Les occupants du site communément appelé « Ku mase » dans le quartier industriel en mairie de Bujumbura ont été de nouveau ordonnés de dégager les lieux depuis mars dernier. 6 maisonnettes ont été incendiées pour ce même objectif. Malgré le mot d’ordre, les gens continuent à exercer leur commerce sur ce site. Un constat fait ce 10 avril.
Arrivé sur ce secteur, l’on est accueilli par une odeur nauséabonde. Des eaux usées stagnent devant des restaurants, bars, boutiques et même devant des maisons d’habitation. Pour circuler, les gens passent dans ces eaux et même certains restaurants sont fermés à cause de ces eaux usées qui ont envahi leurs entrées.
Jean, un des occupants de ce secteur, affirme que ces eaux usées les gênent. « Cette odeur est tellement nauséabonde qu’on a même peur que ces eaux usées soient toxiques ».
Néanmoins, les occupants de ce site devraient avoir dégagé ce site depuis 2016. La mesure avait été prise par le maire de la ville de l’époque, Freddy Mbonimpa.
Mars dernier, 6 maisonnettes ont été incendiées par le comité chargé de la protection du lac Tanganyika. Le directeur de ce comité a avancé que ces dernières déversent des déchets polluant dans les eaux du lac.
Désiré Ndikumana, chef de cellule de ce site dit « Ku Mase », s’est expliqué sur cette mesure. « Avant de prendre cette décision, les autorités devraient tenir en considération les moyens des gens occupant ce site, car c’est ici qu’on peut trouver des maisons moins chères dont nous sommes capables de payer ».
Et de continuer à demander à la mairie de Bujumbura de leur trouver d’autres parcelles ailleurs. « Nous ne sommes pas contre la mesure vue l’insalubrité qui règne ici, mais qu’ils nous trouvent d’autres logements comme ils l’ont fait pour les gens de Gatumba », a ajouté le chef de cellule du site dit Ku mase.
Iwacu a essayé de joindre le maire de la ville de Bujumbura, en vain