Pour répondre à un effectif grandissant surtout dans les 1ères années, l’Université du Burundi (UB), fait appel aux privés pour avoir des salles de cours. Elle installe un nouveau campus à l’avenue du Large, dans les locaux de l’Université privée Sagesse d’Afrique avec une capacité d’accueil d’environs 4.000 étudiants. Pour les étudiants, la situation est intenable.
Le nouveau campus du Large ©IwacuA proximité de la rivière Muha, à 1km du Lac Tanganyika dans la commune Kinindo (partie Ouest), un ‘’building’’ à deux niveaux. Très tôt le matin, des jeunes filles et garçons, têtes rasées-bizutage exige !- s’y dirigent. Ce sont les nouveaux étudiants des 1ères années. A quelques mètres du building du FIDA, on peut lire sur une pancarte: Université du Burundi, Campus du Large, à 100m.
Un sentier mène à ce nouveau campus. Tout autour, des chantiers, des champs de manioc, d’amarante et autres légumes,…Quelques parties de ce bâtiment sont encore en construction.
Il n’y a pas de bibliothèque à ce campus du Large, les étudiants indiquent que « pour se documenter, il faut aller à la bibliothèque centrale au campus Mutanga. Quid de l’outil informatique ? « C’est un rêve », ajoutent-ils. Ils affirment que les salles sont très étroites alors que les effectifs sont élevés. Et les sanitaires sont insuffisants sans oublier que quelques fois, ils tombent en panne.
Sans clôture dans sa partie ouest, les murs de ce campus présentent déjà des fissures. Ce qui ne rassure pas ces nouveaux étudiants. Mais Rénovat Basabakwishi les tranquillise en précisant qu’il s’agit des joints de dilatation. Documents à l’appui, il réfute par ailleurs l’idée selon laquelle cette infrastructure appartiendrait à l’épouse du recteur de l’Université du Burundi.
Un vrai calvaire
Du côté des étudiants, c’est un vrai calvaire. Eric, nouveau étudiant raconte : « Pour arriver à temps, je suis obligé de me réveiller très tôt. Comme les cours débutent à 8 h, avec la faible bourse je fais plus de 5 km à pieds chaque matin. J’arrive dans la salle de cours épuisé ». Et ce n’est pas tout. Ce jeune homme ajoute que dans cet endroit où se trouve ce campus : pas de restaurants. « Pour dire que beaucoup d’étudiants suivent difficilement les cours de l’après-midi. Et dans ces conditions, on ne peut pas bien assimiler la matière », précise-t-il. Abdul, lui aussi, abonde dans le même sens. Tout en déclarant que la vie devient de plus en plus intenable, il signale que seulement ceux qui viennent des familles riches parviennent à se payer le déplacement. « Or, la plupart de ces étudiants viennent de l’intérieur et c’est pour la première fois qu’ils découvrent la ville de Bujumbura, les 600Fbu représentent au moins 1kg du fufu du soir ».
C’est le même cri d’alarme chez les professeurs. Un d’entre eux souligne qu’il est difficile de se présenter exactement à 8 h au travail sans son propre déplacement. Et pire encore, ce campus se trouve loin des lieux de documentation, et pas de cybercafé à proximité.
Ces plaintes sur l’emplacement et l’éloignement ne semblent pas convaincre les autorités rectorales. « Ceux qui disent que le campus se trouve loin, c’est loin par rapport à quoi ? », se demande Gaston Hakiza, Recteur de l’Université du Burundi. Selon lui, elle était la seule qui n’avait pas encore un campus périphérique. Mais, les étudiants proposent la construction de locaux propres: « Des espaces ne manquent pas dans les différents campus ».
Il faut noter que ces locaux abritent la Faculté de droit (BAC I), l’Institut supérieur de Commerce (BAC I), la Faculté des Lettres et Sciences humaines (BAC I), Faculté des Sciences économiques et de Gestion (BAC I) et la Faculté d’Agronomie et de Bio-Ingénierie (BAC I).
La premiere logique est COMMISSION et CORRUPTION. Le reste, vous n’etes pas actualises chers compatriotes!
Campus du Largeest loin par rapport a quoi? Monsieur le Recteur de l’UB avec le respect que je te dois je sais bien que tu connais que l’UB est situee a Mutanga et que donc Large est loin par rapport a Mutanga.
Et puis et surtout tu connais tes etudiants, ils habitent chez des parentes ou des amis a Kinama, Kamenge,
Nyakabiga, Bwiza, Buyenzi, Kanyari,… J’aurais compris si tu disais que c’est une situation transitoire
et que le campus serait bientot delocalise. Aie pitie de tes petits freres.
Ahubwo nimuvuge ko hazobura amafaranga yo kubigura nayo ibifungurwa ntibizobura. Rindira gusa ba ba mamans bo mu Buyenzi na Kamenge bumve iyo myidogo yanyu ejo muzorabe ko mudasanga bariko barabuhotora, ibiharage navyo biriko birakarangwa aho nyene muvuga ko hari irengarenga! Amazi yo kubiteka yo umengo mwavuze ko ari ku metero ijana gusa.
Murabaze un certain Alphonse (ni umutware akomeye aho mu Bujumbura) ko atafungura rimwe ku musi (à 16hoo’ de l’après-midi) ariko bwaca akazinduka kw’ishule! Et il a obtenu sa licence!!!
@ Kanaka257, le 30-07-2013 a 19:49:56:
« logement, transport, restauration,… »
Peut-etre que dans quelques annees, quelque entrepreneur burundais pourra raconteur que tout son succes a commence a cette avenue du Large.
Le tanzanien Said Salim Bakhresa (ne en 1949) est la deuxieme personne la plus riche de l’EAC (N0. 30 au niveau continental de l’Afrique) avec une fortune de 520 millions de dollars.
Apres avoir abandonne l’ecole a l’age de 14 ans, Bakhresa a vendu des pommes de terre/potato mix, et puis a ouvert un petit restaurant avant de se lancer dans le commerce de la farine/grain milling.
Said Salim Bakhresa and Company Ltd s’est installe a Kariako (a Dar es salaam).
(voir http://www.forbes.com).
Merci.
Le velo n’est pas interdit a Buja. Seul le TAXI VELO l’est.
Par Ndakugoye 30-07-2013 @ 13:13:54:
« Iyo ubonye Hollande urashobora kwibaza ingene woha abanyeshule inyishu ya velo a Buja? Pas le meme climat (chaleur de Buja), pas le meme relief… ».
Aujourd’hui a Phoenix, Etat d’Arizona dans le Desert Sonora, la temperature va atteindre 42 degres Celsius avec 19 degres d’humidite (voir http://weather.weatherbug.com).
A l’est sur la route qui passé devant ma fenetre, il y a, a environ 800 m, une « elementary school » (jusqu’en 5e primaire) et une « middle school » (6-8e annees) et a environ 1 .600 m, un « community college » (=deux premieres annees d’ universite).
Je suis sur que je verrai plusieurs ecoliers, eleves et etudiants a velo quand les cours reprendront dans quelques semaines.
Merci.
Mwebasha je nabasomye mwese(pour ne pas dire nabumvirije!)
Aho mbe mwe murazi icambere bavuga kwari kure(nivyo ko c’est loin du centre de la capitale kandi ubuzzima mwarabuzimbishije)je narize kuri UB,donc ndi umu POIL achevé et à cheveux,
reka ndabibutse mbe muri mwese naho uba wiga kumutanga canke kamenge ninde atazi ko mugatondo ata wufata akayi mugatondo twese twisuma muri cantine(imana yaramfashij ndahakira Nico gituma ndahavuga muri kahise!) agakate ka 200 karagufata munda naho wagakoza amazi karamanuka)none kuri large bazoronka Aho bisumamwo nkumbure nuwo yateneye akajana kiw ntazoronka aho akoru icomumza amasaha,
Hama kubintu nkivyo nibintu bisaba ivyigwa ko il faut aussi tenir en compte l’environnement du campus et le campus en soi (logement,transport,restauration et surtout les normes des locaux)
kubuyobozi nabwo akajambo nikamwe twese turazi inyumbakwa universite ifise ziri mugisagara zi koteshejwe kumahera ari Musi yayo zikwiye nizindi bahevye kubera mauvaise gestion,akarirero mwese murazi irya immeuble ifatanye na garage toyota(emplacement stratégique nihagati mugisagara) va sa voir a combien bayikotesha nuku,tu ari hanini!!!!!!!
uwoyishira hasi akavyura un immeuble nziza ntitivamwo ama amphi arenca kuri munani agerekeranye
je suis sur les place ne manque mais une volonté manque voulant cache certains profits des gens(univers DD)
je ndabahaye piste ndazi iyo boyexploita yobafasha dans moins de deux ans boba bafise am locaux yabo!
au lieux de se prétendre imbonerakure!!!!!!
Ce ne pas ce gouvernement seulement qui massacre l’enseignement universitaire, ce massacre a commencé depuis longtemps. Une université qui n’évolue pas dans le temps et l’espace est condamnée à la disparition. Regardez la bibliothèque universitaire, depuis quand on a fait sa mise à jour? Et ces locaux, depuis quand on a fait une extension? Pire encore ses prof qui se croient de petits dieux, ils rendent la vie des étudiants invivables avec leurs notes qui datent du moyen âge, il faut renouveler vos notes mes vieux, la science évolue. Et nos faites pas avaler les notes à vos étudiants, encouragent-les à lire et développent chez eux un esprit critique.
Pour ce qui est des infrastructures, l’état burundais devrait penser à construire des universités publiques dans les autres coins du Burundi et faire l’extension de l’université de Bujumbura, quant au prof, il faut les renouveler tous.
C’est loin par rapport aux petits quartiers…Tout le monde le sait.
La location des salles par l’UB n’est que la continuite de ce que fait le gvt du Burundi! Combien de ministers louent les bureaux alors que le cout de location depasse de loin le prix de construction des bureaux propres d’un ministere quelconque? Il y a des commissions qui tournent autour de cette affaire incessante de location des locaux par les services du gouvernement raison pour laquelle l’UB louera ces salles. Depuis l’acquisition des batiments du campus rohero, les differents recteurs de l’UB continuent de chanter la meme chanson d’un probable plan de construction de nouveaux amphitheatres mais amaso yahere munzira! Que les etudiants n’attendent rien de leurs lamentations!!
A proximité de la rivière Muha, à 1km du Lac Tanganyika dans la commune Kinindo (partie Ouest), un ‘’building’’ à deux niveaux.
Remarque: Un immeuble à deux niveau n’est pas synonyme d’un immeuble à 2 étages. L’immeuble que je vois sur la photo a deux étages mais trois niveaux, c’est à dire le rez-de-chaussée, (1er niveau) le premier étage (2è niveau) et le 2è étage (3è niveau). Si on suppose qu’il a des niveaux dans le sous sol, c’est à dire dans la cave, ce sera donc, en fonction du nombre de niveaux sous le sol, les 3 niveaux+ le nombre de niveaux sous le sol. Ce qui veut dire qu’une maison de deux étages peut être en même termps une maison à 5 niveaux si le sous sol en compte 2. Merci de votre compréhension.
PCE mon frère, iyo mugeze hiyo Maastricht, Den Haag, and so on bamaze kubaha za mpapuro muca muja nda les nuages pour rêver. Iyo ubonye Hollande urashobora kwibaza ingene woha abanyeshure inyishu ya vélo à Buja? Pas le même climat ( Chaleur de Buja), pas le même relief ( il se pourrais que la Hollande s’appelle aussi Les pays bas, rare y sont les montées comme celle de Kabondo à côté de la RTNB ou de Sororezo, ou Gasekebuye aho abanyeshure benshi baca bagiye hariya za Rural iyo leur capacité financière leur permet de se loger) pour quelqu’un qui a à pédaler pendant une heure ou deux. Donc, niwaja kw’ amusa ce soir kuri vélo ngaho za Centraal station canke za Holland spoor, uraca wibuka iwanyu uraza kubona ko watanze une réponse plein de mépris à vos compatriotes qui vivent un réel calvaire et dont vous ne devriez que sentir une réelle compassion plutôt que de proposer à l’État en quête de taxe supplémentaire pour survivre de construire des piste cyclables et aux étudiants de s’acheter avec 30 euros de bourses des vélos comme les Hollandes le font pour brûler l’excès des calories et combattre le réchauffement climatique qui les condamnerait encore à « diguer » davantage pour ne pas se retrouver complètement immergés.
Wake up please.
anywhere lets consider all your comments! the idea of new campus was good ;for the Burundian as well the expansion of our small UB therefore the education minister could put more funds into so that the library; the takeaways; the movement of students from one campus to another be possible ;that could reduce the proliferation of the meaningless universities in our country viva Wiseman!
Problème de déplacement ? Pourquoi ne pas se déplacer à vélo ?? Vous pensez que les étudiants d’ Amsterdam ou de Maastricht se déplacent comment ? A vélo bien sauf ceux qui habitent loin . Il suffit que la ville améliore la sécurité des cyclistes et le tour est joué.
Monsieur ou Madame, nous ne sommes ni à Amsterdam, ni à Leyde, ni à Anvers. Nous sommes à Bujumbura. Il n y a pas de pistes cyclables et le vélo est interdit au centre-ville. Si un policier te voit à vélo, il déploie son bâton, il frappe, n’importe où, peu importent les dégâts. Une voiture n’hésite pas à foncer sur un cycliste. Voulez-vous que nos jeunes finissent sous les roues des automobilistes?
Attendez que la vague de l’école Fyondamentale arrive. vous verrez ce que va devenir l’enseignement dans notre pays. Tout le monde se met à construire des salles de classes de 7ieme, 8ieme, et 9ieme en même temps??? Quelle planification?? Il faudra d’abord construire les salles de 7ieme cette année, les fonds restant, les utiliser pour renforcer les capacités des enseignants, les former comme il faut pour la nouvelle approche, ainsi les année à venir construire les classes de 8ieme puis de 9ieme. Sans oublier d’économiser les fonds destinés à l’organisation du concours national qui n’ a plus de place dans un système avec école fondamentale ou fyondamentale. Ha ha ha
L’appel d’offre pour la location des salles specifier bien que les locaux à louer devrait être à proximité du campus Mutanga, mais les locaux loués sont à proximité du Lac Tanganyika dans une zone insaluble. La 1ère question qu’on se pose, notre recteur qui vient d’y passer plus de 4 ans a t-il pensé à la planification des effectifs de l’UB? Aussi l’université ce n’est pas une salle de classe plein d’étudiant plus un professeur c’est aussi une bibliothèque, des laboratoires, salle informatique,…Seul ceux de l’agronomie sont en peu servi car au moins pour eux, l’alentour est constitué de bananneraies et des champs de manioc!!!!!! Il faut être un cynique pour ne pas déplorer les conditions dans lesquelles étudient cette jeune génération. Pour une bourse de 30 000 BIF, la plupart vivent chez des parentés aux revenus faibles dans Nyakabiga, Kinama, Kamenge, Buyenzi,Bwiza,… et sont obligés de payer 2 bus aller/retour entre midi et 14h ou de chercher prendre la bouf de midi, marcher à pied le matin et le soir. Le budget de 7 milliards du président de la République pour ses « bonnes oeuvres » et croisades à l’interieur serait suffusant pour construire quelques et soulager peu soit-il ces étudiants. Quand j’entrais à l’UB en 1998, on avait de chambres à l’UB, et avec le système de « maquis » on logeait et mangeait au campus par un mécanisme de solidalité avec les étudiants et on utilisait la Bibliothèque centrale pour la révision du soir. Le transport inter campus était assuré par les Bus de l’OTRACO et ce gratuitement . Avec le nouveau phénomène des étudiants IMBONERAKURE même si on louait les locaux à Kajaga ou Maramvya , le Recteur dira toujours que ce n’est pas loin et les Intabonahafi seront toujours là pour applaudir. C’est devenu un système de sauve qui peut. Ils vous diront que c’est la loi de la sélection naturelle, qu’il faut « s’adapter ou mourrir ».
Une enquête approfondie vous aurait permis de savoir que les bâtiments appartiennent à un haut cadre appartenant au parti au pouvoir!
C’est loin par rapport à quoi? Très bonne question du recteur. Mais quand même, avant d’installer un nouveau campus, l’on devrait non seulement considérer la disponibilité de salles de classes. Il faudrait également considérer d’autres critères comme les possibilités de logement et de restauration.
Merci quand même de clarifier que ce n’est pas la maison de la famille Gaston car il y a quelqu’un qui me disait hier que les locaux appartiennent au recteur en personne. Un autre problème dont un étudiant en Sciences économiques me parlait c’est qu’ils sont environ 400 dans une classe non sonorisée. S’asseoir derrière étant donc synonyme d’être absent. J’ai reçu cette information il y a trois semaines, possible que la situation aujourd’hui ait changé.
Est ce que l’appel d’offres a ete mediatise,est ce qu’il y a d’autres proprietaires des batiments propres et mieux equipes aux prix raisonables qui se lamentent pour avoir ete leses dans ce marche?
Voila les questions qui sont propres au sujet.
Sinon tout ceci est representatif d’un probleme de plannig national:la formation en adequation avec l’emploi.
Je crois que nous avons plus besoin des hommes et femmes de metiers, des ingenieurs et techniciens civils, informaticiens, de l’environement, de la geologie, du secteur agro alimentaires(agri,peche,elevage), des medecins et artistes plastiques etc. que des historiens, geographes . economistes etc pour le moment.
On ne peut pas economiser ou gerer ce qu’on n’a pas.Il faut d’abord produire.
Tout en visant surtout le marche regional. Pour trouver des debouches aux jeunes de plus en plus nombreux pour une petit pays comme le Burundi.
Nos illustres etudiants devraient viser et reclamer plus le qualitatif que de maugreer sur le quantitatif
Mwobona aho barara hho mwoca muraba! Higiène, nourriture, ect…
Ils évolueront dans la frustration et ils reproduiront le même système nibashikira amabanga y’i gihugu dans quelques années… umuntu atanga ico yaronse.
@ Jean Marie:
Très d’accord avec vous!
Inscrivez-vous, par exemple, à notre école EPCM à Kajaga pour le diplôme A2 en pharmacie, laboratoire, IDE ou même en hôtellerie-tourisme!
Ou à Gitega, à l’école ETO, pour un diplôme A2 en informatique ou vétérinaire!
Plus d’infos sur [email protected] et http://www.fondation-stamm.org!
Faut pas faire de la Pub, nous on lance des idées seulement.
Voilà un commentaire vraiment utile! Avec un peu d’imagination, on pourrait certainement même combler la carence d’enseignants, pourvu que quelqu’un se sente concerné et responsable pour se creuser les méninges.
Au moment où la crise bat son plein en Europe, et ailleurs dans le monde, devenir chômeur n’est plus une honte individuelle car n’importe qui peut se retrouver sans travail du jour au lendemain. Il y’a donc à travers le monde beaucoup de gens qui partent à la retraite anticipée ou des gens désoeuvrés dont le savoir faire est sous utilisé ou gaspillé tout court.
Je ne parle pas ici d’acceuillir les rejets de la société industrielles, mais si on est incapable de convaire les investisseurs à implanter leurs usines et boutiques chez nous, et partant d’eefectuer un transfert plus naturel de compétences et technologies, il faut peut-être penser à d’autres méthodes moins spectaculaires d’y parvenir.
A ce sujet, en même temps que pour des raisons multiples les gens migrent das pays pauvres ou déchirés par la guerre vers les pays développés, il y’a une autre migration à l’envers dont on parle le moins, celle des ressortissants des pays frappés par la crise économique vers, et oui, les ex-colonies. Voici juste à titre d’exemple ce qui débordent « pudiquemen » dans la presse electronique:
http://www.euractiv.com/fr/europe-sociale/les-espagnols-et-les-portugais-s-news-514035 : Les Espagnols et les Portugais se tournent vers leurs anciennes colonies pour trouver du travail. De nombreux jeunes Espagnols et Portugais quittent leur pays en recherche de meilleures opportunités à l’étranger. Leurs anciennes colonies font partie des destinations les plus populaires.
http://www.slate.fr/lien/47843/europeens-emigration-vers-hemisphere-sud : A cause de la crise, de nombreux Européens émigrent vers l’hémisphère sud…
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/04/20002-20120704ARTFIG00611-le-premier-ministre-portugais-conseille-aux-jeunes-de-partir.php : …Les enseignants incapables de trouver du travail au pays devraient ainsi songer à émigrer en Angola ou au Brésil, les anciennes colonies.
http://www.afrik.com/article25798.html : Ces immigrés européens qui fuient la misère en partant vers l’Afrique…
http://www.cafebabel.fr/societe/article/chez-moi-cest-ou-je-veux-la-nouvelle-emigration-europeenne-et-americaine.html
http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/article-les-europeens-emigrent-en-masse-vers-l-hemisphere-sud-94224605.html
Si nous pouvions laisser un peu de côté notre fierté aveugle et embrasser l’esprit de curiosité et de créativité qui demeuret au fond de chacun et chacune d’entre nous, nous saurions que les compétences s’acquièrent, on ne nait pas avec… pour transformer la crise actuelle en une opportunité gagnant-gagnant aussi bien pour les pays du nord que ceux du sud…
Well said Sir!
Nous avons plus besoins de techniciens et autres professionnels des TIC qui vont aider notre pays dans la production des biens et services que tous ceux qui se contentent à gérer ce qu’on n’a même pas.
« On ne peut pas économiser ou gérer ce qu’on n’a pas.Il faut d’abord produire. »