Lundi 23 décembre 2024

Société

Des centaines de cartons de jus non certifiés saisis par le BBN

13/04/2018 Commentaires fermés sur Des centaines de cartons de jus non certifiés saisis par le BBN
Des centaines de cartons de jus non certifiés saisis par le BBN
Des cartons de jus saisis par les agents du BBN au marché Cotebu

Juice vivaqua, Coriandre gingembre, Raha tangawizi, Girubuzima gingembre, Umuhimu tangawizi, Marakouca, Hozagara urwarwa rw’iwanyu, entre autres jus non certifiés saisis au marché Cotebu.
C’était ce jeudi 12 avril, lors d’une opération menée par le Bureau burundais de normalisation et contrôle de la qualité (BBN) en collaboration avec la Police nationale.

Selon Claude Nikwigize, directeur-adjoint chargé de la supervision du service technique au BBN, sa société avait des informations faisant état de la vente sur le marché du jus non certifié. Ce dernier est connu sous le nom de «Heavy mango».

«Après vérification, nous avons constaté une tricherie. Sur certaines bouteilles, ils ont mis une marque de certification de la Tanzanie et sur d’autres, celle du Kenya».
Ainsi, les responsables du BBN ont contacté les bureaux de normalisation de ces deux pays. Ceux-ci s’en lavent les mains : «Ce jus n’est reconnu dans aucun des deux pays».

Dans ce contexte, le BBN a décidé de se rendre sur place pour s’enquérir de cette situation. M. Nikwigize assure avoir trouvé d’autres produits qui ne remplissent pas les normes. «Ces produits seront détruits».

En outre, le BBN poursuivra sa campagne de chasse aux produits non certifiés dans tous les marchés, magasins, etc. Il appelle les commerçants et consommateurs à vérifier, avant tout achat, la certification du BBN sur tous les produits en vente. Et de confier que les commerçants peuvent récupérer une liste des produits certifiés au BBN.

Les commerçants rencontrés à ce marché n’en reviennent pas. Ils soutiennent être victimes d’une injustice : «Nous ne sommes pas des fabricants de ces produits, le BBN devrait s’en prendre à nos fournisseurs». Et de demander que les fabricants sans autorisation soient arrêtés : «Ils nous avaient assurés de la certification de leurs produits».

Une vendeuse de ces boissons déplore un manque à gagner de 150 boîtes de jus. «Ils auraient dû nous signaler que les boissons en vente ne sont pas autorisées par la loi». Elle réclame que les produits saisis leur soient remis.

La même opération s’est déroulée au marché «Bujumbura city Market» communément appelé ’’Chez Sion’’.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Que la compétition politique soit ouverte

Il y a deux mois, Iwacu a réalisé une analyse de l’ambiance politique avant les élections de 2020 et celles à venir en 2025. Il apparaît que la voix de l’opposition est presque éteinte. Il n’y a vraiment pas de (…)

Online Users

Total 1 840 users online