Le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique réfute toutes les allégations d’irrégularité dans la campagne de démolition des constructions anarchiques. Son porte-parole l’a déclaré dans un point de presse animé ce 9 juillet 2021.
« Les constructions à démolir sont celles érigées dans les six mètres de part et d’autre des routes nationales dans tout le pays», tiens à préciser Pierre Nkurikiye, porte-parole de ce ministère.
Cette campagne vise également les constructions qui ont violé les bornes des plans d’urbanisation dans les quartiers viabilisés et celles qui sont construites dans les espaces publics ou verts.
Alors que certains habitants dénoncent des abus dans cette campagne de démolition, le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique dresse un bilan plutôt positif.
« Cette activité se déroule normalement sans aucune irrégularité dans tout le pays », indique Pierre Nkurikiye, arguant que les cadres du ministère ont fait une descente sur terrain pour s’enquérir de la situation du 5 au 8 juillet. D’après lui, les concernés démolissent « eux-mêmes » les constructions érigées dans des places « interdites ».
Au sujet des allégations qu’il y aurait quelques constructions qui seraient épargnées, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique botte en touche. Il précise que la démolition des constructions anarchiques se déroule « sans exception aucune ».
Il rappelle qu’après marquage des constructions à démolir, les détenteurs des « autorisations de bâtir régulièrement » pourront présenter leurs recours auprès des autorités compétentes. Cette campagne, dit-il, prendra fin avec ce mois de juillet.
« Les constructions à démolir sont celles érigées dans les six mètres de part et d’autre des routes nationales dans tout le pays», tiens à préciser Pierre Nkurikiye, porte-parole de ce ministère.
Si l’on se mettait à détruire toute construction située dans les six mètres de part et d’autres des routes nationales, ce serait une absurdité de plus comme si celles que nous connaissons déjà ne suffisaient pas.
Si on part de Kamenge et que l’on monte jusqu’à Bugarama, il ne restera pratiquement plus d’échoppe. Au niveau des centres comme à Muramvya et tout le long de la RN2, ou sur la RN1 les centres de Bukeye à Kayanza et Ngozi, on ne peut pas se permettre de raser toutes les constructions érigées à moins de six mètres de la route. Ce serait un non sens.
@Arsène
« Lors de son message à la clôture des cérémonies commémoratives du 59ème anniversaire du Burundi, le Chef de l’Etat, Son Excellence Général Major Evariste Ndayishimiye, a donné un conseil fort aux Burundais pour pouvoir continuer à vivre en harmonie et éviter des ennuis. Il s’agit du strict respect de la population, du territoire national et des lois en vigueur… »
https://www.presidence.gov.bi/2021/07/01/le-chef-de-letat-invite-les-burundais-au-respect-de-la-propriete-fonciere-de-letre-humain-burundais-et-des-lois-du-pays/
Six mètres de part en part c’est peut-être un peu exagéré. Mais gardons à l’esprit qu’un jour ces routes auront une largeur de 2×2,40m au moins suivie de trottoirs de chaque côté de la route. Il y aura sûrement des échoppes qui seront affectées
Mes chers frères le temps de désordre est résolu. Igihe c’akajagari cajanye n’abeco. Voilàun gouvernement responsable!!! Izodutwara tout droit kw’iterambere nyaryo. Abamenyereye akajagari bye bye