Malgré le fort engouement des affiliés et les ayants droit de la Mutuelle de la Fonction publique qui cherchent la nouvelle carte mutuelle digitalisée, les gestes barrières contre la covid-19 laissent à désirer. Iwacu a fait le reportage.
9 h 30, devant le building de la Mutuelle de la Fonction publique. Il s’observe un grand mouvement de gens qui viennent chercher la nouvelle carte mutuelle biométrique s’observe. Ils débarquent nombreux à chaque minute. À l’entrée, un gardien se charge de vérifier si tout le monde porte un masque de protection.
Cependant, la situation est autre dans la cour de ce building. Certains mettent leur masque, d’autres s’en lassent et baissent jusqu’au menton ou l’enlèvent complètement. Tout cela se passe dans une cour bondée, où hommes, femmes, enfants, assis ou debout, sont tous serrés.
« C’est grave », s’exclame M.N, un des parents venus chercher la nouvelle carte mutuelle digitalisée. Une seule personne positive à la covid-19, selon lui, suffit pour que tout le monde soit contaminé.
Un autre parent, accompagné par ses deux jeunes filles, fait savoir qu’il a donné comme mot d’ordre à ses filles de garder le masque quel que soit la gêne qu’elles pourraient éprouver.
Conscients des risques de contamination qui peuvent y avoir, les affiliés et les ayants droit de la Mutuelle de la Fonction publique, s’encouragent les uns les autres à se protéger et à veiller au respect des gestes barrières contre la covid-19.
Dans un communiqué de presse sorti ce jeudi 9 septembre, le ministre en charge de la Santé publique, Thaddée Ndikumana a déploré la recrudescence des cas positifs au coronavirus dans le pays, surtout dans la ville de Bujumbura et dans les centres urbains où le taux de positivité est passé de 3% à 5%.