Presque un mois et demi après le début des manifestations dans la capitale burundaise, les hôpitaux ne désemplissent pas. Le centre hospitalo-universitaire de Kamenge compte une quinzaine de blessés hospitalisés dans le service de chirurgie et cinq aux soins intensifs.
Un responsable au service de la réanimation, indique sous anonymat, que quatre ont été blessés par balle, un par éclats de grenade, y ont été transportés en début de la semaine passée. « Ils viennent des quartiers nord plus touchés par ces manifs, notamment Buterere, Cibitoke, Ngagara et Kinama. »
La plupart de ces blessés, précise Dr Léonard Bivahagumye, directeur adjoint des soins de l’hôpital Roi Khaled, sont traités en soins ambulatoires.
Les frais sont pris en charge par Caritas et MSF Belgique
Selon toujours Dr Bivahagumye, ces malades sont déposés à l’hôpital soit par les volontaires de la Croix-Rouge, la police ou bien des proches des victimes. Les frais des malades ambulants sont pris en charge par l’ONG Caritas Burundi alors que les hospitalisés sont assistés par Médecins sans frontière Belgique. Cette ONG s’occupe également de l’achat de médicaments, du paiement des prestations et de la ration alimentaire journalière (midi et soir) du malade. Ce que confirment les blessés.
Cependant, certains blessés se plaignent car ils sont obligés de rester cloué au lit, alors qu’ils ont des familles à entretenir. C’est le cas de M.N., père de sept enfants. Ce chauffeur de bus dont le tibia a été brisé par des éclats de grenade confie que ce n’est pas pour demain qu’il va quitter l’hôpital. Son épouse ne peut pas à elle seule subvenir aux besoins de toute la famille. Très remonté, il confie qu’il ne participait même aux manifestations : « Des Imbonerakure nous ont attaqués, alors que j’étais avec des amis en train de causer. A cause d’eux, ma famille vit dans la précarité. »
« Ils viennent des quartiers nord plus touchés par ces manifs, notamment Buterere, Cibitoke, Ngagara et Kinama. », extrait incorrect Monsieur le journalmiste en la personne de Rénovat, pourquoi vous voulais forcer Kinama dans la liste des quartiers concernés par les manifestations?
J’espère que la CPI sera mise à contribution car plus de 40 jeunes tués pour rien et pas moins de 500 manifestants blessés pour la défense de la dignité des Burundais méritent que la CPI s’intéresse à leur sort.
Tu as de la chance , il fallait mourir. Voila tu accuse imbonerakure alors que c’est faux. je t’ai vu dans les manifestants. c’est l’un de tes ami qui a lancée cette grenade je l’ai vue a mes propres yeux: donc n’accuse pas les imbonerakure.