Les membres de la société civile et des partis de l’opposition dénoncent des assassinats et autres intimidations. Un phénomène nouveau : des femmes de certains dignitaires sont dans le collimateur. Iwacu revient sur les cas les plus récents.
Dimanche, 15 mars, Annonciate Haberisoni, épouse d’Agathon Rwasa, le leader historique des Fnl a échappé miraculeusement à la mort. Alors qu’elle était dans un salon de coiffure pour dames dit « Chez 21 », dans le quartier asiatique, à Bujumbura, tout près de la Galerie « Cœur d’Afrique », en face du ‘’ Petit Suisse’’, un homme armé d’un pistolet s’y introduit. C’est autour de 16 h 30. Il tire deux balles sur elle mais, miraculeusement, le coiffeur repousse l’épouse de M. Rwasa et tombe par terre. Elle est touchée légèrement au niveau de la tête. Les témoins sur place racontent qu’après le forfait, le bourreau est parti à bord d’une voiture de type Prado, aux vitres fumées, sous la couverture des policiers qui étaient aux environs.
Tous ceux qui ont assisté à cette scène évoquent la complicité de ces policiers. Car, précise un d’entre eux, « si ces policiers avaient l’intention d’arrêter le criminel, il ne pouvait pas s’échapper ». Quelques jeunes ont essayé de courir derrière lui mais les policiers ont tiré en l’air. « Nous avons été pris de panique », ont témoigné les jeunes. L’épouse de Rwasa est alors directement transportée à l’Hôpital Bumerec de Bujumbura où son mari déclare à la presse que la vie de sa femme n’est pas en danger.
Dans la soirée, beaucoup de jeunes pro-Rwasa arrivent sur les lieux. Certains d’entre eux affirment que c’est pour assurer la sécurité des lieux afin que l’assassin ne s’y introduise pas pour l’achever. A l’exception des hauts gradés, aucune autre personne n’est autorisée d’y entrer avec arme.
Sur place, aux environs de 18 h 30, des politiciens comme le député Charles Nditije, président de l’Uprona non reconnu par le ministère de l’Intérieur, Bernard Busokoza, l’ancien 1er vice-président de la République, Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome arrivent également sur les lieux.
Une autre femme visée
Samedi, 28 février, autour de 19 heures, honorable Spés Niyonkuru, épouse du Général Godefroid Niyombare a failli être fusillée, au centre-ville de Bujumbura. Et cela quelques jours après la destitution de son mari à la tête du service national des renseignements (Snr).
Selon sa description des faits, Mme Niyonkuru affirme avoir vu deux véhicules qui la suivaient, une de marque Jeep et une autre Toyota modèle TI. Alors qu’une de ces voitures l’avait dépassée pour s’intercaler devant elle, elle a eu le reflexe d’aller se réfugier dans une alimentation du centre-ville. Selon les témoins sur place, n’eût-été l’intervention d’un haut gradé de la police, elle n’aurait pas échappé à cette attaque.
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Kinama : un pro Rwasa assassiné
Alphonse Mpawenimana, un commerçant, a été tué à bout portant par Elhud Ndagijimana, un lieutenant de l’armée, dans la matinée de ce mardi 17 mars au quartier Carama. Sa famille ainsi que ses proches parlent d’un assassinat politique. Le porte-parole de l’armée demande une enquête.
Les faits se sont produits vers 4 heures du matin. Selon Charlotte Uwimana, l’épouse de la victime. Elle et son mari attendaient leur bus devant la maison du militaire : « Ce bus arrivait souvent vers 4 h 20 et nous l’attendions tranquillement. Mon mari s’est assis sur une fondation près d’un kiosque jouxtant la clôture de la maison du lieutenant Elhud Ndagijimana. »
Le militaire, confie la jeune veuve, est sorti en slip et tee-shirt, avec une arme de type Kalachnikov et a tiré deux balles au niveau des parties génitales de son mari. Celui-ci s’est couché par terre : « Mon mari lui a juste demandé pourquoi il lui tire dessus alors qu’ils sont voisins et n’a plus dit un mot. L’autre a répondu qu’il venait d’éliminer un ennemi. »
Charlotte Uwimana se souvient qu’elle a crié et appelait au secours : « Lorsque des voisins sont arrivés, le militaire leur a dit qu’il nous avait pris pour des bandits.» Ce qui est impossible aux yeux de Charlotte Uwimana. Selon l’épouse de la victime, le lieutenant Elhud Ndagijimana ne pouvait pas ignorer que le bus les prenait au même endroit tous les jours.
Pire, après son forfait, Elhud Ndagijimana a dit aux personnes présentes de chercher un véhicule pour amener la victime à l’hôpital : « Si vous ne vous pressez pas, il va se vider de tout son sang », a-t-il ricané. Le bus est arrivé dix minutes après et a transporté la victime à l’hôpital Roi Khaled. La victime était morte sur place.
« C’était un grand mobilisateur politique »
Très remontée, la population a commencé à jeter des pierres vers la maison d’Elhud Ndagijimana qui s’était retranché à l’intérieur avec toute sa famille. Une armada de policiers et militaires lourdement armée est arrivée sur place vers 8 heures et a évacué le militaire, sa femme, ses enfants et leur bonne. La maison est actuellement gardée par huit policiers.
Pour les voisins de la victime, il ne fait aucun doute qu’Alphonse Mpawenimana est mort à cause de son appartenance politique. « Il était membre du Fnl-pro Agathon Rwasa à Kinama et un grand mobilisateur politique », affirme l’un de ses amis sous anonymat. La même source indique que ce lieutenant avait déjà commis un crime semblable dans la commune urbaine de Kanyosha.
Propos confirmés par Agathon Rwasa, leader historique des Fnl. D’après lui, la victime est membre des Fnl depuis le maquis : « Il a continué sa lutte politique en travaillant au sein de la cellule des Fnl à Kinama en tant que mobilisateur politique. »
Et d’affirmer que son assassinat rentre dans la suite d’un plan macabre de tuer tous les leaders politiques de l’opposition et de la société civile : « Ce plan existe et a commencé avec la distribution d’armes auprès des Imbonerakure. On l’a vu avec l’attaque de Cibitoke où ces jeunes avaient des armes à feu. » A l’heure où on parle, insiste-t-il, ces Imbonerakure patrouillent, armés, au vu et au su de tous à Maramvya dans la commune Mutimbuzi.
« Gardons le calme et ne portons pas de jugement »
Pour lui, l’heure est grave et Pierre Nkurunziza doit montrer qu’il est réellement président de la République en donnant des ordres clairs pour que la sécurité de tous soit assurée. Sinon, prévient M. Rwasa, le président en répondra devant la justice Internationale si l’innommable se produit au Burundi: « Il ne pourra pas dire qu’il ne savait pas. »
Contacté, le colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de la force de défense nationale invite tout le monde à garder son calme et à ne pas s’empresser à porter des jugements. Selon lui, le lieutenant avait été cambriolé à deux reprises, ce qui peut laisser croire qu’il a pris la victime pour un voleur.
A ceux qui disent que le lieutenant est un récidiviste et qu’il a commis un crime pareil à Kanyosha, le porte-parole de l’armée parle d’une intoxication : « Il n’a jamais habité Kanyosha. Il habitait à Mutanga nord puis à Carama. »
Iwacu a contacté le porte-parole de la police pour connaître la suite réservée à cette affaire sans succès. Mais des sources policières nous ont confié sous anonymat que les deux parties seront entendues pour trancher si le militaire sera inculpé ou pas.
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Peur également sur Buterere
Les membres des partis politiques d’opposition ne passent plus la nuit dans leurs ménages depuis le 16 mars dernier par peur d’être tués. L’administration parle des rumeurs sans fondement.
Sans ambages, D.A., un membre du Msd indique que la vie est devenue invivable pour les membres des partis politiques de l’opposition : « Nous sommes surveillés nuit et jour et nous craignons pour notre sécurité. »
Tout remonte, confie-t-il, à samedi 14 mars 2015. Au lendemain des cérémonies d’ouverture de leur permanence dans la localité de Nyarumanga fortement habitée par la communauté Twa, les locaux de cette permanence sont vandalisés.
Du sang est versé sur les murs et les portes. Des croix y sont tracées. Trois sympathisants du Msd de la communauté Twa sont blessés. Une femme est violée. Elle est transportée au centre Seruka pour des soins et une assistance psychologique.
Lundi 16 mars 2015. De nouveaux visages de policiers patrouillent à partir de 20 heures. Ils demandent aux différents commerçants de fermer. D’autres informations font état d’une réunion qui se tient chez Clément Manirakiza, président du Cndd-fdd à Buterere et d’un agent du Snr communément appelé Kazungu qui circule au même moment.
« Certains veillent avec des lances voire des machettes… »
Vers 23 heures, cet agent arrête un jeune homme à vélo. Sa bicyclette et le téléphone sont confisqués. Le jeune homme est embarqué.
La tension atteint alors son paroxysme. Les sympathisants du Msd et du Fnl décident tous de ne pas passer la nuit à l’intérieur de leurs maisons : « Nous avons quitté nos maisons. Seuls les femmes et les enfants y ont passé la nuit. »
Samuel Ndikumana, chef de quartier de Kiyange 2 est informé de cette tension mais tranquillise en leur promettant une réunion le lendemain pour rassurer tout le monde. « Cette réunion n’a pas encore eu lieu », s’étonne A.M, un sympathisant pro-Rwasa.
Mardi 17 mars 2015. Un certain Kizemba, un Imbonerakure confie à des membres de l’opposition qu’il y a un plan de les tuer : « C’était vers 18 heures et Kizemba nous a dit en Kirundi « Turabakorerako rino joro n’urutonde rurazwi : On va s’occuper de vous cette nuit et la liste est connue). »
Depuis, ces sympathisants des partis politiques de l’opposition ne passent plus la nuit chez eux : « Certains veillent avec des lances voire des machettes et d’autres armes blanches pour leur sécurité », confie un membre du Msd qui a requis l’anonymat.
« Des rumeurs sans fondement… »
Tous pointent du doigt Clément Manirakiza, comme étant la source de cette tension avec la complicité des agents de la police : « Il ne fait aucun doute que c’est lui qui a ordonné l’attaque des Imbonerakure à la permanence du Msd. »
Interrogé, Clément Manirakiza, rejette toutes ces accusations et estime qu’elles sont sans fondement. Et pour cause, explique-t-il, il est président du Cndd-fdd le jour et non pas la nuit : « Ce qui se passe la nuit relève de la compétence de l’administration et de la police. » Et de plus : « S’il y a un Imbonerakure qui a participé au vandalisme de cette permanence, il doit être poursuivi individuellement. »
Concernant la réunion qui se serait tenue chez lui, là aussi, M. Manirakiza parle de rumeurs : « Ma maison est de 6 mètres carré. Où tiendrais-je une telle réunion ? » Pour lui, ceux qui répandent ces informations veulent tout simplement salir son nom.
Contactée, Pauline Ruratotoye, administrateur communal de Buterere indique ne pas être au courant de cette situation. « Je n’ai eu aucun rapport allant dans ce sens », a-t-elle conclu.
Pierre Claver Mbonimpa : « La peur se généralise »
Le président de l’Aprodh constate que les signes d’une violence sont visibles à Bujumbura et à l’intérieur du pays : «Les gens sont intimidés ou agressés et certains commencent à fuir, surtout au nord du pays. » Pour lui, la distribution des armes aux jeunes empire la situation. Pierre Claver Mbonimpa précise que des listes de personnes qui seront assassinées ont été déjà élaborées. Il donne l’exemple de Pacifique Nininahazwe, Agathon Rwasa, Margueritte Barankitse, Léonce Ngendakumana, Bob Rugurika et lui-même. Et pour que ce plan macabre réussisse, Pierre Claver Mbonimpa révèle que certains étrangers sont au Burundi pour liquider ces opposants et membres de la société civile cités. «Le cas le plus récent est celui de l’épouse d’Agathon Rwasa car à défaut de cet opposant politique, on s’est attaqué à sa femme», soutient Mbonimpa. Il rappelle également que des inconnus sont allés au domicile de Pacifique Nininahazwe pour intimider sa famille : «Nous avons quelques informations sur ces malfaiteurs. Mais si on les dénonce, ceux qui devraient les arrêter vont plutôt se retourner contre nous car l’impunité gangrène notre pays. » Le président de l’Aprodh estime que toutes ces violences sont liées au probable 3ème mandat du président de la République.
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Analyse
Tout ceci n’augure rien de bon
Les positions sont de plus en plus claires par rapport à un troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Une partie du Cndd-Fdd vient de se rendre compte que le président de la République n’est soutenu par aucune organisation internationale, ni aucune autorité régionale, en tout cas pas officiellement.
A l’intérieur même du Cndd-Fdd, il existe deux fractions : une pour et une autre opposée à un autre mandat du président Nkurunziza. La deuxième semble prendre du poids puisqu’elle parvient à désorganiser le fonctionnement normal du Cndd-Fdd. Cela a pour conséquence, pour la première, de se rendre compte que la partie est dure et loin d’être gagnée, et qu’il faut avoir recours à d’autres ressources. Notamment la violence qui est utilisée pour faire taire les opposants possibles, surtout contre le troisième mandat, et les éventuels candidats aux élections de 2015.
Aujourd’hui, l’élimination physique des « opposants » paraît trop osée, malgré certaines déclarations, puisque le monde semble avoir les yeux braqués sur le Burundi. Mais elle n’est cependant pas à exclure. « Lorsque le pouvoir est acculé dans ses derniers retranchements, il semble perdre le raisonnement rationnel et il peut recourir à la violence. Non pas peut-être pour éliminer tout le monde, mais s’attaquer à quelques personnes pour intimider les autres ou les dissuader, quitte à les pousser à l’exil ou à abandonner leurs prétentions électorales », souligne un politologue burundais. Ainsi, si des éléments du pouvoir ont réellement tenté d’assassiner l’épouse d’Agathon Rwasa, c’était dans ce seul but.
La nature a horreur du vide…
Pour le groupe qui tient les rênes du pouvoir, le céder maintenant serait un suicide politique, parce qu’ils ne sont pas sûrs que les vainqueurs ne vont pas les juger. Et tous les moyens sont bons pour se protéger. Ce groupe, composé des gens qui sont sortis du maquis, semble n’avoir peur de rien, surtout pas de la communauté internationale. Il reste sourd aux déclarations. « Cependant, cela risque de créer le chaos au Burundi et d’entraîner le suicide politique du Cndd-Fdd, puisque l’histoire retiendra que le mal est venu de ce parti », ajoute un autre observateur de la vie politique burundaise. S’attaquer à tout ce qui est contre le troisième mandat du président de la République, ou qui constitue un danger aux ténors du pouvoir pourrait créer une explosion de la violence au Burundi. D’autant plus qu’on a vu que, avec le mouvement social spontané du 19 février 2015, suite à la libération de Bob Rugurika, la population a montré qu’elle peut surmonter sa peur.
En outre, l’élimination physique des « opposants » risque d’alourdir une liste déjà longue des crimes impunis et imputés au pouvoir actuel, ce qui serait un ticket pour un aller simple à La Haye pour ses ténors, une fois le calme revenu.
Mais cela est loin d’être un souci pour le camp favorable à Nkurunziza. Leur analyse semble être que, en éliminant et en réduisant au silence les grands parmi leurs détracteurs, personne n’osera prendre leur place. Mais, dit-on, la nature à horreur du vide. L’opposition peut renaître ailleurs, même à l’intérieur du Cndd-Fdd, ou dans des institutions jadis acquises à leur cause. Cependant, il est clair que tout ceci n’augure rien de bon…
Abashaka kuduhekura no kudupfakaza baragatsindwa na rubanda.
Ijambo rishikirijwe n’umurwi wishinze kubohoza demokarasi mu Burundi
Barundi benewacu, ncuti z’uburundi,
Haheze imyaka n’imyaka abene burundi bajuragizwa, bicwa, bangazwa canke banyarwa utwabo n’ubutegetsi bwishimikiza iterabwoba, igitsure n’uguse amaraso y’abubahuka kwiyamiriza abo bategetsi ata kindi bashira imbere atari inda zabo.
Barundi benewacu,
Ikitwishe kandi n’ubu kikiriko, tutavuye hasi ngo twiyamirize ubwo bubisha, ni inda ndende z’abategetsi, zatumye abashize igihugu mu kaga bagira urunani, bagashigikirana mu kibi, arivyo bituma abatumariye abacu, abasahuye igihugu, abatwangaje kubera amaronko barondera mu butegetsi, aribo n’ubu bica bagakiza. Ubakomye urakomereka!
MPISHIRA NDAGUHISHIRE, WICARE DUSANGIRE, NGIYO INGENDO ITUMA TUTANASHOBORA KURIRA ABACU, KUGUTINYA IGITSURE C’ABADUHEKUYE.
– Amabisha yakozwe muri 1965, 1969, 1972-73, uwoyabazwa imbere y’abandi mu barundi bakiriho ni Simbananiye. Petero Nkurunziza yaciye amwiyegereza, gutyo akwereka ko agapfuye kabazwa ivu. Abibaza ko anezwe kumenya abishe se, Eustache Ngabisha, hamwe n’abandi barundi bagandaguwe n’ubutegetsi, yaratweretse aho ahagaze.
Bagaza na Buyoya barazi ivyabaye, barakoranye mu gisoda n’abategeka muri 1972-74. Ubucuti bafitaniye na Nkuruziza si ikinyegezwa.
None tuzomenya gute ukuri, kuvyereke ya systeme ya ”I” na ”U” yabujije bamwe kubandanya amashure, mu bihe vya 1975-85? Tuzomenya gute ukuri ku vyabaye igihe ca Ntega-Marangara, ivyabaye muri 1991 muri Bujumbura na Cibitoke? Ukuri kuzoshobora kuja ahabona ku vyerekeye ubwicanyi bwabaye kuva 1993?
Ni nde tuzobaza abacu biciwe i Bugendana, Teza, Buta, Bujumbura rural, Taba, ”amaboro” mu gisagara ca Bujumbura? Abamanuwe ku ma Buss, banigiwe mu mazu yabo, baturatujwe bapfira mu myonga no mu mashamba, muri birya bita ngo ni ”ingwano yo kuzana demokarasi”?
TURAHAKANYE KO ABICANYI, ABAMBUZI N’ABAGIRIZWA IBINDI VYAHA, BABANDANYA BADUCURA BUFUNI NA BUHORO, BISHIMIKIJE UBUTEGETSI.
TURAHAKANYE GUSHIGIKIRA CANKE GUHISHIRA UMUBISHA, YABA UWO DUSHANGIYE UBWOKO, INCUTI CANKE UMUBANYI.
A. ICO DUSHIKIRIJE ABARUNDI BOSE,
1. Nkurunziza n’akagwi kamushigikiye, ni bo bansi ba demokarasi nr.1.
Ntihagire uwibaza ngo bazogondozwa basubize ubutegetsi ku neza canke ku gitsure c’amakungu. Tukaba dushaka gutwarwa n’abo twitoreye, ata gitsure n’ubwoba, dutegerezwa guhagurukira rimwe, twiyamirize Nkurunziza n’abamushigikiye, kandi si benshi.
2. Ivyaha vya Nkurunziza n’abamushigikiye, kuva Bagiye ku Butegetsi 2005.
– Gusambura inzego za demokarasi, ahereye ku mugambwe wiwe CNDD-FDD. Ibuka ivyashikiye Yvonne Nzomukunda, Hussein Rajabu, Manassé Nzobonimpa, n’abashingamateka ba n’abandi bakuru bo muri CNDD-FDD, bagerageje guhakana intwaro mbi ya Petero.
DUSHAKA UBUTEGETSI BUSHINGIYE KU NZEGO ZO HASI. BUSHINGIYE KU VYIFUZO V’ABANYAGIHUGU, CANE CANE BATOBATO. Inzego zishikirizwamwo ivyiyumviro, niryo shingiro rya demokarasi. Zitegerezwa gukomezwa, zikubahirizwa kandi zigakingirwa.
GOTOHOZA IVYO ABATEGETSI BAKORA, KUBANEBAGURA MUGIHE BADAKORA IVYO TWABATUMYE, N’UBURENGANZIRA BW’UMUNYAGIHUGU WESE.
– Imyaka 8 Nkurunziza amaze ari ku butegetsi, ico yashize imbere kwabaye kugwanya abo batavuga rumwe, ahereye kuri FNL, n’abashaka kugira ijambo bashikirije mu nzego za CNDD-FDD.
a) Ubwacinyi bw’I Muyinga 2007 bubazwa nde? Ubwicanyi bwo mu Gatumba no mu Rukoko (2010-2011)? Abasengera hamwe na Zebiya? Ernesto Manirumva, abishwe bazira ko baserukira imigambwe FLN na MSD? Abishe ababikira bo mu Kamenge, ivyo bibazwa nde? Petero Nkurunziza na Dorufo Nshimirimana.
b) Abibaza ko Petero Nkurunziza ari umweranda, yikundira Gusenga no Gukina umupira, nimurabe abo yiyegereza mu butegetsi bwiwe.
– Nkurunziza ahejeje guta mw’ibohero abahoze barongoye igihugu bababesheye ngo bagomvye kugira coup-d’etat. Uwafashije gutegura no gukora iryo bara, Willy Nyamitwe, akavyigamba akongera akereka amakungu amabi yakoreye Alphonse Kadege avyararaje kuri Internet, Petero Nkurunziza yaciye amushimira mukumugira umuvugizi wiwe. Mwenewabo Alain-Aimé Nyamitwe, ni ambassadeur ajejwe ambassade yambere ikomeye harimwo Union Africaine.
– Amakungu yaharagaritse imfashanyo ziza mu Burundi, kubera umusuma bw’abari ku butegetsi. Uwugize ngo aravuga, atamwishe amuta mu mpimba. Amanyamakuru Hassan Ruvakuki, Claude Kavumbagu, Bob Rugurika, bafungiwe iki? Pierre-Claver Mbonimpa, n’abandi benshi, batotezwa kuki? Kuko bamenyesha abarundi n’amakungu amabisha ya Nkurunziza.
TURANSE KO ABANTUBAGUMA BICWA NATWE TURORERA.
TURANSE KO IGIHUGU KIGUMA GISAHURWA, ABARUNDI TWISHWE N’UBUKENE N’IZARA.
TURANSE KO UMUNTU YAMBURWA UTWIWE AKABURA AHO YITWARA.
TUDAHAGURUTSE NGO TWIYAMIRIZE UBU BUTEGETSI HAZOBA IKI?
“EJO YA ERNEST MANIRUMVA, ABA FNL B’I MUYINGA, MU GATUMBA NO MU RUKOKO, UYU MUNSI ABABIKIRA MU KAMENGE, EJO NI JEWE CANKE WEWE…”
ITEGURE TUVE HASI TURASHIGIKIWE. AKAMO TUGIYE KUBATERA MUKITABE.
NTITURWANISHA INKOHO, AMACUMU, IMPANGA CANKE AMAHIRI. ICO TUZIRA NI GUSESA AMARASO, ARIKO TURAHAKANYE KO AMARASO ABANDANYA ASESEKA, CANKE IGIHUGU KIBANDANYA KUNYARWA.
– MUNYAMAKURU WESE, UBE MASO, ISANGO RIREGEREJE, NIWE UZOTANGA INKURU Y’IMVAHO.
– MUSODA, MUPOLISI, URIBUKA KO AKAZI UJEJWE ARI AKO GUKINGIRA UMUNYAGIHUGU, ATARI GUKINGIRA IKIBABA UWO MUTEGETSI ASAHURA IVYO MUTAZOSANGIRA, ARIKO AMARIRA BENEWANYU KUBUHOMBO. Nirwashuha azogusiga ntuzomenya iyo yanyikiye.URU RUGAMBA DUTANGUYE NI RWAWE, BAKAKURUNGIKA KURI POSITION AHO TURI, WIBUKE KO TURONDERA INEZA YAWE.
– MUNYAGIHUGU WESE, AKABA URI UMUNYWANYI WA CNDD-FDD, CANKE IRINDI TORERO, UKABA ATAHO WEGAMIYE MU VYA POLITIKE, ITEGURE TURAGUKENEYE. NTUTINYE ABASODA N’ABAPOLISI, TUJE TWITEGUYE. ABARONGOYE APASODA N’ABAPOLISI BAZOTWEGERA TUZOBA TUBAZI, TUZI IMIRYANGO YABO N’AHO BABA. UWUZOHIRAHIRA AKAGIRA IKOSA, IGIHANO KIMUBEREYE KIRATEGUWE.
– MWEBWE MUKIRI INYUMA YA PETERO NKURUNZIZA, CANKE MUBONA KO URWANYU RUCITSE MUGIHE UBUTEGETSI BUHINDUTSE. TUBASAVYE MWIGIREYO, UWUZOKWIGENZA NEZE IGIHE IBINTU BIZOBA BIKOMEYE, TUZOBA TUBIBONA, IGIHE NICAGERA TUZOHEZA DUCE INKONI NGUFI. ATARI IVYO NAHO, MUMENYE KO URUTONDE RWANYU TURUFISE, TUBASHINZE IJISHO ISAHA KWISAHA, MWEBWE N’IMIRYANGO YANYU. AMAYIRA Y’UBUHUNGIRO ARAZWI TURIKO TURAYAZIBIRA, UWUZODUTOROKA RURAZI AHO TUZOMURONDERERA.
MURUNDI MWENE WACU, TURAZI IKIBI PETERO NKURUNZIZA NA DORUFO BAGIYEHAMWE BASHOBORA GUKORA. TURAZI KO BITEGURIYE GUSESA AMARASO. ARIKO NTAZINDI NGUVU BAFISE ATARI GUKORESHA ABO BAHENDESHA UDUFARANGA TW’INTICA NTIKIZI. IMIGAMBI YABO TURAYIZI KANDI UMUTI WABO TURAWUFISE. NTIMUGIRE UBWOBA.
HORA MUGAVYE, TUZOZA RURABASHIKIRIZA UKO IBIKORWA BIRIKO BIRAGENDA.
UMUVUGIZI W’UMURWI
Alphonse Jandajanda
C’est un régime aux abois qui ne sait plus où donner de la tête car quand on s’attaque aux femmes cela montre à suffisance qu’on est lâche et faible…! En ce qui me concerne, j’ai toujours pensé que le Gouvernement CNDD-FDD, incompétent, violent et corrompu, était incapable de gérer une nation. Je croyais que je me trompais mais malheureusement l’histoire est en train de me donner raison chaque jour que Dieu a fait… !!!! La fin de règne de S.E. NKURUNZIZA risque d’être dramatique pour lui-même et pour son pays, malheureusement. En effet, il a apparemment épuisé tout son capital soutien et le temps n’est pas son meilleur allié car on avance à pas de géant vers les échéances électorales. J’ai l’impression qu’il pense que c’est toujours possible de se porter candidat mais personnellement je ne vois pas comment. Si j’étais un de ses amis ou conseillers, je lui dirais ceci: en politique, il y a des décisions qu’on prend seul sans rien demander à personne. Il est temps que M. NKURUNZIZA prenne cette courageuse décision là de dire qu’il n’est candidat à rien car demain risque d’être trop tard pour lui et les siens…. !!!
On va vers le Rwanda d’avant Génocide!
Chers Frères et sœurs, j’ai comme l’impression que nous sommes entrain d’aller vers le Rwanda d’avant génocide.
Un groupe de gens non identifiés éliminait les membres de l’opposition et ceux du parti au pouvoir pour semer
de la terreur et de la Zizanie.
15 à 20 ans après, les langues ont commencé à se délier. J’espère que nous n’allons pas commettre la même erreur.
Je suis persuadé qu’il y a des gens qui veulent monter le peuple contre l’armée et la police nationale. C’est Flou.
Souvenez-vous des hommes « abamagoti », de l’enlèvement des musiciens…
Tout ceci est un un véritable projet pour faire tomber le pouvoir de Nkurunziza.
Mais, ce que nous le peuple nous demandons, s’ils ont besoin de Nkurunziza, qu’il le prenne et laissent les
Burundais tranquilles. Nous disons non à un second match « Sans défaite – Sans échec »
Beaucoup parmi nous ne sont même pas encore rentrés dans nos anciens quartiers.
Albert Tanganyika
Tranquillise-toi ceux qui t’ont fait fuir ton ancien quartier ne compte pas verser du sang et inutile de trouver des échappatoires et autres prétextes pour que demain on trouve des boucs emissaires ridicules car ce sont pas eux qui s’entrainent entrainer dans la Rukoko, à Nyanza-lac, des imbonerakure de Gihanga, Muhanga, etc. financés par des dignitaires et soutenus par l’administration locale pour verser le sang des burundais ethnies et partis politiques confondus simplement parce qu’ils demandent au président actuel de renoncer à la violation de tous les lois du Burundi.
Un plan simplement visant à terroriser ou un réel plan de verser le sang? Je ne sais pas mais ce dont je suis sure ntibazomara abarundi kandi ce qui est évident et claire cette fois-ci les enquêtes ntizizoteba, les coupables et organisateurs de ce plan diabolique sont connus de tous et n’oublions pas qu’un homme avertit en vaut deux
Vous vous rendez compte?????!!!!!! Deux Dames, Abavyeyi ( en Kirundi), dans le cran de mire des rompus du crime. Que la Communauté Internationale se lève, le Ciel fera le reste! Tout se paye ici-bas, ndabarahiye. Comme dit si bien l’autre: « Agatu gatekeye amahwa karimena ». Ce n’est qu’une question de temps!!! Mpore se mwa Bavyeyi mwe! Burya Neuvaine iriko irakora, hari umurundi yise umwana wiwe » Ntisinzira ». Il avait raison. Simba imanga mwa Bavyeyi mwe. Musimbagize ibere ry’iburyo, ibindi bizotinda bitore umuti!!! Imana icane!!!
Pire propagande. Pourquoi tuer les opposants au 3è mandat si:
1) au sein du Cndd-fdd il y en a qui sont opposés à ce même mandat
2) la Communauté internationale est contre et a les yeux rivés sur les faits et gestes de nos dirigeants
3) les chefs de la sous-région sont contre
Maintenant qu’ils voient que Peter va passer, ils commencent èa paniquer. Soyez calmes, il n’a pas tué son pire ennemi (Hussein Radjabu), il ne vous tuera pas non plus. Arrêtez de rêver, vous n’êtes pas aussi important sur l’échiquier politique, tout va bien se passer et vous allez devoir expliquer d’ou vient votre argent. Vous aurez l’administration à vos trousses pour les 5 prochaines années. Rwasa va reprendre votre rôle d’opposition officielle et vous allez être oubliés.
Moteur C,
C’est ça oui!!
Et les entrainements militaires des imbonerakures c’est pour bruler les graisses n’est-ce pas?
Leurs chants la nuit aux domiciles des opposants voire même la journée à Ngozi, Gihanga s’agit-il d’une préparation pour participer à l’émission The Voice?? Stupidité!!!
Ntaho muzoshika
Les reponses des responsables quand il ya pourtant morts d’hommes:
Des rumeurs, je vais mener des enquêtes, qu’ils portent plainte aux instances habilités, il s’agissait d’un malfaiteur comme-ci il méritait la mort, etc…
Ceux qui veulent imposer le troisième mandat par le sang des innocents foncent droit vers l’enfer.
Les reposnes des resposanbles quand il ya ourtant morts d’hommes:
Des ruemeurs,je vais mener des enquetes,il s’agissait d’un malfaiteur comme-ci il mertiait la mort,etc…
Ceux qui veulent imposer le troisième par le sang des innocents foncent droit vers l’enfer.Peut etre
Les burundais nous avons une logique très « faible », je dirais biaisée, et qui nous joue de sacrés mauvais tours. A la base il y a le postulat discutable de nos pères qui dit : »Ntaciyica » (chaque mort est provoquée par qulequ’un). Et pour cette raison dans l’Imbo on assassine des dizaines de gens en les accusant de sorcellerie… (non prouvée évidemment). C’est la meme histoire en politique. Un policier qui tire sur une personne à 4.20 (il fait encore nuit), commet un crime certainement (ou une bavure…), mais teinter politiquement ce crime est illogique. Le policier n’est pas un acteur politique, et je ne crois pas que ce petit commercant qui a perdu malheureusement sa vie était politiquement important au point d’etre éliminé. Chaque accident qui emporte des vies pourrait alors etre interprété comme un attentat, étant donné que ceux qui meurent sont affiliés à quelque parti politique. Et moi si je voulais utiliser la meme logique biaisée, je poserais la question: pourquoi ce sont seuls les hutu et les étrangers qui subissent ces attaques? Manirumva, la femme de Rwasa, les religieuses de Kiremba et de Bujumbura… devrais-je conclure que ce sont les tutsi qui font ça ? Non. Chaque cas est à part. Il faut avoir le courage de raisonner et de non globaliser. La vérité se trouve souvent là où on l’attend le moins. Par exemple, des analystes sérieux émettent une hypotèse qu’un réseau des Services Secrets Etrangers est à l’oeuvre à Bujumbura pour semer la panique. C’est dejà arrivé au Rwanda en 1994, avec le meme modus agendi.
Kaiser, peux-tu nous dire ce que viennent faire les tutsi dans tout ça?
@KAISER,
« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour les dire viennent aisément » disait Boileau, fer de lance de la Révolution française. Quant à vous KAISER, j’ai l’impression que vous divaguez, que vous manquez d’arguments que vous vous mélangez les poinçons, bref que que vous communiquez mal car apparemment, vous n’arrivez pas à convaincre dans ce que vous dites…! Par exemple, tout le monde sait très bein que les Tutsi ne sont plus au pouvoir depuis belle lurette mais que viennent-ils faire dans votre discours mensonger et rusé??? Quand on vous dit que le criminel qui a tiré sur Mme RWASA a été protégé par un peloton de policiers à bord d’un pick up, que répondez-vous, cher KASISER ? Le ridicule ne tue pas…. !
@Ntazizana et Claude
Avez-vous bien lu? C’est un raisonnement par l’absurde qui dit en substance : « Comme il serait erronné de jeter la faute aux tutsi, vu que les victimes sont seules hutu (et étrangers), il est tout aussi erronné de coudre un mobile politique sur un assassinat commis par un policier sur un citoyen à 4.20 ». C’est trop facile et c’est injuste dans les deux cas. Juste une provocation pour démontrer que l’amalgame et la calomnie font mal.
None mwaba FNL- Rwasa, murindiriye iki? nimwivune abo ba DD !!!
Je demande a nos journalistes d’etre objectif dans leurs analyses. A qui profite les crimes? Pourquoi le CNDD-FDD, qui nous le savons tous va remporte les elections a interet a faire de la violence? Par contre ceux de l’opposition…pour peut etre avoir une transition veulent cree le chaos. Le Hara Kiri ici ne doit pas etre exclu!. Je m’interroge, mais en passant la photo est tendancieuse. Par ailleurs jusqu’a present personne n’a prouve que Madam Niyombare a failli etre tue. Nous le savons tous elle a des problemes alors arretons des accusations inutile.