Après la nomination de Gaston Sindimwo à la première vice-présidence de la République, des voix se sont levées pour dire qu’il est Congolais. Iwacu a mené une enquête et retrace ses origines.
Bwiza, 2ème avenue no 22. C’est chez Pierre Sindano, grand-père paternel de Gaston Sindimwo, premier vice-président de la République. Selon des témoignages à Bwiza, ce Congolais, originaire d’île d’Ijwi à Bukavu, est du clan des Bahavu, un clan qui n’existe que dans la région du Sud Kivu. Il débarque au Burundi vers les années 1920 alors qu’il est en service militaire. Nous sommes sous la colonisation belge.
Le pays de Mwezi Gisabo attire le jeune Sindano. Il décide d’y rester et de fonder son foyer. Pierre Sindano, poursuivent des sources fiables et concordantes, se marie à une burundaise, originaire de Mwaro. Très ouvert et sociable, M. Sindano s’adapte et s’intègre. Il noue des contacts un peu partout et se trouve du travail. Il est recruté comme chauffeur à l’ex STB, un garage géré par l’Etat.
Le couple Sindano prospère et fait plusieurs enfants dont Pascal Sindano, alias Myakayote (un sobriquet swahili signifiant ’’Toutes les années’’). C’est lui le père de Gaston Sindimwo, l’actuel 1er vice-président.
Tel père, tel fils
A la maturité, Myakayote reçoit de son père une parcelle achetée à Nyakabiga I, à la 17ème avenue no 21. Selon des témoins rencontrés, Myakayote est féru de football, il se fait d’ailleurs inscrire dans l’équipe Burundi Sport Dynamique dont Michel Micombero, président de la première République est également membre.
Ce dernier sympathise avec le jeune Myakayote et lui propose un travail de chauffeur-mécanicien au camp Base. Il sera ensuite recruté à la Voix de la Révolution, l’actuelle RTNB (Radio-Télévision Nationale du Burundi), toujours comme chauffeur.
Pascal Sindano se marie à son tour à une Burundaise, une certaine Léocadie, native de Gihanga. De l’union du couple, naissent trois enfants dont deux garçons et une fille.
Gaston est l’aîné de la famille. Son père sera assassiné en 1972 sur son lieu de travail alors que l’actuel 1er vice-président de la République n’a que huit ans. Après la mort du père de M. Sindimwo, des sources fiables à Nyakabiga indiquent que sa mère ne s’est pas remariée. Toutefois, elle aura deux autres fils.
Gaston Sindimwo, témoignent ses proches à Bwiza, a gardé de bonnes relations avec la famille Sindano : « Dans le malheur ou dans le bonheur, il était toujours avec nous et vice-versa. » D’ailleurs, des sources à Nyakabiga le confirment : «Le premier mariage de Gaston avec une certaine Coco a vu la participation d’une équipe de Congolais à majorité des femmes.» Lorsqu’il est nommé au poste de chef de cabinet adjoint à la première vice-présidence, constatent-ils, ce père de deux filles, réduit les contacts avec les Sindano.
Gaston, un grand « mobilisateur »
« Garçon de course » pour ses détracteurs, téméraire et stratège pour les autres, Gaston Sindimwo a fait une ascension fulgurante au sein de l’Uprona. Parcours.
Sa « lutte » politique ne date pas d’aujourd’hui. Selon son voisinage à Nyakabiga,Gaston Sindimwo devient pionnier dès l’âge de six ans. Il est encore à l’école primaire. « Il était encadré par Paul Kanyenzira connu à Nyakabiga sous le sobriquet de Kapomo », se souvient-il.
Après ses études primaires, il va poursuivre ses études à Gitega. Pendant les vacances, les activités du parti l’occupent beaucoup. Il séduit la présidence du parti qui l’envoie dans une formation dans l’ex Union soviétique pour apprendre les techniques de mobilisation des masses. D’après des sources dignes de foi, c’est à cette occasion que les dirigeants de l’Uprona lui auraient proposé d’abandonner son nom de famille ’’Sindano’’, qui ne « sonne pas burundais. »
A la fin de ses études secondaires, GN, un de ses voisins, indique que M. Sindimwo a passé beaucoup de temps au chômage. Cependant, les activités de l’Uprona l’occupent.
Très vite, il se fraye un chemin et noue des contacts avec Charles Mukasi, ancien président de l’Uprona. Il évolue dans son sillage. Il devient d’abord son chauffeur avant d’être recruté à l’imprimerie du parti. Selon une carte de visite que Iwacu s’est procurée, Gaston Sindimwo a été également responsable de l’atelier « Time-Service » chargé de la réparation des climatiseurs, frigos, chambres froides, etc.
ANALYSE
Un faux débat
Par Antoine Kaburahe
Ceux qui accusent Gaston Sindimwo d’être un « étranger » ont tort. Il est né au Burundi, y a grandi. Ses papiers sont burundais. Il a donc le droit de faire la politique dans son pays. Pourquoi ces députés d’origine africaine qui siègent en Europe, ne choquent pas ? A part bien sûr dans les cercles extrémistes…
Il faut aussi reconnaître que son parcours est quand même extraordinaire : c’est un homme qui est parti de rien pratiquement et qui a gravi les échelons du parti. Ceux qui l’accusent de « machinations », de « coups bas » dans son ascension, feignent d’ignorer que dans le monde politique, au Burundi ou ailleurs, les sentiments ne sont pas de mise. Apparemment, cet homme a compris très vite que c’est un monde où la fin justifie les moyens.
Que dire enfin à ceux qui avancent une « formation intellectuelle insuffisante » ? La critique, à mon sens, ne tient pas. Je trouve que c’est un homme pratique, il s’y connaît, semble t-il,dans la réparation des appareils de la chaîne du froid. Il a fait l’Ecole d’Art. Il doit donc avoir certaine sensibilité artistique. C’est pas mal, tout ça. Arrêtez : ceci est un faux débat ! En réalité, la valeur d’un homme n’a rien à voir avec le cursus académique.En effet, si les doctorats et autres licences universitaires étaient des gages de la probité et de la bonne gouvernance, le Burundi serait depuis belle lurette un paradis…
Sortie de l’anonymat
Au lendemain de la signature de l’Accord d’Arusha, le parti Uprona connaît une crise grave. Il reste du côté de Mukasi. En 2008, en plein processus de réunification du parti, nos sources confient que M. Sindimwo était dans le comité du parti en mairie de Bujumbura. Le processus évolue. Gaston Sindimwo se serait beaucoup impliqué dans la désignation de celui qui va représenter l’Uprona non institutionnel à la présidence de l’Uprona réunifié.
Gaston Sindimwo est connu pour être un bon mobilisateur. D’après des sources fiables, c’est lui qui aurait propulsé Bonaventure Niyoyankana à la tête du parti. Il deviendra d’ailleurs secrétaire exécutif de l’Uprona.
A la nomination de Thérence Sinunguruza comme 1er vice-président de la République, M. Sindimwo devient chef de cabinet adjoint, un poste qu’il occupera de 2010 à 2015.
« Non pas pour apporter une pierre à l’édifice dans la gestion des questions politiques de l’heure, mais pour le garder à son côté pour le manipuler dans la destruction du parti », lâche un Mudasigana. Pour preuve, démontre-t-il, à la fin du mandat de M. Niyoyankana, il a convoqué un congrès illégal.
Durant tout le temps qu’il a passé à la vice-présidence de la République, notre source fait savoir qu’il ne faisait que des ’’machinations pour exclure tous les intellectuels’’ opposés au troisième mandat de Pierre Nkurunziza : « Le Cndd-Fdd l’a porté à un poste auquel il n’aurait jamais rêvé pour le remercier. C’est un vrai mercenaire au sein de l’Uprona.»
Accusé d’être le maître des coups bas, il serait à l’origine de l’éviction de Thérence Sinunguruza au fauteuil de Premier vice-président de la République en 2013 et de Charles Nditije à la présidence de l’Uprona.
Interrogé si la question de sa nationalité n’a jamais été débattue au sein de l’Uprona, un ancien président de cette formation indique que si : « Nous avons jugé que c’est une question sans importance. Même s’il a des origines congolaises, il est né et a grandi au pays. Il devient donc Burundais. » Selon lui, même Barack Obama est président des Etats-Unis alors que son père était Kenyan.
Mise à part sa nationalité contestée, ses connaissances le qualifient de véritable « garçon » de course, gentil et généreux.
Iwacu a essayé de contacter M. Sindimwo sans succès.
Au Burundi, c’est le mensonge et l’hypocrisie!
Sindano dit qu’il est Sindimwo.
Il dit qu’il est de l’Uprona mais Il sait qu’il est dd.
Il prétend servir le pays mais Il sert Nkuru.Ce mec a détruit avec brio, seconde tâche, détruire le pays!
À l’oeuvre Gaston, les dd t’y attend!
Excellent article qui provoque un debat sur « la mise en application des accords d’Arusha » Je pense que la question de la nationalite de Gaston Sindimwo plutot Sindano ne devrait pas se poser….Il est ne au Burundi d’une mere burundaise! Par rapport aux accords d’Arusha,
la constitution stipule que le vice-president doit etre d’ethnie tutsi vient de nommer un Burundais d’origine « congolaise » Le President et son parti ne viennent t’il pas de violer(encore apres le 3 eme mandat) les termes de notre constitution? Mon deuxieme constat est que cela devrait nous interroger nous tous Burundais!!??: Jusqu’a quand la gouvernance du pays dependra t’elle de la repartition des quotas ethniques?? Plus loin encore,vu que les sacro saints accords d’Arusha ne sont plus respectes, n’est il pas temps de reflechir a « un apres Arusha!!?? »
Je n ‘arrive pas à comprendre l’hypocrisie de certains personnes, ils ont dénoncé le troisième mandats de Pierre Nkuruziza, mais maintenant ce sont les mêmes personnes qui revendiquent que le premier vice-président doit être issu de la minorité tutsi. Je peux les remiser par une reconnaissance du troisième mandat de Pierre Nkuruziza.
Voici mon nouveau commentaire sur la question:
1)Un enfant née d’une Burundaise (Hutu ou Tutsi) et un étranger (Noir ou Blanc) sera un Hutu ou Tutsi suivant les critères qui ont défini ces ethnies :si l’étranger a un nez pointu et est éleveur alors l’enfant sera Tutsi. L’enfant sera Hutu si le nez n’est pas pointu et si l’étranger est agriculteur. Honte à nous ! Qu’ils sont profonds l’ ignorance et le manque de réflexion qui nous habitent !
2)Il n’y a aucun Burundais qui peut prouver son appartenance ethnique depuis ses ancêtres: abahutu barihutuye, il y a eu des mariages entre Hutu et Tutsi, seules nos mères connaissaient nos vrais pères ( ton père pouvait être le voisin de tes parents, un Hutu ou un Tutsi).
3)Les différentes guerres ont produit beaucoup d’orphelins et différentes familles Burundaise ont pris en charge des orphelins sans distinction ethnique. Ces enfants seront-ils des Hutu ou Tutsi selon que le tuteur est Hutu ou Tutsi ? Comment prouveront-ils qu’ils sont Hutu ou Tutsi alors que ce n’est écrit nulle part ?
4) Tous ceux qui sont nés d’un père étranger connu, ceux qui ont changé de camp (abihutuye) sont exclus par les quotas ethniques, ils ne sont ni Hutu ni Tutsi: Ce sont les Accords d’Arusha qui ont besoin d’être revus.
Il est temps que les Burundais laissent de côté leur orgueil , leur complexe, leur égoisme etc. pour regarder la réalité de leurs problèmes afin de trouver les vrais solutions. En tout cas les violences et les guerres sont de très mauvaises solutions. La preuve est qu’après les guerres les Accords ne garantissent pas les solutions durables.
Voici un exemple de réalité qu’on ose pas dire: si nous nous attachons à la démocratie à l’ Occidental et en même temps aux quotas ethniques des Accords d’Arusha, à l’ élection un homme une voix, nous pouvons être sûr qu’un Tutsi ne sera jamais élu Président de la République. En plus nous n’avons que les statistiques de l’époque coloniale (plus de 50 ans) 85% de Hutu, 14% Tutsi et 1% Twa. Aujourd’hui les uns et les autres sont des Hutu ou Tutsi juste pour se partager les postes sans qu’on sache combien de Hutu, Tutsi et Twa sont au Burundi aujourd’hui . Il faudra une ethnie pour ceux qui sont nés des pères étrangers.
Tout ça c’est vraiment compliqué!!!!!!!
Non à la 4è ethnie. Je suis Sindimwo
Barundi bene wacu, je vois que nous commençons à glisser vers
l’ethnisme aigu, et ceci risque de nous conduire vers une
4è ethnie.
Nous savons tous que beaucoup de congolais, tanzaniens, Rwandais, etc
ont été contraints de changer leur noms quand ils ont été appelés
à servir le Burundi qu’ils considèrent aussi comme leur pays.
Combien de cultivateurs, de footballeurs, de commerçants qui ont
changé leur nom?
Savez-vous combien de congolais ont travaillé avec Rwagasore jusqu’à la
victoire finale? Combien de congolais ont perdu leur vie, parfois celle de leurs
familles pour le Burundi?
Quand nous avons grandi, Bujumbura était majoritairement congolaise.
Beaucoup de cadres étaient congolais. A Bwiza il y avait même un quartier
des commis appelé communément chez les bakarani. Ngagara s’appelait OCAF
(Office des Cités Africaines) qui a, petit à petit, accueilli les refugiés rwandais
car les congolais allaient acheter là où ils pouvaient construire une grande
maison avec des annexes pour leurs familles nombreuses ou à louer.
C’est rare de trouver un Burndais qui a entre 30 et 50ans qui n’a pas été enseigné
par un congolais de Bujumbura.
J’ai été parmi les gens qui ont sponsorisé les funérailles de notre artiste
musicien, notre 1er ambassadeur de la musique burundaise « MATATA J.C ».
Qui ne sait pas que MATATA était congolais? MATATA était Tutsi ou Hutu?
A moi, il m’a toujours dit qu’il était burundais, tout simplement.
Un autre exemple, les Burundais qui vivent en belgique sont -ils flamands ou
wallons? ou alors ils sont belges d’origine Burundaise?
Si nous continuons comme ça, nous risquons de créer sans le savoir une 4è ethnie,
celle de ceux qui ne sont ni tutsi, ni Hutu, ni Twa. Celle de ceux qui se sont sacrifiés
au même titre que les autres pour ce pays. 3/4 des burundais de l’Imbo sont
d’origine congolaise(du nord au sud: Rogombo, Gatumba, Rumonge…).
Certains disent même que c’est la raison de la négligence par les différents
gvts Burundais depuis MICOMBERO, de ces provinces de l’Ouest du Burundi.
C’est comme ça que les BIZIMA KARAHA, RUBERWA et les autres ont
créé le MLC/Goma, CNDP et M23 en RD Congo. Vous me direz que le Burundi
n’est pas le Congo? Tout est possible. La semaine passée j’ai parlé avec un cousin
qui vit actuellement à Kigali, vous savez ce qu’il ma dit? « Je ne savais pas qu’un
jour umututsi yoshobora guhunga en laissant les hutu dormir tranquillement à Kiriri »!
ça ne m’étonnerait pas si demain, les tutsi, les hutu et les twa entre en
négociations contre « abanyembo canke ababo », c’est comme vous voulez.
Pouvez-vous expliquer à un blanc que SINDIMWO n’est pas Burundais avec
tout ce que je viens de lire sur lui et sa famille?
Je sui SINDIMWO.
c’est honteux de lire vos commentaires et cela montre que parmis les burundais il ya beaucoup des hypocrites.avec la bibliographie de M. Sindimwo allez vous dire qu’il n est pas Burundais?qu’est ce qui a eté à la base de la création du RCD,MLC,CNDP,M23?il faut depasser de tel débat car avec de tel sujet le Burundi n’avancera jamais.un muhavu est de quel ethnie????je suis Sindimwo Gaston
Moi, je dirais même plus. Si nous ne faisons pas attention à nos comportements de haine mutuelle, nous disparaitrons un jour et le Burundi sera occupé par ces rwandais et ces congolais qui le chérissent plus que nous. A cause de notre haine congénitale, nous ignorons au quotidien notre beauté à nous, burundais, et perdons en même temps la beauté de notre chère patrie.-
Test d’ethique. Je repose la question aux journalistes Ingabire et Kaburahe, auteurs de l’article ci-haut: Gaston Sindimwo a-t-il etait élu aux communales ou aux collinaires? Ne pas y répondre, censurer mon message, ou retirer votre posting, serait en soi une réponse.
Il faut l’accepter, dans les annees passees (jusque dans les annees 90). les etrangers (congolais, rwandais, tanzaniens,… avaient plus de valeur que les hutus. Je deplore qu’un etranger accede aux plus hautes fonctions du pays, mais cela n’est pas nouveau. Pourquoi se lamenter aujourd’hui!
Tu as perdu la tête mon ami Donc. tu sais combien des congolais qui se sont fait tuées (Cibitoke,Nyakabiga, kinama, Ngagara, Mutakura, Kamenge etc) lors des assassinant cible des événements des années 1972,1991 et 1993-1996? alors , arrête de dire n’importe quoi sur les sujets que tu ne maîtrises pas. Pendant la guerre des années 90, un congolais était traité de la même manière qu’un hutu et un rwandais était bien considéré avec beaucoup plus de valeur par rapport à tous les autres étrangers qui vivent au Burundi vu qu’il était de l’ethnie tutsi. Si tu veux débattre sur ce sujet , tu es mal barré …
Bon, uno munsi ko mubona ibiti bitwawe n’uwo mudashaka turavuga bwire buce, Mbe iyop amakosa akogwa izuba riva abarundio bose babona. none twibagire abanyamahanga bose bagiye baronka ubwene gihugu c’uburundi bidaciye mu mategeko wagingo si injojo? ngaho mu mwaka ya 1960 à 1990 mwotubwira abanyagwanda n’Abaganda et rwando -congolaises baronse ubwenegihugu bidaciye mu mategeko, juste pour gonfler leur rangs?? Ubu baratanguiye tubatwara ibibanza baciye baba abanyamahanga? none mububaha ntimwabibona?? ega nimubareke amakosa nimwe mwayakoze, eka mwibonere!! murakoze
Mr Gaston vient de nous prouver qu` en politique les sentiments atazihari!!
Chapeau pour lui! nuwanka urukwavu aremera ko ruzi kwiruka! (amanyanga yakozwe kugira ahashike ntawutayazi)
Now what`s next? azomara iki harya? kirya kibanza gikwiye gusubirwamo, uwuhagiye akagira ijambo!
Nikibanza cabashonji gusa!! abahagiye bafiseijmabo yari Busokoza na Kadege n;abo mwarabonye ingene bahejeje….
Sindano na Concillie bobo rindira gato aho bukera barara bagurishije kumugumya! ( Amasiha)
Pauvre Rwagasore iyari…
none haruwutazi yuko Abahavu arabatutsi?jewe narinfise ubwoba nibaza ko yoba arumubenbe.none karu muhavu ,uyo nu mututsi wukuri.
Le probleme pour moi ne réside ni au niveau de sa nationalité ni au niveau de son ethnie. Quelle est sa compétence et ses connaissances intellectuelles pour pouvoir être vice président du pays?
@claver
« Quelle est sa compétence et ses connaissances intellectuelles pour pouvoir être vice président du pays? »
Là je trouve que vous allez loin! Comment mesurez-vous la compétence ou les connaissances intellectuelles d’une personne?
Un vice-président d’un pays doit en avoir quel niveau? Que dit la loi?
Moi je trouve qu’il faut juger ses actes et pas ce qu’il est ou a! Notamment la capacité de mobilisation de ses militants! Le parti sous sa direction, a t-il cartonné lors des élections ou pas? Si oui, c’est qu’il est bon! Si pas, c’est un farceur comme tant d’autres!
Monsieur Antoine , où est la liberté d’expression que vous réclamez haut et fort ? Vous venez de montrer que vous ne permettrez jamais les propos qui vous contredisent . Vous avez raison car c’est un comportement humain. Seulement ne demandez pas aux autres de faire le contraire de ce que vous vous faites car nous sommes tous humains .
Gaston Sindano/Sindimwo est un Burundais qui a souffert de l’assassinat de son pere en 1972 tout comme Pierre Nkurunziza.
Ne devraient ils pas depasser leurs interets personnels, suivre les accords d’Arusha et la constitution qui ont fait prevue d’etre une bonne solution pour apaiser les coeurs de Hutu/Tutsi/Twa et ainsi eviter le meme traumatisme a une autre generation?
iwacu musigaye murabacangero canke nkubu message yanje irihehe
nturi wenyene natwe gwacu banse guzishira ahabona. Biboneka ko article ifise ico igamije en dehors d’informer ou débattre
@Federation:
Ta precision est d’une parfaite clarté, et la réponse a ta question se trouve bien dans l’article d’Ingabire.
J’ajoute une autre question non moins pertinente: Gaston Sindimwo est-il OUI ou NON un élu a quelque niveau que ce soit (commune, quartier, colline…. on sait deja qu,il a perdu les legislatives)? Elyse Ngabire et Antoine Kaburahe– avez-vous la réponse? La question a des implications qui vont au-dela du cas Sindimwo.
Sindimwo est Burundais.Il y est nE et grandi .Sa grand-mEre patrnelle est burundaise.Sa mEre est burundaise.Et alors?
Merci pour cette enquete! Mais une question se pose: au regard de la loi bdaise le poste de la 1ere vice-presidence revient a quelle ethnie?tutsi sans doute! Alors coe sindano est congolais ,la loi a ete violee
Les aïeux de Sindimwo ou Sindano sont des Bahavu du sud Kivu. Ce n’est pas cela le problème car on vient tous de quelque part. Il est Burundais maintenant et c’est l’essentiel. Par contre le seul problème que je vois ici est qu’il n’est pas à la hauteur des tâches dévolues à un Premier Vice-Président à moins qu’il ne soit là comme figurant. Si je ne me trompe, le niveau de diplôme le plus élevé qu’il a est A2. Est-ce que c’est normal qu’un A2 occupe de telles fonctions? J’en doute. Le message de Mr NKURUNZIZA ici est double: 1. Humilier les Tutsis en leur montrant que c’est lui le patron et qu’il les fait représenter par qui il veut, qu’ils le veuillent ou non. 2. Il veut quelqu’un qui est couché devant lui, pas des personnalites charismatiques comme par exemple Mr BUSOKOZA capables de le challenger comme cela a été le cas quand le Ministre de l’Intérieur de l’époque a voulu dissoudre illégalement l’Uprona. C’est de bonne guerre en politique.
N’importe quoi !! Si vous vous rappeliez de vos cris quand on parlait du niveau d’étude de Mr Rwasa ! Vous voulez l’exclure pour vos interets.
Merci à Iwacu encore pour cet énième censure!
En rapport avec Gaston, niyitwarire atamena!
Gaston n’est pas le vrai problème au Burundi, s’attaquer à lui, c’est tomber dans un piège!
C’est comme prétendre chercher du bon fromage à partir du lait pourri!
C’est maintenant que vous vous rendez compte que le Burundi est dirigé par des étrangers ? Allez lire donc la loi sur l’acquisition de la double nationalité (2000) et vous comprendrez pourquoi le Burundi va mal depuis un certain temps. ceux qui nous dirigent savent où aller quand ils ont rempli leurs poches. Depuis 2005, des étrangers dirigent le Burundi mes chers !!!!!!!!! Réveillez-vous !!!!
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu l’acte Constitutionnel de transition, spécialement en ses articles 11, 95 et 107, 2 ;
Revu le décret-loi no 1/93 du 10 août 1971 portant Code de la Nationalité ;
Le Conseil des Ministres ayant délibéré ;
L’Assemblée Nationale ayant adopté ;
Promulgue la présente loi :
CHAPITRE I : DES DEFINITIONS
Article 1
Aux fins de la présente loi, les termes ci-après ont la signification suivante :
1) la nationalité est le lien juridique et politique qui rattache un individu à la population constitutive d’un Etat Souverain.
2) la naturalisation est l’acquisition volontaire de la nationalité burundaise par un étranger qui ne l’a jamais possédée auparavant.
3) l’option de la nationalité est la faculté offerte par le législateur de décliner ou de réclamer la nationalité burundaise.
4) la double nationalité est la situation juridique d’un individu qui acquiert une seconde nationalité en plus de la nationalité d’origine.
CHAPITRE II : DES MODES D’ETABLISSEMENT DE LA NATIONALITE BURUNDAISE
SECTION 1 : DE L’ATTRIBUTION DE LA NATIONALITE
Article 2
Est burundais de naissance :
a) L’enfant légitime né, même en pays étranger, d’un père ayant la qualité de Burundais au jour de la naissance ou, si le père est décédé avant la naissance de l’enfant, au jour du décès ;
b) l’enfant naturel, quelle que soit sa filiation maternelle, qui fait l’objet d’une reconnaissance volontaire, d’une légitimation ou d’une reconnaissance judiciaire établissant sa filiation avec un père burundais ;
c) L’enfant naturel dont la filiation paternelle n’est pas établie et qui fait l’objet d’une reconnaissance volontaire ou judiciaire établissant sa filiation avec une mère burundaise ;
d) L’enfant désavoué par son père, pour autant qu’au moment du désaveu sa mère possède la nationalité burundaise.
al. 1 DE L’ACQUISITION PAR PRESOMPTION LEGALE
Article 3
Est buruandais par présomption légale :
a) l’enfant né au Burundi de parents légalement inconnus ;
b) l’enfant trouvé au Burundi, sauf s’il est établi qu’il n’est pas né sur le sol Buruandais ;
c) l’enfant mineur lorsque son père ou, si la filiation paternelle n’est pas établie, lorsque sa mère acquiert ou recouvre la nationalité buruandaise.
al. 2 DE L’ACQUISITION PAR DECLARATION.
Article 4
Devient burundaise par mariage la femme étrangère qui épouse un burundais ou dont le mari acquiert cette qualité par option.
Toutefois, l’acquisition de la nationalité burundaise n’est attachée qu’à la célébration d’un mariage valide.
Article 5
Peut acquérir la nationalité burundaise par option :
a) L’enfant né de parents dont au moins un, par application des articles 2 et 3, est burundais au moment de l’option ;
b) En cas d’adoption plénière, l’enfant adopté par une personne de nationalité burundaise, à condition que l’intéressé réside au Burundi au moment de la déclaration d’option.
al. 3 DE L’ACQUISITION PAR DECISION DE L’AUTORITE PUBLIQUE
Article 6
La nationalité burundaise peut également s’acquérir par la naturalisation. La naturalisation est accordée par le Président de la République par voie de décret.
Article 7
La recevabilité de la requête en naturalisation est soumise aux conditions suivantes :
a) Au moment de la demande, l’intéressé doit être âgé de vingt et un ans au moins, ou s’il s’agit d’un enfant dont la demande est introduite en même temps que celle de son père ou de sa mère, de vingt ans plus ;
b) Le requérant doit être de bonnes conduites, vie et mours, et exempt de toute condamnation résultant d’un crime ou d’un délit ;
c) Le requérant doit justifier de son attachement à la nation burundaise et de son assimilation aux citoyens burundais ;
d) L’intéressé doit avoir résidé en permanence au Burundi pendant une durée d’au moins dix ans. Ce délai est réduit à cinq ans en faveur des étrangers mariés à des burundaises ainsi qu’à des étrangers qui ont rendu des services exceptionnels au Burundi.
Article 8
Un décret détermine les modalités pratiques d’application de l’article précédent et crée une commission consultative pour la naturalisation.
Article 9
Les personnes devenues burundaises par naturalisation ne jouissent des droits d’éligibilité qu’après un délai de dix ans à dater de la publication de l’acte de naturalisation au Bulletin Officiel.
SECTION 3 : DE LA PROCEDURE
al. 1 : DE LA DECLARATION DE LA FEMME ETRANGERE
Article 10
La femme étrangère acquiert par mariage la nationalité de son conjoint burundais par simple déclaration.
Article 11
La déclaration est souscrite à tout moment pendant ou après la célébration du mariage.
Elle est reçue et enregistrée par l’Officier de l’Etat Civil.
Article 12
Cette déclaration prend effet de plein droit à partir de son enregistrement.
al. 2 : DE LA DECLARATION D’OPTION
Article 13
La déclaration d’option est faite devant le Procureur de la République. Celui-ci en informe, pour enquête, l’Administrateur Communal du lieu de Résidence du requérant.
La déclaration est souscrite par la personne qui exerce l’autorité parentale si l’enfant est mineur, et par l’intéressé lui-même s’il est majeur.
Article 14
Le Procureur de la République procède sans délai à l’affichage de la déclaration sur les portes de son office afin de permettre à toute personne qui aurait connaissance d’éventuelles objections de les lui faire connaître.
Article 15
Après clôture de l’enquête dont la durée ne peut excéder dix mois à dater du jour de l’affichage, l’Administrateur communal transmet au Procureur de la République les résultats de l’enquête.
Article 16
L’agrément de l’option est prononcé par ordonnance du Ministre de la Justice et notifié à l’intéressé, au Procureur de la République ainsi qu’à l’Administrateur Communal.
L’ordonnance d’agrément est portée au registre-répertoire des actes modificatifs ou déclaratifs de nationalité.
Elle est en outre publiée par extrait au Bulletin Officiel du Burundi par les soins du déclarant, et l’option ne sort ses effets qu’à dater de cette publication.
Article 17
L’option de nationalité donne lieu à la perfection d’un droit dont le montant est fixé par ordonnance conjointe du Ministre de la Justice et du Ministre des Finances.
Ledit droit ainsi que les frais de publication sont à charge du déclarant.
al. 3 : DE LA REQUETE EN NATURALISATION
Article 18
Toute requête en naturalisation doit porter la signature de celui qui la forme. Elle est adressée au Ministre de la justice sous le couvert du Procureur de la République compétent, après enquête menée suivant la procédure déterminée aux articles 13 à 15.
Après clôture de l’enquête, le Procureur de la République transmet le dossier complet au Ministre de la Justice, qui le cas échéant, propose la commission consultative pour la naturalisation.
Article 19
Outre les frais d’enquête et de publication, l’acquisition de la nationalité par naturalisation donne lieu à la perception d’un droit fixe dont le montant est déterminé par ordonnance conjointe des Ministres ayant les finances et la justice dans leurs attributions.
Article 20
L’acte de naturalisation est inscrit au registre-répertoire des actes modificatifs ou déclaratifs de nationalité. En outre, il est publié par extrait au Bulletin Officiel par les soins du bénéficiaire.
La naturalisation n’a d’effet qu’à partir de cette publication.
CHAPITRE III : DE LA DOUBLE NATIONALITE
Article 21
Tout burundais, à qui la loi attribue cette qualité à titre originaire, a le droit d’avoir une double nationalité.
Article 22
Toute personne, ayant possédé la nationalité burundaise à titre originaire et l’ayant perdue pour avoir acquis une nationalité étrangère, peut redevenir burundaise à condition d’en faire la demande et garder sa seconde nationalité.
Article 23
L’enfant adopté peut, à sa majorité, demander de recouvrer la nationalité burundaise sans perdre celle de son auteur adoptif.
Article 24
Le recouvrement dont il est question doit obéir aux règles de procédure prévues au Chapitre V de la présente loi.
Article 25
Est binational de plein droit l’enfant mineur lorsque son père ou, si la filiation paternelle n’est pas établie, lorsque sa mère acquiert une double nationalité.
Article 26
Le double national ne peut se prévaloir de sa qualité d’étranger au Burundi pour se soustraire à l’exécution de ses obligations civiques.
Article 27
A l’étranger, le citoyen burundais bénéficiant d’une double nationalité a droit à la protection diplomatique et aux services consulaires.
Article 28
Pour le règlement d’éventuels conflits de nationalité, le juge saisi fera application de la loi burundaise.
Article 29
La qualité de double national sera obligatoirement mentionnée dans le registre-répertoiredes actes modificatifs ou déclaratifs de nationalité. Il y sera en outre clairement indiqué le nom de l’autre Etat dont le double national est ressortissant.
CHAPTRE IV : DE LA PERTE DE LA NATIONALITE BURUNDAISE
SECTION 1 : DE LA RENONCIATION
Article 30
Ceux qui possèdent une nationalité étrangère peuvent, à leur majorité, renoncer à leur qualité de Burundais.
Article 31
La renonciation est adressée au Ministre de la Justice.
Les personnes résidant à l’étranger peuvent adresser au Ministre de la Justice, sous pli recommandé à la poste, une déclaration de renonciation portant leur signature légalisée et accompagnée des documents établissant qu’elles se trouvent dans les conditions requises.
Article 32
La déclaration est actée au registre-répertoire des actes modificatifs ou déclaratifs de nationalité.
La renonciation, dûment agréée parle Ministère de la Justice, ne devient effective qu’après sa publication ou Bulletin Officiel.
SECTION 2 : DE LA DECHEANCE
Article 33
Peut avoir déchu de la nationalité burundaise :
a) Toute personne devenue burundaise par application des articles 4, 5, 6, si elle l’a acquise par dol, fraude, corruption d’un agent public ou par tout autre procédé illégal ;
b) Toute personne qui s’engage dans une armée étrangère d’un Etat en guerre déclarée contre le Burundi.
Article 34
La déchéance est prononcée par le Tribunal de Grande Instance du lieu de résidence de l’intéressé, qui rendre son jugement sur action intentée par le Ministère Public ou par toute personne intéressée.
Article 35
Le jugement, dont le dispositif mentionnera l’identité complète de l’intéressé, est susceptible d’opposition, d’appel et de pourvoi en cassation.
Article 36
Le Procureur de la République fera publier par extrait au bulletin officiel et enregistrer au registre-répertoire des actes modificatifs ou déclaratifs de nationalité toute décision coulée en force de chose jugée et qui prononce la déchéance.
Article 37
Le jugement produit ses effets le jour du prononcé s’il est contradictoire et, s’il est prononcé par défaut, le jour de sa signification à l’intéressé ou de sa publication au Bulletin Officiel.
CHAPITRE V : DU RECOUVREMENT DE LA NATIONALITE BURUNDAISE
Article 38
Peut recouvrer la nationalité burundaise par simple déclaration toute personne l’ayant possédée à titre originaire, et l’ayant perdue, par application de l’ancien Code de la nationalité, en raison de l’acquisition volontaire d’une nationalité étrangère.
Article 39
Le recouvrement résulte d’une déclaration souscrite devant le Ministre de la Justice.
Article 40
Le recouvrement de la nationalité burundaise donne lieu au paiement d’un droit dont le montant est fixé par ordonnance conjointe du Ministre de la Justice et du Ministre des finances, sauf pour les indigents.
Article 41
L’acte de recouvrement doit être porté au registre-répertoiredes actes modificatifs ou déclaratifs de nationalité.
Il ne prend effet qu’après sa publication au Bulletin Officiel.
CHAPITRE VI : DU CONTENTIEUX DE LA NATIONALITE
Article 42
L’administration a le privilège du préalable pour constater qu’une personne ne possède pas la nationalité burundaise.
Article 43
Le tribunal de Grande Instance du lieu de résidence de l’intéressé est le seul compétent pour connaître en premier ressort des contestations sur la nationalité.
Tout jugement en la matière est susceptible d’opposition, d’appel et de cassation.
Les exceptions de nationalité sont d’ordre public et doivent être soulevées d’office par le juge.
Article 44
Les actions en matière de nationalité sont introduites par voie d’assignation.
Lorsqu’elle émane de celui qui conteste la décision prise à son égard par l’administration, l’assignation est dirigée contre le Ministère Public. Lorsqu’elle émane d’un tiers intéressé, l’assignation est dirigée contre la personne dont la nationalité est contestée, mais le Ministère Public sera toujours partie jointe.
Le Ministère Public a également qualité pour intenter pareille action, soit d’office, soit à la demande d’un tiers intéressé.
Article 45
Les décisions judiciaires définitives rendues en matières de nationalité ont, à l’égard de tous, l’autorité de la chose jugée. A la diligence du Ministère Public, elles sont signifiées au Ministre de la justice pour être enregistrées dans le registre-répertoire des actes modificatifs ou déclaratifs de nationalité.
Article 46
Le Ministre de la justice peut délivrer un certificat de nationalité à tout burundais qui en fait la demande et dont la nationalité n’est pas contestable.
CHAPITRE VII : DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 47
Par dérogation à l’article 17, les requêtes en état d’avoir une décision définitive à l’entrée en vigueur de la présente loi seront transmises à cette fin au Président de la République sans autre formalité.
Article 48
Toutes dispositions antérieures contraires à la présente loi sont abrogées.
Article 49
La présente loi entre en vigueur le jour de sa promulgation.
Fait à Bujumbura, le 18 juillet 2000
Pierre BUYOYA
Kuba biri uko nta problem kuri jw , excusez-moi ! Ugiy mu bindi bihugu usanga bibaho nta blem mais ikibazo kandi kibabaje n’ukuntu biba mu mpisho. Marina Barampama s’umurundikazi muga yaratway arinz guhindura izina or que nimba yavukiye ino yarakwiriy kuronka vya ngombga vyo mu Burundi . Hama Jean Minani son épouse numu Magrebienne kandi elle suit de près ibibera mu gihugu, hari abenshi batavyitaho. C’est bien quand même Uburundi haraho bwariko buraja. Province Zambézia muri Mozambique gouverneur n’umuzungu 100%(ahantu atwara haruta Uburundi kandi haratunz kuruta Uburundi bwose kandi la population n’a aucun problème).
@Ntahimpera J.M.V. « Nimba yavukiye ino yarakwiye kuronka vya ngombwa vyo mu Burundi »
Comme le BEAU PAYS DE MWEZI GISABO doit avoir SES INTERETS (VITAUX?) A PROTEGER (dans le passe, aujourd’hui et dans l’avenir), ce sentimentalisme de dire »Tel et tel sont nes dans mon quartier… » n’a pas de place ici.
L’ON DEVRAIT SE REFERER UNIQUEMENT SUR LA LOI DE LA REPUBLIQUE DU BURUNDI EN MATIERE DE NATIONALITE.
Et si jamais la loi burundaise parait arrieree par rapport aux droits de l’homme en general, ou par rapport aux autres pays, alors le Parlement burundais peut l’adapter aux temps modernes.
Le 1 er vice-president de la Republique du Burundi doit etre burundais en bonne et due forme (comme prevu par la loi burundaise).
Le Burundi a connu – une forte immigration d’Ougandaise – ( provenant d’OUGANDA ) aussi entre 1920 et 1950.
Sans parler de l’immigration Rwandaise ( RWANDA ) des années 60 …
Aujourd’hui ces Burundais Ougandais se disent TUTSI. Vous voulez que l’on donne des précisions ( avec une liste exhaustive de noms ) ? Actuellemment « sociologiquement » beaucoup de Burundais qui se disent TUTSI Barundi ne le sont pas au Burundi.
Si M. Gaston sindimwo dit qu’il est TUTSI , juridiquement il l’est. Car , juridiquement, pour tout Burundais, il ne suffit que de le déclarer … Il n’y a pas de carte d’identité ethnique au Burundi.
DAM
Toi aussi tu es tutsi, je pense?
@KIRADODORA
« Toi aussi tu es tutsi, je pense? »
Etre tutsi ou ne pas l’être: ça c’est la question! Gaston Sindimwo se sent tutsi; c’est ce qui est important pour lui! Quant à ceux qui pensent autrement à sa place, il les envoie aller se faire voir chez les grecs!
L’argument que donne notre ami DAM à propos des éthnies au Burundi (pareil au Rwanda d’ailleurs) me semble pertinent.
C’est une notion que je trouve tellement subjective, qu’il faudrait la bannir ou l’affiner d’avantage!
En écrivant ceci « Mise à part sa nationalité contestée, ses connaissances le qualifient de véritable « garçon » de course, gentil et généreux » le site Iwacu a tout dit . C’est cela qui pose problème sur le cas Sindano . Ce n’est pas sa nationalité , après tout on peut considérer qu’il est réellement burundais hormis les problèmes d’ordre administratif que beaucoup d’étrangers rencontrent au Burundi comme les rwandais , les omanais , les pakistanais etc . L’autre grand souci de Mr Sindano est d’être le fervent partisan de la division de l’UPRONA , comme sa patronne Mme Nibigira , ca c’est un gros problème pour lui et je pense que le parti Uprona continuera à s’enfoncer avec les deux .
Numva ndamwikundiye!!
Lorsque ce M. Gaston Sindimwo-Sindano gravissait les échelons au sein du parti UPRONA, les gens de l’UPRONA ne savaient pas qu’il est Congolais? L’UPRONA ne savait pas que les personnes de nationalité étrangère ne doivent pas être membres de partis politiques, encore moins d’organes dirigeants de ces partis?
Dans toutes les négociation qu’il y a eu entre l’UPRONA et les autres partis, ce monsieur a toujours figuré en bonne place et a toujours joué un rôle prépondérant.
C’est donc bien fait pour l’UPRONA. Tel est pris qui croyait prendre. L’UPRONA n’a qu’à s’en prendre à elle-même.
Le recensement ethnique des Allemands au Ruanda-Urundi en 1889
L’organisation sociale dans le Burundi et le Rwanda traditionnels était une organisation clanique. Il existait à l’époque à travers le Burundi environ 200 clans (en tout cas plus de 100).
Les gens disaient : « On va rendre visite aux voisins Bega, Banyakarama, Bajiji, Bahanza, Benengwe, Bahima, Banyagisaka, Batimbo, Batondo, Bakozano …», etc….etc….
Ces clans existent encore aujourd’hui mais le facteur ethnique a pris le dessus sur le facteur clanique : on pense en termes d’ethnies.
Les Allemands ont mis fin au modèle d’organisation clanique en procédant à un recensement ethnique et selon un critère économique : quiconque possédait 10 vaches ou plus était tutsi et quiconque possédait moins de 10 vaches était hutu. Ce qui fait qu’à partir de ce recensement, les allemands ont classé les Barundi en 3 ethnies et dans les proportions suivantes :
• 85% de Hutus
• 14% de Tutsi
• 1% de Twas (ethnie minoritaire composée de personnes ne voulant pas s’intégrer, repliées sur elles mêmes et exerçant le métier « méprisable » de potier, d’après les colons Allemands).
Cette ethnisation s’est maintenue et même exacerbée au cours des temps surtout avec l’institutionnalisation, par l’autorité coloniale Belge en 1934, du port obligatoire de la carte d’identité nationale.
Mais même avec la suppression du port obligatoire de la carte d’identité ethnique, décidée après le départ des Belges, les Burundais restent plus que jamais divisés en 3 ethnies et collés aux résultats du premier et dernier recensement ethnique de 1889, soit 120 ans après. Ils sont restés 85% Hutus, 14% Tutsi et 1% Twa. On comprendra alors où se trouve la principale origine de la guerre ethnique que se mènent actuellement les frères Burundais.
@Deogratias
« Les Allemands ont mis fin au modèle d’organisation clanique en procédant à un recensement ethnique et selon un critère économique : quiconque possédait 10 vaches ou plus était tutsi et quiconque possédait moins de 10 vaches était hutu. »
Ce que vous écrivez est d’une importance capitale. Quelles sources avez-vous pour étayer une telle affirmation dont je n’ai jamais entendu parler malgré mes 60 ans passée? Merci de vos éclaircissements.
@Racso69
Moi j’ai lu exactement ce meme texte dans l’article d’un certain Augustin Nsengimana: « Memoire de la guerre de 1914-1918 en Afrique Orientale Allemande », http://www.souffle-et-chemins.fr...
Je vais répéter ce qui a été dit plus bas : la nationalité de M. Sindimwo ne fait pas débat. Pour moi, il est Burundais point barre.
Ce qui importe (et nous implorons Iwacu et M. Kaburahe son directeur de nous apporter la lumière là-dessus) est son groupe ethnique. Le poste de vice-présidence en question doit revenir à un TUTSI pour des raisons que chacun sait. Est-ce le cas ? J’en doute.
Merci.
PS : ceux qui essaient de faire diversion en disant qu’Arusha parle de groupes ethniques différents entre le président et le vice-président feignent d’ignorer notre histoire et sociologie. Dans les Accords d’Arusha, il n’a jamais été question de Babembe, Bafulero ou Baluba et que sais-je encore. Arusha concernait et conecerne toujours HUTU et TUTSI. Point.
@Federation
Il est en fait difficile de dire qui est Tutsi ou qui ne l’est pas dans la mesure òu les péripéties de l’histoire du Burundi sous tutelle belge et ultérieure ont chambardé pas mal de choses: est Tutsi qui se sent comme tel!! Et cela a été comme ainsi depuis plus de 60 ans! Casse-tête!! Le problème se trouve peut -être ailleurs et aller fouiller dans les détails sociaux pour catégoriser la population selon les termes Hutu-Tutsi ne sortira rien de bon ndabarahiye!
@Mugunza
« est Tutsi qui se sent comme tel » : admettons. Dans ce cas, une simple sortie du concerné serait déjà un grand pas : que Gaston Sindimwo déclare si OUI ou NON il est TUTSI.
Les spécialistes pourront par la suite vérifier ses dires. Une façon toute simple de le confirmer est de savoir si son grand-père Pierre Sindano était Tutsi. Chez nous, l’ethnie se transmet par le père. Je ne vous apprends rien là-dessus. Or son grand-père Pierre Sindano ne peut l’être que s’il était Munyamulenge. Iwacu peut mener l’enquête.
PS : je tiens à préciser que si nous avions un président Tutsi, j’aurais trouvé tout aussi scandaleux qu’un non Hutu soit 1er Vice-président. C’est l’essence même des Accords d’Arusha. Du moins si nous pensons que les Accords d’Arusha valent encore quelque chose… Le 3 ème mandat les ayant déjà pulvérisés!
S’il Mr Sindano/Sindimwo est reellement congolais et qu’il n’a jamais acquiert la nationalite burundaise il n’a rien a faire dans le gouvernement.
Ivyo vya moko bireke,ntimwirigwa muravuga ngo nta moko akiriho,ubu avuye he?Bangahe birigwa bavugango bakeneye uburundi ,aho abarundi n’abanyamahanga baroranigwa.
Le probleme est que a eu son plus score jamais obtenu depuis sa création sous la direction et les coup bas de gaston sindano
Je suis d’accord avec Kaze et Uwubizi, la grande question qui se pose pour la première vice Présidence est : Gaston n’Umututsi ? Gaston peut occuper d’autres grand postes au Burundi , mugabo kuba Premier vie President NO WAY ! Pour la simple raison ko atari mututsi! Le problème s’uko Gasto ar’ Umukongomani ahubwo n’uko atar’umututsi. Aho niho bizibiriye !
Chers amis d’Iwacu,
je pense qu’à travers la recherche sur les origines de Sindimwo alias Sindano, vous venez de mettre sur la place publique un débat très intéressant. Ce débat va consister à sortir de notre fonctionnement qui a toujours mis en avant le non-dit » akamizwe n’ibuye »…
Sindimwo, alias Sindano, est-il hutu, tutsi, twa ou congolais, telle la question posée par votre lecteur Uwubizi. C’est moi qui ajoute la nationalité congolaise et avec mes excuses M. Uwubizi…
Au fond et au vu de l’histoire de Sindimwo-Sindano, qui est hutu, qui est tutsi, qui est twa? Nous voilà ainsi dans ce que j’appelle l’arnaque et le hold up du siècle s’agissant d’Arusha, qui a tout résolu, sauf le problème burundais…Ainsi, la décision a été prise d’attribuer 40% de représentativité dans la vie du pays…Sur base de quoi, ce chiffre a-t-il été décidé?
Est-ce que 40% de représentation veut dire que la minorité (laquelle par ailleurs) représenterait 40% de la population?
60% veut dire que la majorité ( laquelle et qui en fait partie) representerait 60% de la population?
Où se situent les Batwa, les Baganwa puisque eux aussi revendique ce statut de groupe ethnico-social?
Avant de lyncher ce Sindimwo-Sindano, doit déclarer publiquement qui il est, j’entend de quel groupe ethnico-social il appartient..
Au législateur d’anticiper comment attribuer une ethnie au Burundais issu de la naturalisation..
Et enfin, il faudra réécrire Arusha, sans faux fuyant et sans mensonges!
@Jean-Pierre Ayuhu: « Au legislateur d’anticiper comment attribuer une ethnie au Burundais issu de la naturalization ».
1. Les Burundais pourraient celebrer leur heritage ethnique, sans que ces ethnies soient une source de division au sein de la population burundaise et en accordant la place aux autres burundais venus d’ailleurs (puisque le monde d’aujourd’hui est devenu comme un seul village).
2. Samora Machel (1933-1986) qui a ete le president du Mozambique (1975-1986), et qui a peri dans un accident d’avion a dit que pour batir une nation (en ces temps modernes), il faut en finir avec le tribalisme/For the Nation to live, the Tribe must die.
3. Les Accords d’Arusha ne vont faire que renforcer/institutionaliser le tribalisme si le peuple burundais ne reste pas vigilant.
Merci bcp Iwacu pour ces éclaircissements. Moi, je suis né en 1968 à la 4ème Avenue de la Commune urbaine de Bwiza et je connais bien les Sindano de la deuxième avenue, d’ailleurs certains étaient mes condisciples à l’Ecole Primaire Saint Michel. A l’âge de 9 ans, je suis devenu pionnier à Bwiza. Dans la section Bwiza, nous étions tous au courant que la section Nyakabiga était commandée par Gaston Sindano, cousin des Sindano de la deuxième avenue. On voyait souvent Gaston surtout lors des défilés et on l’appelait Sindano. Je dis cela pour que les gens sachent que Gaston a bel bien porté le nom de Sindano. En revenche, je trouve méchant de dire que Gaston n’est pas burundais. Soyons tolérants et ouverts. Gaston est né à Bujumbura d’une mère Burundaise. Son père est né à Bujumbura, lui aussi, d’une mère burundaise. Son grand – père paternel est arrivé à Bujumbura en 1920 (presque 100 ans). Par contre, sous d’autres cieux Gaston n’aurait même pas besoin de changer de nom.
je consulte la loi sur la nationalité au burundi au moment où j’écris. je constate que la nationalité est donnée par le jus sanguinis,en plus la famille burundaise est patrilinéaire.la constitution renchérit que pour les hautes fonctions du pays on nomme les burundais de nationalité de naissance. alors si l’enquete menée par iwacu est vraie,sindano n’a pas droit aux affaires politiques même en ignorant l’option ethnie.je vous remercie!
» Un grand mobilisateur »…..mais vu le resultat recemment obtenu par son parti, il fallait peu-etre dire soit qu’il fut un grand mobilisateur, soit qu’il/on pense qu’il est un grand mobilisateur. Merci pour l’enquete, il ne sera pas inquiete ni fragilise (car etan deja dans une position de faiblesse minima) pour le moment, mais un jour ceci pourra l’affecter! Des ministres vrai DD, combien vont obeir a ses ordres?? Les cadres upronistes qui l’ont aide a changer de nom devraient etre poursuivis pour leur acte. Aussi, j’ose esperer que ses dossiers e l’ecole primaire, secondaire et a l’eglise ne vont pas tous disparaitre d’un coup. Monsieur les journalistes, demandez les copies et gardez-les soigneusement merci. Il serait interessant de savoir combien d’etrangers nous avons a l’armee et a la police.
le problème n’est pas que Gaston sindimwo est Congolais . mais le poste de vice-président appartient à un Tutsi , afin qu’il puisse défendre la cause des Tutsis . comment un Congolais dont le père a été assassiné par le tustis en 1972 peut défendre les Tusti ? impossible
Ne faisons pas de l’amalgame! Qui vous a dit que toutes les personnes assassinées en 72 étaient toutes hutus? De surcroît à Bujumbura et le long du littoral du lac Tanganyika jusque dans les régions du sud du Burundi?
Sindano/Sindimwo « Congolais » ! Et pourtant, quand les Sebititaweho , Nibishaka et autres commandaient des camps militaires ou dirigeaient des administrations publiques, personne n’a levé le petit doigt pour dire qu’ils étaient rwandais.-
Bonjour les dégâts! Ubu yaronse charroi et intendance, none murikanguye muributse ko ari umukongomani! Ewe barundi!!! Tuzoba ba « Bankuwunguka » gushika ryari? Pourtant, il n’y a pas longtemps, quand dans l’Uprona avec Mukasi, ils planifiaient les ville-morte et destruction de nos cités, personne n’a levé le petit doigt. Muri make, chez nous, on est bon quand on est utilisé comme torchon, et quand on accède à la manche, on est bon pour la casse! Niturindire basi tuzomukure uko yakuje abandi. Car nous ne sommes qu’au début du processus!
Je pense qu’au delà des spéculations, le contribuable a le droit de savoir si les salaire qu’il payent bénéficient aux personnes qui remplissent les critères exigés par la fonction. Si la loi fondamentale prévoit une chose, le contribuable à le droit d’exiger que le profil qu »il a approuvé par vote soit exigé avant toute nomination, c’est aussi simple que cela. Félicitations à Iwacu pour avoir soulevé ce problème. Je crois qu’il aurait fallu évoquer cette situation – assez gênante faut-il le dire – depuis que Sndimwo, tout comme plusieurs autres, s’est engagé en politique, dans la mesure où les étrangers n’ont pas le droit de faire la politique au Burundi. M. Gaston Sindimwo a une carte d’identité nationale, un passeport burundais en bonne et due forme, etc. La sagesse burundaise nous apprend que « Uwohora imbwa gusutama yozimara zose ». Ce qui se passe pour Sindimwo est révélateur d’une situation d’anomie (c’est-à-dire une situation dans laquelle l’exception devient la règle) et je m’explique:
– Des Rwandais se sont fait passer pour Burundais et ceux qui étaient à l’université obtenaient la bourse comme tout Burundais. Cela n’a pas empêché qu’ils partent vers le FPR en 1994-1995
– Certains étrangers ont occupé des poste stratégiques tant dans l’armée que dans l’administration. Je ne citerais pas les mêmes noms qui figurent déjà dans les posts précédents mais je pourrais juste mentionner les cas de Twagiramungu Ascension (qui était ministre de l’intérieur après avoir été gouverneur de province), notre cher Ombudsman dont l’ascendance ressemble étrangement à celle de Sindimwo;
– Combien de footballeurs ont-ils obtenu le passeport sur un coup de téléphone pour pouvoir jouer à l’équipe nationale? Sous Bagaza notamment (Makasi, Mutamba, Maronko, …. ).
Faudrait-il juste voir le cas de Sindimwo comme le seul problème de ce genre? Dans la mesure où la constitution l’exige, il faut malheureusement s’y plier. Il reste cependant le problème que cette stupidité (bénie par la constitution) n’ai de fondement ni scientifique ni légale. On peut très bien être né à Bukavu, porter le nom de à consonance congolaise tout en étant parfaitement Burundais. On peut tout aussi bien dire que l’on est hutu ou tutsi et personne ne prouvera le contraire car, à ma connaissance, aucun critère scientifique ou anthropologique ne distingue l’un et l’autre.
Sous d’autres cieux, l’article d’Iwacu aurait fait l’objet d’une prise de position de concerné pour éclairer l’opinion et mieux, la personne qui nous oblige de payer son salaire (salaire de Sindimwo) demanderait à la Cour constitutionnelle d’interpréter la constitution comme cela est devenu une habitude. Les sept « sages » pourraient lever tout équivoque.
J’aimerais terminer mon humble contribution en suggérant à Iwacu de mentionner le prénom correct de la première épouse de Sindimwo. Elle est certes connu sous le diminutif de Coco mais son vrai nom est « Consolatrice ». Pour avoir été au mariage de Sindimwo (qui a eu lieu à Nyakabiga), Iwacu n’a pas raison de dire qu’il y avait « beaucoup » de Congolais pour expliquer les origines congolaises de Sindimwo. Il y avait peut-être des gens parlant Swahili pour différentes raisons, notamment par le fait qu’au moment de son mariage, M. Sindimwo s’était converti à l’Islam (portant le nom de Mzamil, détail sans importance). Il est dans ce cas clair que des gens parlant Swahili y étaient nombreux. Sa femme s’était également convertie à l’Islam (prénom musulman: Djamila).
Enfin, quelques précisions sans aucun rapport avec le sujet qui fait débat: il a suivi son cycle inférieur à Kivoga. Iwacu s’est bien renseigné quant au cycle supérieur. A ma connaissance, Sindimwo n’a pas été chauffeur de Mukasi. Il a travaillé à l’imprimerie de parti UPRONA et lorsque Mukasi a créé le journal « Indépendant » – qui était imprimé à ladite imprimerie, Sindimwo a contribué à la publication des différents numéro: il s’occupait de la mise en page. Consolatrice, elle par contre, a un temps été secrétaire de Mukasi.
J’espère que ce post apportera un certain éclairage.
Il faudra qu’un jour la législation burundaise s’y penche sérieusement, vu que les burundais migrent beaucoup. Qu’est-ce qui confère automatiquement la nationalité burundaise: le ius soli (droit du sol), c’est-à-dire la naissance sur le sol burundais, indépendamment de l’origine des parents, ou le ius sanguinis (le droit du sang), c’est-à-dire la naissance d’un père ou d’une mère burundais (ayant des partenaires d’autres nationalités), n’importe où ils se trouvent ? Les législations varient de pays à pays.
Il faut arrêter les débats qui n ont ni tête ni queue… même si son père était d’origine congolais, ce monsieur travaille pour les intérêts de celui qui l’a nommé, mais pas ceux du Congo. Combien des Burundais (e) qui vivent à étrangers et qui ont acquis la nationalité de ces pays occupent des postes plus importants dans la vie politique des ces pays d’accueil? Prenons l’exemple de monsieur Arthur Zaidi NGoma qui fut vice-président en République démocratique du Congo, ses parents sont d’origine Burundaise, ils travaillaient dans le mine d’or à kalima (Burega) dans la région du sud kivu. L’ ex ministre congolais du plan Celestin Nvunabandi , qui est du père Burundais et d’une mère congolaise….
Oui Mme/Mr, il faut debattre. Nous avons des textes qui doivent etre respctes!! Si pour une raison ou une autre, la loi a ete pietine au Zaire de Mobutu ou en RDC des Kabila et autres, ceci ne devraient pas se reproduire chez nous! Ce n’est pas du tout pour manquer de respect de la RDC. Je suis conscient que d’ici 2050, le Burundi sera soit une petite province de la RDC ou de la Tanzanie!!! En attendant, on devrait tous proner le strict respect des textes.
Le probleme mauvaise gouvernace en Afrique/Burundi est le resultat de l’ascension au pouvoir de gens affamés de pouvour et d’argent. Arrivés au volant des pays , ils pient tout et veulent rester au pouvoir pour echapper aux systemes judiciaires. Le coté intellectuel n’est pas non plus à negliger parce que meme ceux qui ont de beaux bagages intellectuels sont sous le colimateur du grand maitre ci-haut dit..ils n’osent pas dire outre facon ce qu’il proclame sous peine connue meme ici au Burundi. Bienvenus alors les empires africains de dictateurs et leurs etats decapités de toute forme de bonne gournance, et bienvenues aux famines et mauvaises repartions des resources du pays(minerais, petrol,…).
Mesdames, Messieurs du journal Iwacu, vous avez très bien fait de donner toutes ces informations. Maintenant deux question pour votre « DAD »
– Un congolais ou tout autre étranger, quels que soient ses talents politiques, peut-il être nommé premier vice-présidente la république, aux yeux de loi burundaise?
-Le parti Uprona, ou plus spécifiquement celui qui prend la première vice-présidence doit être un tutsi , alors Sindimwo remplit-il ces conditions pour le moment?
KIbwa
Je pense qu’IWACU n’a pas abordé la question qui fait polémique au sein de l’opinion. Est ce Gaston, dont ses parents sont congolais, peut être légalement nommé au poste de première vice présidence?
Vous n,aurez jamais de réponse.Peut-être après……..!!!!!
@Citoyen
Il ne faut pas avoir peur de pousser la question plus loin encore. Est-il Hutu, Tutsi, Twa? Je pense que selon l´accord d´Arusha, ceci est une question importante et qui mérite une réponse ….mais je perd mon temps. Cet accord est déjà enterré par Nkurunziza. J´avais oublié.
Donc la question est de savoir si Mr Sindano est Tutsi , Hutu ou même Toi ? Mais il y a tout de même un problème au Burundi que la constitution n’a jamais prévu . Un étranger né de parents étrangers mais qui parvient à être naturalisé Burundais , à quelle ethnie appartient t il en terme de hutu , tutsi ou Twa ? hahaha . J’attends la réponse avec impatience .
Mon commentaire dans le sens de votre question a été bloquée. Il n’a pas été publié.
@PCE,
Celui-là est peut-être « Congotu », donc éligible comme Hutu ou Tutsi. Ou même « Congotwa »!
Adjugé!
Espérons que ses ancetres sont des Burundais qui ont quitté le Burundi pour le Congo avant que son grand-père ne revienne
Sekuru wa Sindimwo yarongoye umututsikazi wi Mwaro,na se wa Sindimwo nyene arongora umututsikazi.Or umunyamahanga atwaye umurundikazi légalement a droit de fils d acquérir ubwenegihugu.Aba aburonse kubera uwo bubakanye nico gituma kubera article 1er de la déclaration universelle des droits de l homme »tous les etres humains naissent libres et égaux en droit et en dignité… » Le grand parent et le père de Sindimwo nibo bicagurira ubwoko bajamwo bamaze kuronka ubwenegihugu kuko nta critère yanditse y ukumuntu aronka ubwoko et Sindimwo est tutsi car il a le sang tutsi dans ses veines.
Ehe rero inyishu . Abahutu n Abatutsi n ibangane mugisoda n igipolisi. 50. %. 50. %. Gicanze gurtyo ntawuzosubira kugira ubwoba. Abahutu bamaze kubona kure, nshatse kuvuga ko bamaze kubona ivyo abanya politike babahutu bigira nkuko biri ubu,, kurya Abatutsi bamaze kubona ko aba politiciens baba Tutsi benshi bashirimbere inda zabo. Ntawuzosubira gutora ubwoko. Ariko aya magabura nyama ya 60. %. Na 40. % muri administration turayanse. Umengo n ivyibare vyabase.