Les conducteurs de taxi-vélos ont dû barrer la route au niveau du Musée vivant ce samedi 28 mars 2015 vers 14 heures pour exiger leur per diem. C’était juste après avoir pris part à une ’’manifestation pour soutenir la paix’’ organisée par le CNDD-FDD.
Le siège a duré presque une heure. La circulation était paralysée. De longues files de voitures, de camions, de minibus et même de cortèges de mariage commençaient à s’allonger. Et c’est la Police qui a dégagé cet axe en confisquant une vingtaine de vélos, leur gagne-pain. Ces conducteurs de taxi-vélos étaient montés sur leurs grands chevaux. Ils ont même improvisé des slogans pour réclamer leur argent.
Ils étaient très remontés contre les représentants de leur association, SOTAVEBU. Ils les soupçonnaient de vouloir détourner leur per diem. Ils ne voulaient pas entendre leurs explications. «Tout ce que nous voulons, c’est nos 3.8OO Fbu», vocifère un de ces insurgés. «Nous avons été mobilisés depuis l’aube et voilà il est presque 16 heures et nous n’avons pas encore perçu l’argent promis alors que nous voyons que les poches des délégués de la SOTAVEBU sont bien garnies. Elles sont bombées, ça se voit », s’indigne-t-il.
Quand la situation s’est calmée, les vélos confisqués par la Police ont été remis à leurs propriétaires mais une autre question s’est posé : ils ne s’entendaient pas sur la procédure de distribution de leur allocation. Le premier groupe brandissait les listes établies avant la manifestation au moment où un autre camp soutenu par les délégués de la SOTAVEBU proposait le paiement de chaque conducteur de taxi-vélo individuellement. Ils ont failli en venir aux mains. Il a fallu l’intervention de quelques officiers de la Police pour les départager. Et c’est vers 17 heures que chaque conducteur de taxi-vélo a eu son dû. Ils ont été regroupés selon leurs parkings.
Le temps des regrets
Ce qui est navrant, frustrant et révoltant, lance un autre conducteur de taxi-vélo, c’est que nous devons nous révolter et troubler l’ordre public pour que les organisateurs de ces manifestations nous donnent notre dû. «C’est ce qui s’est passé la dernière fois. Chaque fois, nous devons crier, nous révolter pour les organisateurs tiennent à leur promesse.»
La prochaine fois, raconte avec amertume un autre conducteur de taxi-vélo dans la commune de Kinindo, je réfléchirai deux fois avant tout engagement. Si je n’avais pas perdu mon temps dans cette manifestation qui ne requiert plus l’unanimité avec leurs dissensions, regrette-t-il, à l’heure qu’il est, j’aurai déjà eu le versement exigé de 3000 Fbu. J’aurai gagné un peu d’argent supplémentaire pour nourrir ma famille et mis de côté une autre petite somme comme épargne. «C’est dur, dur d’être taxi-vélo.»
« Qu’un criard de la capital vaut des centaines du Burundi profond ». ! Monsieur (ou Madame je ne sais pas) Gima, ce que tu crois est vrai, mais non seulement tu l’expliques de la pire des manières , mais aussi tu ne prends pas le temps pour contextualiser les choses. Sinon c’est vrai, ce que l’on appelle » pays utile » dans le politiquement incorrect, c’est le peuple, le Burundi profond pour rester dans le contexte. Mais n’oublie pas que pour chasser un dictateur, il y a des voix et des voies ; lis-moi bien; fixe mon regard ! Quand il est question des voix, le pays profond est un vrai rempart, en tout cas dans nos pays où la population est rurale à majorité. Mais quand on recourt aux (autres) voies, mon cher ami, t n’es pas connecté jusque sur internet pour ignorer que tout se joue dans les villes; tu es trop intellectuel pour ignorer ca ! Compaoré n’a pas été chassé par les villageois et autres va-nu pieds des villages de Dioulasso, mais par les désœuvrés et les étudiants de Ouaga ! Je dirais la même chose de Bourgiba ( bien vrai que là-bas la révolution est parti d’un village) , de Moubarak,…pour ne citer que les cas les moins pires ; sinon, j’allais même te citer le cas de Toumani Touré etc. Or, au Burundi, le fruit est même trop mûr, il ne peut que tomber ! Tu ne me crois pas? Demande aux vrais Bagumyabanga, donc ceux qui connaissent réellement le Parti et non ces troubadours dont les propos surgissement moins de leurs cœurs que de leurs ventres !
En un mot, si vous c0ntinuez à broyer le peuple tout en l’endormant avec des jerricans de l’urwarwa et des discours désuets et que vous comptez sur lui quand les villes seront en effervescences, je vous plains !
Vous êtes un homme mon cher!
Merci de supprimer mon récent commentaire et de le remplacer par celui-ci:
« Les conducteurs de taxi-vélos ont dû barrer la route au niveau du Musée vivant ce samedi 28 mars 2015 vers 14 heures pour exiger leur per diem. C’était juste après avoir pris part à une ’’manifestation pour soutenir la paix’’ organisée par le CNDD-FDD. »
Amakuru mutanga asigaye agoye itegera. Iyi ni opinion personnelle pas la Une.
Ariko bandanya uko niba mutabona kure
Urumva baza kubera amahera et non par conviction. Amahera y’umugambwe arasesagurwa.
Cela voudrait dire que les gens ne croient plus à ceux qui ont organisé la marche comme les artisans de la paix (abanyamahoro),..peace makers au pays de MWEZI GISABO.
J’aurais tout de même souhaité que vous nous mettiez une vidéo de cette marche pour la paix au Burundi organisée par le parti au commande.
Merci.
Hanyuma ngo barakomeye!!!
J’espère que les commentateurs surtout ceux vivants à l’étranger car totalement déconnectés de la réalité burundaise, se rendront maintenant compte que le CNDD FDD précisément la clique des bagumyabondo est tellement impopulaire et ce dans tous les couches sociales. Ils en sont eux-mêmes conscients car devant collecter des billets de banque pour rassembler une centaine de personnes, chose qu’on croyait jusqu’ici réservée aux seuls camps de Concilie, Jacques et Zedi feruzi (avant de retrouver la raison)
En persistant à enfoncer leur parti dans l’absurdité, ils rendent de plus en plus difficile la tache à Ndayicariye dans ses magouilles car ça ne lui sera pas facile de tricher afin de déclarer vainqueur l’Aigle qui a nettement perdu des ailes et qui doit acheter les participants aux meetings et autres rassemblement
L’initiative des frondeurs est la seule possibilité de sauver ce parti. A bon entendeur salut
Barundi namwe nimwirire iyo noti nakare niyo mwibwe.
@ Nzobandora
L’unique votre problème est que (faussement ) vous croyez comme toujours qu’un criard de la Capitale vaut des centaines de personnes du Burundi profond. Or désillusionnez-vous, le paysan qui a retrouvé la paix après les massacres orchestrés par les gouvrnants que tu connais, votera toujours le CNDD-FDD. Un homme, une voix. La tienne vaut comme celle de ma vieille tante sur la colline. En ces dix dernières années elle dort tranquillement dans sa maison grâce au CNDD-FDD. Et qui veut déclencher maintenant la guerre? Les éternels pêcheurs en eau trouble. Tes amis.
Gima we, donc le paysans a retrouvé la paix? Oui, celui qui l’en avait privée « continue-actuellement- la guerre par d’autres moyens ( comme safisha, la famine qui tue plus que ces machettes et massues….) ». Je ne pense pas que ces veilles mères qui pleurent les leurs chaque matin dans Bujumbura rural soient les mêmes paysans dont vous nous parlez. Et, comme vous raisonnez en rapport de force, vous devriez faire le tour de l’histoire récente pour vous rendre compte que Khadaffi, que je regrette malgré tout, avec la majorité de la Libye derrière, avait péri à une soi-disant révolte populaire de quelques centaines de Tripolitains. Ses frères de Syrte n’ont pas eu le temps de venir le secourir. Ces paysans que vous haranguez à coup de démagogie (tel tes fameux « massacres de ces gouvernements » au sujet desquels vous vous opposez pourtant à tout recours à la justice internationale, bizarre ça!!!!!) et dont on n’est même sur de contrôle, abarundi bagona bari maso, n’auront pas le temps de venir vous sauver quand un petit criard de la capitale va se lever contre. Et quand au moindre cri de M. Gabriel Rufyiri, c’est toute la présidence qui bouge les fesses, va promettre la baisse des prix du carburant et l’abandon de la taxe sur les appels téléphoniques, suspend la prise du contrôle de la parcelle de l’ex marché (que « ces gouvernements massacreurs » avaient construit mais malheureusement incendié par les héros sauveurs des paysans) etc, etc, etc…. et vous devriez vous poser la question sur le rapport de force que vous brandissez,. Vous comprendriez que ces criard prennent de plus en plus d’espace et mettre un peu d’eau dans votre vin. Curieusement, révolue est l’époque où on se croyait autorisé même à donner gratuitement les biens publics tels les Jets présidentiels!!! À vous entendre , on vous croirait sortir d’une caverne 🙂
« Qu’un criard de la capitl vaut des centaines du Burundi profond ». ! Monsieur (ou Madame je ne sais pas) Gima, ce que tu crois est vrai, mais non seulement tu l’expliques de la pire des manières , mais aussi tu ne prends pas le temps pour contextualiser les choses. Sinon c’est vrai, ce que l’on appelle » pays utile » dans le politiquement incorect, c’est le peuple, le Burundi profond pour rester dans le context. Mais n’oublie pas que pour chasser un dictateur, il y a des voix et des voies ; lis-moi bien; fixe mon regard ! Quand il est question des voix, le pays profond est un vrai rempart, en tout cas dans nos pays où la population est rurale à majorité. Mais quand on recourt aux (autres) voies, mon cher ami, t n’es pas connecté jusque sur internet pour ignorer que tout se joue dans les villes; tu es trop intellectuel pour ignorer ca ! Compaoré n’a pas été chassé par les villageois et autres va-nu pieds des villages de Dioulasso, mais par les désoeuvrés et les étudiants de Ouaga ! Je dirais la même chose de Bourgiba ( bien vrai que là-bas la révolution est parti d’un village) , de Moubarak,…pour ne citer que les cas les moins pires ; sinon, j’allais même te citer le cas de Toumani Touré etc. Or, au Burundi, le fruit est même trop mûr, il ne peut que tomber ! Tu ne me crois pas? Demande aux vrais Bagumyabanga, donc ceux qui connaissent réellement le Parti et non ces troubadours dont les propos surgissemnt moins de leurs coeurs que de leurs ventres !
En un mot, si vous c0ntinuez à broyer le peuple tout en l’endormissant avec des jéricans de l’urwarwa et des discours désuets et que vous comptez sur lui quand les villes seront en effervescences, je vous plains !
Gima,
Tu rêve mon ami,
A l’intérieur du pays ils sont mobilisés par l’igitsure des imbonerakure et administratifs mais soit sur le jour J ça ne fonctionnera pas.
La faim et le bâton que toi et tes amis voleurs des caisses de l’Etat mwabashizemwo barabibona et si tu savais ce qu’ils disent dès votre départ après avoir reçus des risibles quantités de pagnes riz et haricot bitabamarira imisi ibiri. Sur le règne de tes amis on en gardera la médaille d’or au classement des pays pauvres (un record à votre crédit), les assassinats de la population que vous disiez défendre dans la rébellion, l’arrachement de cultures visant le développement de la population (y compris les imbonerakure), sans oublier les incendies des marchés.
Voici la réalité du pays que tu le veuille ou pas (ça te regarde) et vos plans de déstabiliser le pays pour forcer ce troisième mandat sont grâce à Dieu demasqués au stade embryonnaire et le dernier en date les planifications à l’intérieur du campus de Mutanga.
Déprimé va!!!
Ne confondez pas la victoire par les urnes avec la victoire pour la paix. Quant Pilate a demandé aux badauds (présents ) s’il fallait relâcher Jésus ou Barba, ces derniers ont réclamé la libération de Barba et la crucifixion de Jésus. Vous n’allez pas me dire qu’ils avaient raison car ils étaient nombreux même s’ils nourrissaient une certaine haine contre Jésus!
Les organisateurs de cette manifestation ne sont ils pas en train de tâter le terrain en agissant de la sorte pour voir la reaction de la population a l’approche des elections?
Une chose est sure: la paix ne s’achete pas.
Ko mutumvaaa! Reka babanyare!! Aho mwovuga ko mutarabona ko mukoreshwa mu vyo mudatahura?
Quelqu’un pourrait-il m’expliquer de quoi il s’agit réellement!
MIZA
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On est trahi que par les siens !!!
http://burundinews.free.fr/actualites/nkuruntare6.html
@Mr ou Mme MIZA.
C’est quoi la trahison?
Faut-il être solidaire dans tout?,: c’est à dire le bien et le mal.
Je note de quelque part,…comprendra celui ou celle qui peut ou qui sait:
« Muri umuryango mwiza kuko mubuzanya gukora ibibi, mukagirana inama zo gukora ivyiza no kwihangana mungorane muhura nazo »