Alors que la Justice n’a prouvé aucune charge contre les journalistes, ceux-ci viennent de purger une année de prison. Le directeur d’Iwacu demande l’intervention du président.
Alors que la Justice n’a prouvé aucune charge contre les journalistes, ceux-ci viennent de purger une année de prison. Le directeur d’Iwacu demande l’intervention du président.
Une année après l’emprisonnement à Bubanza des quatre journalistes d’Iwacu, le directeur du Groupe de Presse, M. Léandre Sikuyavuga, a fait une déclaration à la presse ce matin.Il a rappelé qu’au cours du procès, « les juges n’ont pas été en mesure de prouver les terribles accusations portées contre nos collègues, ce qui n’a pas empêché la Cour de les condamner »
Iwacu dénonce cette condamnation injuste et demande leur libération immédiate. « Si la justice n’est pas à même de les libérer, car ils ne sont pas coupables d’aucun délit, nous demandons au président de la République d’user de la grâce présidentielle pour que nos collègues retrouvent leur liberté confisquée», a insisté M. Sikuyavuga.
Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana s’étaient rendus à Bubanza le 22 octobre 2019, où des troubles avaient été signalés. Les journalistes avaient annoncé leur arrivée aux autorités locales, pourtant, ils ont été arrêtés avant même de commencer leur reportage. Les journalistes ont été maltraités, jetés dans les cachots à Bubanza.
Accusés de « tentative impossible de complicité avec l’ennemi » ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison et une amende d’un million de francs burundais chacun.