Il faut la prorogation de la campagne de sensibilisation pour mettre fin au phénomène des enfants en situation de rue. C’est ce que demande Jacques Nshimirimana, président de la Fédération des organisations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi (Fenadeb). Il s’est exprimé ce lundi 18 décembre, à moins de deux semaines du 31 décembre, date butoir.
Ce défenseur des droits de l’enfant craint que les autorités n’usent de la force. Il les appelle à privilégier l’entente. C’est une recommandation, soutient-il, d’une retraite faite à Gatumba. «L’utilisation de la force risque de faire reculer le pays en matière de défense des droits de l’enfant ».
D’après M. Nshimirimana, cette retraite préconisait notamment la création des centres d’accueil au niveau des provinces. Ils devaient y bénéficier de la rééducation avant leur réinsertion dans leurs familles. «Cela n’a pas eu lieu», déplore-t-il.
Le président de la Fenadeb réitère sa coopération tant que les autorités n’utilisent pas la force.
Il faut les appeler des « sans-abri » ou des SDF (sans domicile fixe) comme ailleurs. C’est plus clair.