Morts, maisons et ponts détruits. C’est le bilan des pluies torrentielles qui se sont abattues dans la nuit du 13 janvier sur certaines parties des provinces Makamba, Rumonge et la mairie de Bujumbura.
A Makamba, quatre enfants et deux mères sont morts suite aux éboulements des montagnes dans les communes Vugizo et Nyanza-lac. Selon Gad Niyukuri, gouverneur de Makamba, 25 maisons ont été détruites sur la colline Irembo séparant les communes Rumonge de la province Bururi et Nyanza-Lac. La circulation était bloquée, ce matin, sur la RN3.
« A Rumonge, deux salles de classe ont été détruites à l’E.P Rutunga et cinq champs de mandarines dévastés par les eaux », indique Sébastien Sinzotuma, chef de zone Gitaza. Les rivières Nyamusenyi et Kirasa ont débordé et bloqué également la route nationale n°3. Heureusement, confie-t-il, il n’y a pas eu de dégâts humains, comme lors des évènements de mars-avril et novembre 2015. Néanmoins, M. Sinzotuma affirme que la population des collines Rutunga, Nkuba, Kibingo vit la peur au ventre.
En mairie de Bujumbura, le pont Muha était sur le point de s’effondrer sur l’avenue de Large. Des usagers ont pu passer et Vincent Nibayubahe, directeur général de l’office des routes, a rassuré que la situation n’était pas alarmante. Néanmoins, toute circulation y a été interdite dans l’après-midi.
Route transformée en rivière
Le matin, le Boulevard du 1er novembre, au niveau de la Brarudi, avait des allures de rivière. Un taxi-motocycliste raconte : « La rivière Ntahangwa est sorti de son lit et envahi la route. » Un cycliste confie son chagrin : « Je devais me rendre à mon travail, je n’ai eu d’autre choix que de rebrousser chemin».
Une situation de désolation certes, mais qui a fait le bonheur de quelques-uns. « J’ai déjà empochée plus de deux milles franc» se réjouit Fulgence, qui s’est improvisé pour déplacer sur le dos certains piétons.
Tout sourire, il ajoute qu’il espère gagner au-delà de cinq mille franc. A Buterere, des sources sur place parlent d’une dizaine de toitures des maisons emportées par le vent.
Cela me rappelle le règne de Mwezi Gisabo où les sauterelles ont envahi le Burundi il faut nous attendre à d’autres calamités naturelles car dit on « le malheur ne vient jamais seul » pour Mwezi c’était l’invasion des Allemands aujourd’hui c’est l’invasion d’un mandat illégal et illégitime . Comme quelque qui se targue être homme de Dieu il devrait comprendre car les signes ne trompent pas. Monsieur Nkurunziza rappelle toi ce qui est arrivé à Pharaon quand il a refusé de libérer les Israéliens ? Au bon entendeur salut !!!!!!