La ’’Grande muette’’ n’a pas voulu donner plus de précision sur l’assassinat, dans les enceintes de l’Etat-major général de la FDN (Force de défense nationale), du Lt-Col Darius Ikurakure, commandant du Camp Muzinda, à la mi-journée de ce mardi 22 mars.
Il était chargé, après les manifestations anti troisième mandat, des opérations dans les quartiers dits « contestataires » de Mutakura, Cibitoke et Ngagara. Une mission qu’il menait d’une main de fer, les habitants de ces quartiers en sont témoins. Lui et ses hommes n’avaient pas bonne presse dans cette zone. Sur les réseaux sociaux, les langues se délient : le disparu est à la fois béni et honni.
Le même jour, à quelques heures d’intervalle, un autre officier, le Major Didier Muhimpundu, Directeur adjoint du Service Santé à l’Etat-major général de la FDN, est assassiné en face d’un snack-bar situé à l’avenue de Grèce.
Au moment où nous écrivons ces lignes, on ne sait rien sur les mobiles encore moins les circonstances du premier assassinat et même du deuxième. Y a-t-il une relation entre ces deux incidents malheureux ? Est-ce réédition ou une vendetta genre ’’Adolphe Nshimirimana Vs Jean Bikomagu’’ ?
L’autre gros point d’interrogation concerne l’homme en uniforme militaire qui abattu le Lt-Col Darius Ikurakure. Comment est-ce qu’il a pu commettre son forfait et s’échapper aussi facilement à l’Etat Major, c’est à dire au cœur même de la FD N? Etait-il seul ? Avait-il des complices ?
Est-ce un acte de la rébellion ou un règlement de compte? Une chose est sûre, il a montré qu’il peut frapper n’importe qui et n’importe où. Il y a eu quelques arrestations dans la foulée. Et puis, silence radio.
Les gens s’interrogent également sur ces ’’révélations’’ en cascade sur différents événements survenus dernièrement au Burundi. Elles sont saluées par la Police.
Mais les incohérences, voire des contradictions avec certaines versions, même de la police sur certains événements, font douter de la crédibilité de ces « révélations » faites par des « jeunes insurgés qui se sont rendus ». Le risque que ces témoignages que l’on présente comme « spontanés » soient des montages est grand. Et Dieu seul sait combien il y en a eu dans ce pays !
L’objectif poursuivi serait de blanchir les forces de l’ordre de toutes les accusations et de faire porter le chapeau à l’autre camp. Machiavélisme, quand tu nous tiens !
Tout cela c’est à cause d’un mandat illégal,ce mandat est entrain de tuer tout burundais quelque soit son appartenance éthnique et politique.Il faut un dialogue sincère pour arrêter le bain de sang entre frères.
jewe nguma mbaza nti »kwica bimaze iki?uramwica uzi neza yuko nawe ejo uzofa uramwica, nturonka ivyo yarafise uramwica ukaba wiyanduje icaha kitava imbere y
IMANA.il n’y a aucun interet de tuer quelqu’un.nubu nanje ndabivuge nigire, turasavye mujeri tuyifatishe iminwe hanyuma tuyibohe tuyitembereze uburundi bwose tuyikubita tuyerekana kumabi yakoreye abantu, kibe ikimaramare imbere yamakungu nabanyagihugu.nejo,niho abategetsi bagomba kwigira bakinani batazosubira kwicira abantu ubusa.. comme vous l’aviez entendu, dans ce pays si on veut ou on veut et quand on veut. arrete de tuer s’il vous plait. que ca soit mujeri ou autre perssone.arrete arrete.