Le 20 juin 2024, une conférence de presse s’est tenue à l’Université du Lac Tanganyika pour présenter la deuxième édition de l’école d’été « Kwiga », axée sur le déploiement dans le cloud. Cette initiative vise à former les étudiants et les professionnels burundais en matière de technologies de pointe dans le domaine informatique.
Pour le Professeur Évariste Ngayimpenda, recteur de l’ULT, l’objectif principal de l’école d’été est d’exposer les étudiants et les professionnels burundais aux technologies de pointe, tant au niveau théorique que pratique. « C’est dans cet esprit que nous avons initié cette école baptisée « Kwiga » en partenariat avec nos collègues et amis de France ».
Il a souligné l’importance de cette collaboration, elle a débuté l’année dernière et il s’est félicité de la participation croissante, avec cette année 30 à 31 participants, incluant des étudiants de master et doctorat ainsi que des professionnels.
« Notre objectif principal est de repérer les talents burundais qui pourraient être intéressés à poursuivre leurs études ou leurs travaux de recherche en France ou ici, par le biais de stages ou d’une formation plus longue », a-t-il fait savoir.
L’école d’été « Kwiga » vise trois objectifs principaux : augmenter la compétitivité des participants en leur offrant une formation certifiante, repérer les talents burundais prometteurs et faciliter leur accès à des programmes de master et de doctorat en France ou au Burundi, et contribuer au développement de la recherche en informatique en favorisant les échanges entre chercheurs français et burundais.
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de renforcement des capacités locales et d’intégration des technologies de pointe dans le tissu économique et académique du pays.
« La révolution numérique arrivera inévitablement au Burundi et le cloud en est la pierre angulaire. Avec cette formation, nous préparons donc des hommes et des femmes capables de gérer cette révolution », a indiqué Dan Freeman Mahoro qui a représenté le collectif UBUNTU (initiateur et coordinateur du projet KWIGA) une association de droit français, créée par des anciens étudiants burundais dans la ville de Rennes pour assurer l’accompagnement d’étudiants africains et plus particulièrement burundais en France dans les multiples domaines de leur vie en France (études, procédures administratives, recherche d’emploi, etc.).
David Bromberg, professeur à l’Université de Rennes, a pris la parole pour expliquer l’importance du cloud computing dans le contexte actuel. « Tous les systèmes d’information aujourd’hui sont distribués, et cela engendre un certain nombre de problématiques de sécurité. Il est fondamental d’avoir des experts dans le domaine pour comprendre les enjeux de demain sur le stockage et le traitement de l’information ».
Selon lui, la maîtrise des technologies du cloud est cruciale pour garantir la souveraineté numérique d’un pays. Il a souligné que la dépendance aux infrastructures étrangères peut présenter des risques en termes de sécurité des données et de confidentialité.
Pour le Burundi, insiste cet expert, le développement de compétences en cloud computing représente une opportunité stratégique. En formant des experts locaux, souligne-t-il, le pays peut réduire sa dépendance technologique et renforcer son autonomie numérique.
Cette formation permet également aux étudiants et aux professionnels de se familiariser avec des technologies de pointe, leur donnant ainsi un avantage compétitif sur le marché du travail. « La formation théorique et pratique que nous offrons permet aux participants d’acquérir des compétences directement applicables dans leur domaine professionnel », ajoute le Pr. David Bromberg, Université de Rennes.
Le Pr. Jean-Marc Meneaud de l’Université de Nantes a souligné l’importance de cette initiative pour le repérage des talents burundais : « En identifiant les étudiants et les professionnels les plus prometteurs, nous pouvons faciliter leur accès à des programmes de recherche avancés et à des stages en France », a-t-il expliqué.
Cette approche vise à créer un cadre favorable aux échanges académiques et professionnels, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour les jeunes talents burundais.
Cet expert a insisté sur le fait que la recherche en informatique et en systèmes distribués doit s’adapter aux contextes locaux. « Cette coopération permette de mieux comprendre et de répondre aux besoins spécifiques du Burundi ».
En plus des avantages directs pour les participants, cette formation contribue au développement d’un écosystème technologique dynamique au Burundi.
En formant des experts en cloud computing, le pays est mieux préparé à répondre aux défis technologiques futurs et à favoriser l’innovation dans divers secteurs économiques.
La collaboration avec des institutions françaises comme l’Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA) et le Laboratoire international de recherche en informatique et mathématiques appliquées (LIRIMA) offre un cadre structuré pour des projets de recherche conjoints. « Ces partenariats visent à promouvoir l’excellence scientifique et à encourager les jeunes chercheurs burundais à s’engager dans des carrières académiques et technologiques », a précisé le Pr. Jean-Marc Meneaud de l’Université de Nantes.
« En identifiant les étudiants et les professionnels les plus prometteurs, nous pouvons faciliter leur accès à des programmes de recherche avancés et à des stages en France ». Très bien. Mais aussi, prière mettre les cours en ligne ouverts à tous MOOC Massive Open Online Courses et totalement gratuits jusqu’aux tests certifiants, on vous fera des éloges. Mais s’il s’agit du business seulement ou d’un à moins cher recrutement déguisé, c’est encore marrant.
La question de connexion internet au Burundi est problématique. A côté de la galère que nous vivons, l’internet est ce que nous désirons toujours.
comment miser sur le cloud avec les commexions erratiques qui sont disponible au bdi. il y a un problème à résoudre avant.