« Ceux qui s’insurgent contre ces mesures se verront infligés une amende de 100 mille et plus », a averti Jimmy Hatungimana, maire de la ville de Bujumbura. C’était lors d’une réunion organisée à l’intention des administrateurs, chefs de zones et quartiers ce 14 septembre 2021, pour étudier et trouver ensemble les solutions aux défis liés aux travaux de démolitions des constructions illégales.
A Mukaza, révèle l’administrateur communal, les travaux sont exécutés à 70%. A Muha ils sont à 85% et 90% à Ntahangwa, toujours selon les administrateurs respectifs de ces communes.
Pour le maire de la ville ceux qui traînent les pieds dans la libération des espaces publiques doivent détruire eux même leurs constructions. Sinon, poursuit Hatungimana, la mairie infligera des amendes emmènera des engins pour les démolitions. « Et la facture de la destruction sera payée par le fautif ».
Il a également demandé aux petits commerçants qui s’empressent à occuper les espaces libérés après les démolitions des constructions anarchiques de cesser ce comportement.
Selon lui, les constructions anarchiques sont détruites dans le seul objectif d’avoir une ville propre et sécurisée. « Ce n’est pas pour y faire d’autres activités », explique le maire. Il a fait savoir que des arbres seront plantés sur ces espaces dégagés afin d’avoir de l’air sain.
Jimmy Hatungimana n’a pas été tendre avec ceux qui font la sourde oreille. « Mêmes ceux qui sont en train de démolir au moment où je vous parle payeront des amendes ». Pour le maire, pas questions de délai de grâce, il faut parachever ces travaux qui durent 9 mois afin de s’atteler à d’autres travaux de développement.
Monsieur le Maire de Bujumbura,
Permettez-moi de vous faire une suggestion pour les arbres à planter dans les espaces libérés suite aux démoilitions anarchiques dans la ville de Bujumbura. Plantez-y des arbres fruitiers!!!