Les choses sont allées si vite, si vite qu’il a suffi d’une journée pour que le projet de loi portant retrait du Burundi du statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, soit approuvé par les deux chambres du Parlement burundais largement dominées par le « parti de l’Aigle ».
Et du coup, le Burundi a créé un buzz avec ce retrait historique, une première. La nouvelle cartonne, elle est à la Une de tous les journaux africains et les radios internationales reprennent cette nouvelle, avec leurs éditions répétées à longueur de journée.
Mais ce n’est pas tout, il y a également cette décision ‘’souveraine’’ du gouvernement burundais de suspendre sa coopération et sa collaboration avec le Bureau de l’OHCDH, accusé de complicité dans l’élaboration du rapport de l’EINUB, la « source de tous les maux ».
Les quelques voix dissonantes et grinçantes à l’hémicycle de Kigobe ont été vite étouffées par des éclats de rire, des prières et les révélations de la députée Persile Mwidogo : «C’est la volonté de Dieu que nous accomplissons aujourd’hui. Celui ou celle qui ne votera pas ce projet de loi en répondra devant l’Eternel. »
Pourtant ces rares députés qui ont tout bravé, prenant leur courage à deux mains pour dénoncer la dérive assurée ne voulaient qu’alerter, mettre les honorables députés devant leur responsabilité historique. Leurs appels, leurs cris n’ont été que du « vox clamantis in deserto ».
Mais la sortie du Burundi du statut de Rome ne met pas Bujumbura à l’abri de poursuites de la CPI. Si le président Pierre Nkurunziza venait à opposer sa signature sur ce texte consacrant le retrait du Burundi de la CPI, l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU pour enquêter et engager des poursuites est nécessaire.
Le statut de Rome stipule que « le retrait prend effet un an après la date à laquelle la notification a été reçue ».
La décision « n’affecte en rien la poursuite de l’examen des affaires que la Cour avait déjà commencé à examiner avant la date à laquelle elle a pris effet ».
Non ils jaloux de notre intelligence et notre innovation qu’ils veulent nous voler.
Il y a tellement d’innovation au Burundi que le pays croupit à la dernière place de l’IDH…
Abantu bashobora kwishima kubandi ko bari presque independants 100% ni abashobora kubaho atamfashanyo ivuye hanze baronse,aba mvuze ko bari presque independants n’uko hariho abahindi babavangiye babazanira ama torches n’amasafuriya ya kizungo.Ariko batabibonye barashobora kubaho.Or ama Letas yacu y’Afrika ntashobora kubaho yyonyene bataronse imfashanyo z’abazungu canke abanya Asia.Leta y’i Burundi ko ivuye muri CPI, nibahebe no gukeresha amahera,imodoka,amashure,bave muri nzu za kizungu,bareke no kwambara ibirato,…ibiva iburayi no muri Asia babireke,nishobora kubaho,bazoba berekanye koko ko ari abagabo bikukiye,badakeneye ubufatanye n’ibindi bihugu.Raba iyi Video yabari presque 100% independant: Dans l’océan Indien, l’éthnocide de la tribu Jarawa, décimée par le tourisme
Tous les pays d’Afrique devraient apprendre à parler d’une seule voix lorsqu’ils s’adressent aux durs de ce monde. Ici le Burundi est un exemple à suivre. Quelques brebis égalés et incapables de comprendre la lutte menée par les pairs juste pour les quelques miettes qu’ils reçoivent de l’impérialisme doivent apprendre la solidarité. Madame Fatou devrait s’occuper de la misère et la désolation qui s’abattent sur le Nigéria et laisser le Burundi et ses vaillants dirigeants défendre sa souveraineté et son indépendance dans la dignité et la justice. C’est une occasion pour le Burundi d’envoyer un message ferme et clair à l’ONU machine de l’impérialisme et de l’injustice envers les pays détenteurs de ressources naturelles convoitées par les pilleurs impérialistes sans scrupules.
Comme s il n y avait pas misère au Bdi.
Pour moi, un impérialisme en vaut un autre …
On peut naturellement préférer la bienveillante protection des Russes ou des Chinois – un impérialisme en vaudra toujours un autre, et la souveraineté sonnera toujours aussi creux.
Même si la CPI et l’OHCDH semblent être « des ennemis » – les principes qui fondent ces organisations me semblent corrects. Le retrait n’est pas la meilleure manière de corriger des manquements et des polarisations – réelles ou imaginaires.
Burundi – retour prochain à la case cancre. Je le regrette bien.
Au Burundi, le president veut et le députés s’excutent. Quant aux membre du CNDD-FDD comme le montre l’example de cette charmente dame, ils ont leur Dieu sur terre. On le verra bientôt marche sur l’eau.
Trêve d’humour ce qui vient de se passer à Kigobe n’augure rienm de bon au Burundi, cela est un signe avant-coureur. Il va falloir désormais manger débout, le baton à la main et le sac fait. ce sont des rites qu’on avait oubliés
Qui vivra verra ! Avec le changement des pouvoirs tutsi décriés, je croyais vraiement au développement vertigineux du Burundi : des projets ambitieux, libertés de tout genre,… Mais finalement hica intwaro ntihica ubwoko ! Qui avait inventé ce slogan ?
Je ne sais pas qui,mais c’est très bien trouvé.
merci pour l’éditorial.merci pour l’humeur qui y transparaît,kuko uwoshavura cane yogira ikibazo
Et les stades, ce n’est pas un developpement vertigineux peut etre…
Peut-être que les grandes puissances puissances sont jalouses de notre nickel et de nos stades, qu’ils veulent…voler!
@Bienvenue
Les grandes puissances ne sont pas jalouses de notre nickel (un mythe peut-être), encore moins de nos stades (durée de vie limitée). Par contre, elles sont friandes de notre naïveté (pas nous tous tout de même) qui nous pousse à croire au Père Noël, de notre enfance jusqu’à la vieillesse.