Après la présentation des chiffres par l’Office national de la protection des réfugiés et des apatrides, les participants ne cachent pas leurs préoccupations. L’Isteebu demande que ces statistiques soient révisées et actualisées.
«Il fallait montrer la chronologie suivie dans la collecte des données», suggère S.N, représentante du ministère de la personne humaine, des affaires sociales et du genre. La chronologie aidera à savoir si les effectifs des réfugiés, des déplacés et des rapatriés ont diminué ou augmenté.
Cela a été dit dans un atelier organisé par l’Institut de statistique et d’études économiques du Burundi, ce mercredi 13 novembre.
Du côté de l’ONU-Femmes et d’autres participants, l’on propose que la méthodologie utilisée lors de la collecte des données et leur source devraient être mentionnées.
«Les statistiques présentées sur les réfugiés, les déplacés et les rapatriés au Burundi doivent être révisées» lance Nicolas Ndayishimiye, directeur général de l’Institut de statistiques et d’études économiques au Burundi (l’Isteebu). Selon lui, les échanges montrent qu’il y a certains domaines qui ne sont pas couverts par la statistique parmi lesquels la problématique des réfugiés, des déplacés et des rapatriés.
«Pour une bonne prise de décision, il faut de bonnes statistiques», affirme le DG de l’Isteebu. Il recommande que les différentes institutions concernées œuvrent en synergie pour avoir des données actualisées.
M. Ndayishimiye révèle que la collecte et l’actualisation des données sur les refugiés habitant les zones urbaines figurent parmi les défis auxquels font face son institut.