Sur notre Forum, un lecteur, M. Gacece, donne quelques pistes que la ministre Ndirahisha pourrait exploiter. Le débat reste ouvert. Donnez sur Iwacu votre avis.
Étudier le soir, ça se fait partout dans le monde. Les gens qui travaillent et étudient, il faudrait seulement déterminer dans quelle mesure on doit mettre les balises entre le nombre d’heures consacrées à l’étude et au travail par semaine : entre le travail à temps plein et le travail à temps partiel, combiné aux études à temps plein et à temps partiel.
Par exemple, quelqu’un qui travaille à temps plein ne devrait pas être autorisé à étudier à temps plein en même temps. Si on fait l’un à temps plein, l’autre devra obligatoirement être à temps partiel. Mais rien n’empêcherait quelqu’un à faire les deux à temps partiel.
Pour y arriver, on doit déterminer à partir de combien d’heures par semaine un travailleur est qualifié comme travaillant ou étudiant à temps plein. Dans la pratique de certains pays développés, à partir du moment où on cumule plus de 30h de travail ou d’études par semaine, on est à temps plein.
C’est facile de déterminer cela pour le travail, mais pour les cours, les établissements scolaires privés ou publics pourraient utiliser un système de pondération pour déterminer objectivement minimum d’heures par semaine devrait consacrer à un cours pour s’assurer de le réussir. Par exemple pour 1 cours : 3 heures en classe, 2 heures de recherche ou de lecture personnelles, 3 heures de travaux pratiques en laboratoire. On a déjà 9h pour un seul cours. Si l’étudiant s’inscrit à plus de trois cours ou, le cas échéant à des cours totalisant plus de 30 heures par semaine, il est à temps plein et il ne devrait pas travailler à temps plein.
Sûrement que le personnel du Ministère de l’Éducation devrait s’inspirer des pratiques qui se font ailleurs, tout en gardant en tête que les conditions de chaque endroit ou région ne sont pas les mêmes. Dans les pays développés, l’étudiant a un accès plus facile à l’électricité, aux conférences, aux bibliothèques et d’autres ressources qui ne lui demanderaient que moins d’efforts que celui qui se trouve à Bujumbura, ou à Ngozi.
Il faut un esprit d’analyse et de synthese dans vos ecrits. Generalement de longs textes sont vides
@Méthode,
[Je ne peut pas comprendre comment un étudiant peut combiner et les études du soir et le travail pour enfin avoir 97% dans la défense publique de son travail de fin d’études universités. ]
Tes doutes ne sont pas du tout fondées. Quel rapport y-a-t-il entre le programme du « soir » et la note de l’étudiant ? Est-ce étudier la « journée » la justifie ? Ça c’est une question d’inspection et du programme. Un étudiant intelligent il l’est la journée comme le soir, les médiocres aussi.
Si nous voulons faire évoluer notre système éducatif, il faut effectivement donner à tout le monde les chances d’améliorer ses connaissances ! Vous ignorez sciemment qu’il y a nombreux qui, par le passé tragique qu’a connu notre pays et le nombre limité des écoles, n’ont pas eu la chance d’aller loin dans leurs études. Le programme du soir, le programme de formation continue et le programme de formation à distance ou en ligne sont les seuls moyens pour se rattraper de ce retard.
Il n’est pas toujours facile de comprendre certaines decisions de notre ministre de l’education.
1. Au secondaire, les cours de renforcement sont interdits. Pourtant, au niveau nationale par exemple, l’ecole Saint Esprit qui pratiquaient ces cours (elle est geree par les peres Jesuites, et qui sont bien experimentes et peut-etre meme aussi specialises dans le domaine de l’education…que la ministre) est classee la premiere depuis quelques annees. Faut-il interdire ces cours ou faut-il que toutes les ecoles adoptent la meme strategie de reussite en travaillant un peu plus dur? Cette loi de la nature reste valable a mon sens: Rien ne se perd, rien ne se cree!!! On aura toujours besoin de l’argent et de l’energie pour former les enfants de ce pays.
2. Sa decision de redeployer un grand nombre d’enseignants alors qu’il est necessaire de recruter un nombre important de nouveaux enseignants reste discutable. Ce redeploiement a affecte negativement des centaines de familles, et je doute fort si la qualite d’enseignement a ete ainsi ameliore! A noter que certains enseignants ont meme ete obliges d’abandonner leur travail tout court. Et si on avait recrute d’abord, pour ensuite redeployer un nombre relativement inferieur?
3. J’oser esperer qu’on ne va pas supprimer les cours du soir dans un pays ou le taux de chomage grandit du jour au lendemain! Que deviendront /feront ceux qui donnent ces cours du soir une fois interdits? Et ces universites qui ont investi pourque ces cours soient disponibles? Tout en simplifiant, qu’est ce qui est le plus important pour etudier? La presence physique seule, ou la motivation personelle seule? Les deux je suppose….Mais entre les deux, la motivation prime. L’individu de Cankuzo, qui a pris la decision de braver cette distance est probablement plus motive que l’etudiant citadin par exemple??? Ici, il est plus question d’organiser les universites que de blamer les etudiants avant tout.
Mme la Ministre se pose une question moins pertinente. Elle ne peut alors apporter de solution cohérente à une question plutôt posée autrement. Le problème posé consiste à expliquer la dégradation de notre système éducatif par un comportement de son bénéficiaire direct, l’étudiant. Celui-ci ne performerait pas en raison d’une conciliation étude-travail injustifiée, irresponsable et inadmissible. J’ignore s’il s’agit ici d’un début ou d’une conclusion d’un regard analytique cohérent sur une question beaucoup plus complexe par la Ministre. Elle est sans ignorer cependant n’avoir soulevé jusque là, à ma connaissance, les véritables cause de cette dégradation présumée. En prenant le taureau par la queue, la Ministre risque bien passer à côté d’une attente nationale comme tous ses prédécesseurs. Il est de toute évidence que sa position se situe dans l’incapacité à assumer l’absence d’initiatives cohérentes et moyens appropriés pour une question qui traîne depuis plus de 10 ans sur les lèvres du chef de l’état. Je prends en référence sa magistrature car il aura été le seul chef d’état ayant réuni les conditions (inexploitées) de l’émergence d’un système éducatif tant attendu depuis les indépendances. Pour le chef de l’état et sa Ministre de l’éducation, un bon système éducatif commencerait et finirait sur un nombre important de locaux de classe. Cependant, force est de constater que cela n’a depuis 2005 suffit pour établir un système éducatif rêvé par la Ministre dans sa récente sortie. J’ose espérer, comme la plupart des clés de nos forteresses viennent toujours d’en haut, qu’une prochaine croisade présidentielle se consacrera rapidement à d’autres aspects de notre système éducatif qui peine à se moderniser. Autrement, en quoi un étudiant en emploi ebranlerait tout un systeme éducatif? Et, inversement, comment un système éducatif mettrait en péril la vie et l’avenir d’un étudiant? Est-ce le cas au Burundi?
Qui menace qui au juste? Système ou étudiant? Quels sont les véritables enjeux pour un système éducatif efficace? L’organisation de l’éducation ou peut-être même l’état de la vie socio-économique du pays met-elle l’étudiant dans une telle précarité qu’il est en voie de vider l’amphi voire hypothéquer l’avenir de l’ensemble du système éducatif? Notre pays valorise-t-il le travail qu’il revient si aiser pour le choix entre travail, école ou les deux? Ou l’école donne-t-elle assez d’espoir que ce n’est plus toute opportunité d’emploi qui ferait sauter le coeur de nos étudiants? Ou encore, est-ce que l’école s’occupe mieux que quiconque nos étudiants ou n’avons pas encore réalisé qu’école et marché du travail sont en compétition légitime? Autant de question que la Ministre devrait défricher avant tout postulat. Ce qui est incontestable est que nul n’a besoin de dicter le choix à un étudiant ou un employé. On le sait tous, étudier à l’université (même au secondaire) n’est pas obligatoire. Il devrait lui revenir de décider entre école, travail et ecole-travail dans le contexte d’une bonne organisation du travail et de l’école. Pour un étudiant travaillant à plein régime, il revient d’une part à l’employeur d’exiger le rendement attendu. Il (employeur) n’a pas besoin de savoir de la gestion de son temps libre. Il (étudiant) est de son droit de lui informer ou non des activités en dehors du travail sauf si la déontologie ou le règlement de l’employeur ou la loi définit clairement les activités incompatibles à l’exercice du métier. C’est le cas notamment d’un courtier en assurances pour une institution et qui travaillerait comme courtier independant dans l’offre de services d’assurances. La loi sur la distribution de ses produits et services d’assurance pourrait le lui interdire et se retrouver en face d’un seul choix: exercer pour son employeur ou comme courtier indépendant. D’autre part, il revient à l’école de veiller au respect de son règlement par ses étudiants. Si celui-ci est respecté et que des lacunes persistent, il revient à l’école ou au système éducatif et non à l’étudiant d’en payer les pots cassés (se reajuster/se mettre à niveau/se réformer) du moment que l’étudiant rencontre son obligation vis-a-vis de la réglementation. De plus, je trouve à mon sens que toute initiative qui ne prend le taureau par ses cornes passent nécessairement à côté de la plaque. L’étudiant n’est aucunement obligé de dresser une liste de ses passe-temps ni quand il échoue ni quand il réussit, ou même quand il respecte ou non le règlement établit qui le sanctionnerait naturellement. La question n’est ni dans l’organisation des cours le soir et encore moins du côté d’un employé à Camazi et étudiant le soir à Bujumbura chaque jour de la semaine. Elle n’est pas non plus dans le rendement exceptionnel d’un tel étudiant. La question se retrouve finalement du côté du Ministère à identifier le véritable problème, en évaluer les conséquences et surtout en proposer le véritable débat pour de véritables solutions. J’en appelle enfin à la Ministre pour plus de créativité, de courage et de responsabilité. Et aux intervenants de notre système éducatif de réaliser leur responsabilité vis-à-vis de l’histoire et assumer en conséquence leur responsabilité. À toutes les forces vives de la nation, aux représentants du peuple, aux médias et à la société de contribuer au redressement de l’éducation nationale, chacun dans son couloir d’influence.
@Alexis
Quel imbroglio verbal! Ça c’est trop écrire pour ne rien dire! Que proposez-vous « de concret »?
@Gacece
Je pense qu’Alexis a une très sérieuse intervention. A mon avis, si vous ne voyez rien de concret dans son intervention, je doute que l’article ayant déclenché ces interventions vous appartienne ou découle de vos propositions comme le dit Iwacu. Mais je suis d’accord avec vous qu’Alexis n’a ménagé aucun effort pour broyer le problème au profit de la ministre. Seulement, cette dernière devrait saisir la perche lui tendue sans autre forme de tergiversation.
Pour moi, les choses devraient être simples pour une ministre « PhD ». Elle devrait mettre à jour les textes et les appliquer et cela pour tout le monde. Le reste? C’est du bruit.
@James
Proposer des solutions concrètes ne veux pas dire…
« […] J’en appelle enfin à la Ministre pour plus de créativité, de courage et de responsabilité. Et aux intervenants de notre système éducatif de réaliser leur responsabilité […] » – Alexis
Je veux qu’il propose des pistes de solutions et non utiliser des termes tellement vagues que n’importe qui pourrait interpréter à sa façon.
On peut user de créativité, de courage et de responsabilité et prendre des décisions inefficaces et inappropriées au(x) problème(s) en question.
Mais aussi vous, @James… puisque vous avez compris, comment feriez-vous pour « ne pas prendre le taureau par la queue?
Par les cornes?
Et « concrètement », quels gestes ou comportements appartiennent au domaine des cornes? Et ceux appartenant à celui de la queue?
Bonne créativité, bon courage, et bonne responsabilité surtout!
Frère, ce n’est qu’un point de vue. On n’est pas en compétition d’idées. Si je ne me suis pas attardé sur tes « meilleures propositions », ce n’est ni pour leur pertinence, ni pour leur exhaustivité et encore moins pour leur clarté et précision. Tu réfères a une catégorisation du travail, permet de te rappeler que le caractère partiel ou plein d’un emploi vient organiser (partiellement) peut-être pour le mieux le travail s’il s’adapte au contexte local. De même, le nombre de cours qui scelle le statut partiel ou plein d’un étudiant renvoie à la réforme de l’éducation (partiellement). Ces réformes consacreraient un pouvoir à un établissement d’imposer un choix à l’étudiant selon toi. Lors de l’inscription, l’étudiant devrait déclarer tous ces passes-temps et aux agents de l’éducation de déterminer si l’étudiant à la réputation de travailleur à temps plein ou non. Pour vous (toi et Ministre), répondre à la problématique de la Ministre revient à réorganiser le travail et l’ecole en imposant donc des choix à l’étudiant. Alors que la notion « valeur travail » est à mes yeux parmis les pistes de solution, tu n’y fais nullement référence probablement parce que tu calques ton point de vue à ce que tu as vue ou entendu ailleurs. Tu ne fais non plus référence aux effets d’une réforme dans l’éducation et dans le marché du travail. Or, dans la réalité, toute référence à l’organisation et à la valorisation du travail ou meme de toute réforme d’envergure ne peut laisser de côté ses déterminants au moins majeurs. L’économie productive entre en jeux, le budget de l’état et, pour des pays comme les nôtres sans solidité institutionnelle, s’attendre à ce qu’il y ait d’autres priorités faisant finalement appel à bien plus d’intervenants que prévus. Alors cher Gacece, bibwirwa benshi bikumva benevyo. Mais plus de respect et d’humilité valent mieux que de la précipitation.
@Alexis
C’est dommage! C’était d’une compétition d’idées qu’il s’agissait! Il ne s’agissait pas ici de déterminer un gagnant, mais de donner plusieurs idées… qui pourraient servir, en tout ou en partie, de solution(s).
Un étudiant peut travailler, et un travailleur peut étudier! Il n’y a rien d’autre à y faire si on veut que notre société évolue.
Mais rien ne garantie non plus que nos idées seront écoutées. Nous ne décidons de rien.
Si j’ai bien compris le surnommé “Gacece” est devenu le rédacteur en chef de “iwacu” et c’en Est fini avec la neutralité et l’indépendance du journal .
Adieu vous ne me verrez plus chez vous.
Note du Directeur des Publications
Pourquoi? On ne comprend pas. Gacece est un contributeur comme les autres. Pourquoi vous dites qu’il est devenu « Rédacteur en chef d’Iwacu ».
Antoine Kaburahe
@Karanga ilia
Apparemment vous faites partie de ceux qui n’aiment pas mes interventions dans ce site. Relisez le texte ci-dessus, vous y verrez plein de fautes d’orthographe et/ou de grammaire. Un rédacteur en chef peut retourner au contenu de son article et le corriger.
Vous demandez la neutralité et l’indépendance d’Iwacu, mais vous voulez le quittez parce qu’ils publient un commentaire? Seriez-vous en train de leur demander de ne pas être neutres ou indépendants? Ou n’est-ce que des caprices?
Sinumva iyo discussion abakora bareke bakore hanyuma abarimu nabo bazebategere sur les examens et les plagiats
Merci Cher Gacece pour votre contribution. Personnellement j’apprécis la rigeur avec laquelle Madame la Ministre veut changer les milieux éducatifs burundais mais j’ai peur qu’elle risque de prendre des mesures qui risquent de bloquer l’évolution du système éducatif burunais. Je comprends son inqiétude face à ce fonctionnaire de Cankuzo qui se fait inscrire dans un programme de soir dans une université à Bujumbura! Mais au lieu de penser à la fermeture du programme du soir, plutôt je trouve cela comme une opportunité qui interpèlle le changement du système académique burundais. Elle devrait plutôt arrêter des mesures exigeant les écoles à mettre en place des dispositifs permettant aux étudants qui sont dans telles situations de continuer leurs cours où qu’ils soient, ce qui permettrait même à la diaspora et aux étrangers de se faire inscrire dans des universités locales. Ce serait une autre source des devises.
En plus de cela, il faudrait également instaurer les programmes de VAE (Validation des Acquis de Connaissance et d’Expérience). Pourquoi ne pas penser aux auto-didactes ? Nombreuses universités étrangères reconnaissent et valident par des titres universitaires les connaissances et l’Expérience!! Pourquoi pas au Burundi? Il faut actualiser notre système éducatif, sinon nous risquons de faire une marche arrière!
Bravo fofo. Ariko rero simbona iyo ukuye Gacece kuri iyi article.
Yarakunyuze basi.
@janvier,
[Ndlr, Sur notre Forum, un lecteur, M. Gacece, donne quelques pistes que la ministre Ndirahisha pourrait exploiter. Le débat reste ouvert. Donnez sur Iwacu votre avis.]
Ingingo y’umushikiranganji ni nziza gooose turayishigikiye. uwiga yige uwukora akore PAS LES DEUX A LA FOIS. Turi mu gihugu aho tutabuze abakozi ahubwo habuze akazi nayo Abakozi babishoboye barahari. uwuzi rero ko agomba gusubira kwiga nabisire ikibanza abandi hama abanze yige gutyo abandi nabo bamusubirire gutyo uwiga yige atekanye n’uwukora akore atekanye. Mbega ko twese twize tuzi umuruho wo kwiga ivyo bibiri wobibangikanya gute? wica kimwe ugakiza ikindi. Aho rero hari ibitangaje, abo nyene bigira ngo biga soir bazokwereka amanota baronka ateye ubwoba, plus de 70% wagenda kuraba ugasanga n’ibibazo vya Leta bikorwa muri cursus academique bamenye barinze gusunika, ugaheza ukibaza bikagusiga mu mutwe. Bahejej bobo ni kudepoza diplome bakaduza grade mugabo AU FONDS usanga ataco bigeze bongereza mukugene bahora bakora. Ngarukirije aha sinon nokwandika igitabu.
@claudio
Je suis très étonné et déçu par la réaction de CLAUDIO qui veut nous faire croire qu’il a fait des études mais, à voir ce qu’il avance comme argument pour soutenir les propos de Mme Ndirahisha, il est très clair qu’il est le pur produit du fanatisme à l’image de tous les défenseurs du système CNDD qui s’acharnent pour détruire ceux qu’ils croient ne pas être de leur côté.
Pour le cas de CLAUDIO, dire qu’il y a beaucoup de gens sans travail et que ceux qui veulent suivre les cours du soir devrait d’abord céder la place aux autres, c’est la jalousie et la haine de l’autre qui minent la société burundaise avec des gens en son sein cherchant toujours à acclamer les décisions sans fondements des autorités visant à saper les droits humains fondamentaux.
Je doute de la qualité des enseignements du soir. je ne peut pas comprendre comment un étudiant peut combiner et les études du soir et le travail pour enfin avoir 97% dans la défense publique de son travail de fin d’études universités. c’est incompréhensible ! si nous voulons réellement des intellectuels capables de défendre les connaissances acquises , nous devrions rectifier le tir et les responsables de l’éducation chacun en ce qui le concerne doit faire son possible pour capitaliser l’enseignement de qualité.
@Methode Cher ami tu sembles aller à contre-courant de l’histoire. Peut-être à l’image du système de gouvernance actuelle. Le jumelage travail-études est une pratique courante dans la plupart des pays du monde surtout avance. En Russie etedepuis l époque de l’union soviétique les ouvriers des usines étaient encouragés à s’inscrire dans les universités le soir pour améliorer leurs connaissances c’est leur qualification jumelée au travail des scientifiques de haut niveau formées dans les meilleures académies en Sibérie centrale qui leur a permis de lancer le Spoutnick. En Occident USA ou au Canada pour faire une MBA par exemple, tu dois démontrer avant inscription que tu as une expérience de travail au moins de deux ans. Une fois inscrit tu peux choisir d’étudier a temps plein ou a temps partiel. Ton programme est alors adapté à ton choix. Le système éducatif doit être a l avant garde du développement ou tout au moins être suffisamment flexible pour s’adapter aux changements politiques socio économiques et technologiques. Sinon il perd son rôle d’être la lumière, la lanterne du futur d’une nation. Je te défie si tu as eu l occasion de lire ou de voyager de me citer un pays du monde développé ou en transition de développement où l enseignement à distance , l’université du soir l’utilisation des moyens alternatifs au face a face enseignant étudiants n’est pas pratiqué
@Méthode
Vous doutez et donc vous êtes.
Je vous avoue que je connais des gens qui ont suivi des cours du soir, et qui gagnent bien leur vie grâce à cet apprentissage.
Continuez votre recherche et probablement qu’en fin de compte vous changerez d’avis sur la question.
Et quant à la qualité des diplômes délivrés en cours du soir, elle devrait être le premier souci des établissements et des professeurs qui les délivrent. L’intervention du ministre en charge de l’enseignement devrait seulement suivre.
Uvuga nkuwayanonosoye basi.
Nous sommes vraiment dans un pays spécial où travailler beaucoup constitue une infraction. . C’est la première fois que j’entends un Ministre en charge de l’Education, et donc de la future intelligentia nationale, empêcher aux gens de travailler. Si cette initiative est individuelle, il faudra la limoger et ce sans tarder car elle et dangereuse pour ceux qi veulent pousser plus loin y compris en faisant des cours du soir. Si par contre ceci était une décision collective du Gouvernement, elle serait scandaleuse et il faudrait y renoncer rapidement.