya race amelioree tout au moins!
Voila ce qui fait « la joie et le bonheur des gens de Ngozi « . Je defie que si c’etait a Rutovu (Sud) des tetes auraient meme tombees, mais a l’autre Rutovu du Nord, des primes vont tomber en encouragement a cette honte bue. Je suis pas nostalgique des regimes du Sud passes mais suis decus par l’actuel. Meme devant la porte du numero UN! Non quand meme
Mr Runyota, est-ce que tu connais déjà l’origine de la Directrice de cette fameuse DPPA de Gitega qui est dans cette affaire? L’aurait-elle fait parce qu’est de Ngozi? Là tu exagères parce que tous les citoyens de « Rutovu Nord » ne sont pas malhonnetes. Tout simplement tu es nostalgique du passé.
JE SUIS VRAIMENT HONTEUX AVEC C EST CHÈVRE QUE JE VOIS SUR LES IMAGES .EST CE QUE LES DOCUMENTS D EXPORTATION SONT RÉELLEMENT VRAI ?UN D OUTRE TERME ELLE DÉTAILLÉ LES FRAIS DE TRANSPORT S DE FRANCE A BUJUMBURA . EST CE GROUPE DES QUI FAIT TOUTE LA FORMALITÉ ILS CONSTATE LA VALEUR DE Trois MILLION PAR TÊTE D UN CHÈVRE DEVANT LES PEUPLE BURUNDAISE , MEME UN ENFANT IL VOIT QU IL Y A LA CORRUPTION DEDANS ET CA DEVIENT UN PROVERBE
Tuma ambassadeur ari i Paris aze aje kuraba iyo société abahe rapport !!!! Ntabambanga amatwi afise ?
Ariko Runyota na Mugamba hari ico nobakosora :Rutovu Nord et Rutovu Sud sont et ont été toutes marquées par la productions des hommes et femmes corrompus à la seule différence que sous le règne de Rutovu Nord, la presse et la société civile s’exprime plus librementSouvenez-vous des avions achetés en URSS pendant le conflit et qui n’ont jamais quitté le sol(urazi kunyuruza umuheto urugamba rukanvye!!!), souvenez-vous de l’autre Ministre des TPE qui a fait goudronner la route privée sur sa colline natale et qu’il fait vite couvrir de terre quand il a appris que le Président allait se rendre compte du méfait.Le Président a-t-il été myope pour ne pas avoir sanctionné le fautif? Bref raba autour de vous et dites-vous ko Akari mu Mpne ni ko kari no mu Ntama (tout au-moins aujourd’hui umunyezamu w’izo hene zo mu Vyegwa n’a pas été recruté aux fins fonds de Rutovu Sud) et trouvons ensemble des solutions à ces fléaux socio-économiques