Certaines des familles expulsées de cette localité au bord du Lac Tanganyika, depuis mars 2014, errent toujours dans la rue. Ces dernières squattent certains endroits de la ville dans des conditions déplorables.
«Je suis à la rue, depuis deux ans», se lamente E.M., une veuve avec deux enfants. Cette dernière raconte qu’après avoir été délogée de «Ku Mase», elle et ses compagnons ont été au bureau de l’ombudsman pour demander de l’assistance. «La police nous a chassés », se lamente-t-elle. Toutefois, elle affirme que certaines familles ont trouvé une place au site de Carama.
Dans le jardin jouxtant la cathédrale Regina Mundi, ils sont une vingtaine, pour la plupart des femmes et des enfants. Certains dorment à même le sol sous l’ombre des arbres pour s’abriter du soleil accablant.
Avec quelques habits mouillés étendus sur l’herbe, de petites casseroles sur le sol, ils tendent la main aux généreux. La nuit venue, ils se dispersent en petits groupes et dorment dans différents coins du centre- ville, à la belle étoile ou sous une pluie orageuse.
Des problèmes à revendre…
R.M. balaye la petite place dans laquelle elle vient de faire la cuisine, avec comme seul habit un vieux pagne. Mère de deux enfants, elle raconte son dénuement : «Mon mari est à Mpimba, personne ne m’aide». Son fils aîné, âgé de 12 ans, doit mendier pour subvenir aux besoins de sa maman et de ses deux petits frères.
«Je peux avoir 10.000fbu par jour, mais je dois les partager avec les autres», affirme C.N., une femme faisant partie de ce petit groupe.
Ces mamans ne sont pas au bout de leurs problèmes. Le manque de latrines, le froid, la malnutrition guettent leur santé surtout celle de leurs enfants, pour la plupart en bas âge.
Le bureau de l’ombudsman affirme que la situation de ces familles n’est plus de leur ressort. La chef de cabinet de l’ombudsman affirme que leurs services ont demandé à plusieurs reprises à ces personnes de regagner leur famille de provenance, en vain. «Beaucoup d’entre eux sont venus de l’intérieur du pays et ne veulent plus y retourner», déplore la chef de cabinet.
Réverien Simbarakiye, le porte -parole du ministère de la Solidarité nationale, assure que le ministère n’est pas informé de ce cas et que seules les familles qui ont été déplacées à Carama sont assistées.
Retourner a l’interieur du pays…et si leur propriete a ete occupe par ceux qui ont provoque leur fuite de 1993?
Etes-vous nes a Buja, vous qui renvoyez les autres la-bas ou vous ne voulez pas rester vous-memes? Ces familles sont le fruits des massacres des tutsis de 1993, de la haine, de l’indifference des autorites depuis Ntaryamira-Ntiba-BuyoyaII-etc….a nos jours. Nous sommes tous coupables moi-meme y compris.
Mais aussi, ces meme familles sont en partie responsables de leur situation.
J’appelle a toute personne humaine (ministre, maire de la ville, Administrateur, personne privee et genereuse ayant assez d’espace) capable de trouver un tres petit espace pour ces familles pour les aider, la bonte de notre Dieu n’a pas de limite. Help them, God will reward you please.
La solution du bureau de l’ ombusman n’en est pas une: demander à ces gens de retourner dans leur famille!!
Ma question est simple. Au Burundi une famille de de cinq personnes a besoin d’une parcelle de quelles dimensions pour être fixée?
Si le gouvernement enquête les espaces domaniales, est- ce qu’il ne pourrait pas trouver de l’ espace pour ces gens?
@Karikera
« Au Burundi une famille de de cinq personnes a besoin d’une parcelle de quelles dimensions pour être fixée? »
Une parcelle permettant juste de se loger ou une parcelle exploitable pour subvenir à ses besoins?