La situation se normalise peu à peu et les fournisseurs de carburant sont en route, affrime président de l’Association des Transporteurs du Burundi .
A la station Top One sise à côté du rond-point des Nations-Unies, deux voitures sont servies : « La situation est redevenue normale. Il y a du carburant. Je m’approvisionne pour trente litres d’essence », se réjouit un chauffeur du ministère de la Fonction publique.
Il félicite les responsables de cette station d’ avoir permis à tout le monde d’être servi lors de la pénurie du carburant. Un motard venu lui aussi cherché de l’essence affirme qu’il est bien servi depuis le 3 septembre: « Je viens faire le plein, pour continuer à travailler au cas où le carburant arriverait encore à manquer. » Même situation aux stations KingStar de Bwiza, Kigobe City Oil et Engen sur le Boulevard du 28 novembre.
Déo Ntakarutimana, président de l’Association des Transporteurs du Burundi (Atrabu), affirme que le carburant est disponible, mais que certaines stations n’ont que du mazout : « Les fournisseurs sont en route. Ils ne peuvent pas ramener, d’un seul coup, tout le carburant nécessaire. »
Le président de l’Atrabu dit qu’il n’a aucune idée de ce qui avait causé la pénurie : « La question a été résolue, la preuve est que les bus de transport et les voitures des particuliers sont en circulation et il n’y a plus de longues files d’attente devant les stations services. »
Pour savoir pourquoi le mazout n’est pas disponible sur toutes les stations, le journal a essayé de joindre, sans succès, les autorités en charge du problème au ministère du commerce, de l’Industrie et du Tourisme.