Egide Nduwayezu et son épouse Yvette Irakoze ne sont plus, depuis ce mercredi 12 août. Ce juriste et cette ingénieure-agronome ont été tués dans leur véhicule par balles par un homme non encore identifié. Ils s’apprêtaient à regagner leur domicile après avoir étanché leur soif. Ils laissent deux enfants, l’aîné a trois ans. Encore deux orphelins dont l’affection, l’éducation, bref tout leur avenir compromis. Qu’ont-ils fait pour être privés de leurs parents à un si bas âge ? Malheureusement, ce cas n’est pas unique. Comme le constate le Conseil de sécurité des Nations unies, le Burundi s’enfonce dans la violence et plonge dans une crise profonde.
Des crépitements d’armes presque toutes les nuits, une ville qui se vide de ses habitants le soir dans la précipitation, des corps sans vie ramassés ici et là le lendemain. Certes, le gouvernement est prié de renouer immédiatement le dialogue avec l’opposition pour mettre fin à la violence, mais il est plus qu’urgent de désarmer tous les civils. Je dis bien tous les civils ! Mais une opération planifiée, méthodique.
En effet, la fouille perquisition et les arrestations au quartier Jabe suscitent des interrogations. Comment se fait-il qu’on enferme toute une population pour enfin n’y trouver que « deux grosses casseroles utilisées pour la cuisson des aliments des manifestants. » Pourtant, on entend chaque nuit des tirs ponctués d’explosions de grenades dans la capitale. Preuve que des armes pullulent réellement partout. Pourquoi la police n’arrive-t-elle pas à mettre la main dessus ? Peut-être qu’il faut changer de méthodologie, s’interroger sur les raisons qui poussent les gens à s’armer, à travers un dialogue interburundais pour mettre en place une politique globale de désarmement.
La Ligue burundaise des droits de l’Homme Iteka fait d’ailleurs un clin d’œil au gouvernement : «S’il faut désarmer, il faut commencer par un désarmement des esprits. Il y a des raisons qui ont poussé cette population à s’armer. Il faut alors trouver une solution à ce problème.»
Ethnisme, quand tu nous tiens!
How can people be criminal and stupid to kill one another?
Did they think to the future of those small kids, do they know that they will also die and God is waiting for them.
My daily prayer is about thr change of Burundians behaviour.
May those victimes of barbary RIP.
Bel édito,
En effet, il faut désarmer les esprits. Sinon, on a mis en place une commission de désarmement qui coûte des millions aux contribuables.
Mais le résultat est négatif. Les armes pullulent dans le pays. If faut s’attaquer à la racine de cet armement. Sinon, la popualation va continuer à s’armer.
L’assassinat de ce jeune couple brise le coeur. Tous ses assassinats ont commencé depuis une année sur des personnalités de l’élite Burundaise , victimes ciblées des violences pré et post électorale dans le contexte du forcing du troisième mandat du Président Nkurunziza, et cela s’accélère. Malheureusement, certains manipulateurs ethnistes voudraient manipuler les faits et les effets du forcing du troisieme mandat, pour en faire un duel ethnique, par exemple, entre l’assassinat du « Héro de la Restauration de la Démocratie (Gen.Adolphe) » du CNDD (rebelles/hutu/démocrates/pro-élections) et l’assassinat du colonel Bikomagu « Héro » des FAB (putschistes/assassinat de Ndadaye/Uprona/Tutsi/Blâmer officieusement les troubles initiées par les divisions inter-burundaises sur la troisieme candidature du Président Nkurunziza sur le Rwanda de Kagame le tutsi).
A mon avis, parmi la longue liste des assassinats, on compte des victimes de tous bords: 1) la maman du General Bunyoni blessée par balles en décembre 2014 et qui a ensuite succombé à l’hypertension artérielle quelques mois plus tard, 2) la femme de l’Hon. Rwasa qui a miraculeusement échappé a la mort dans un salon de coiffure juste avant les élections, 3) de même que la femme du General Niyombare qui a failli être assassiné en pleine ville, 4) je pourrais ajouter le père du Général Ndakugarika (Gervais Ndirakobuca) assassiné au mois de Mai 2014 pour des raisons de vendetta familiales à Bukinanyana, 5) L’icône des droits de l’homme Pierre Claver Mbonimpa, blessé par balles, 6) Le General Adolphe Nshimirimana assassiné en plein jour , 7) L’ex-directeur de logistique a la REGIDESO et sa femme assassinés, il y a quelques jours, au cabaret de l’Hon. Gihahe à Kamenge, 8) Les chefs locaux du CNDD-FDD assassinés à Kanyosha et à Mutambu,9) Le Colonel Bikomagu assassiné aujourd’hui, 10) Le Colonel Bayaganakandi, qui était aussi sous pression sur divers dossiers, dont l’interdiction de la Stevia, et aussi condamné récemment à une peine de 8 ans de prison sur un vieux dossier commercial, soufflant ainsi le chaud et le froid sur le vieux colonel, selon sa prise de position sur le troisième mandat, puis son arrêt cardiaque survenu quelques jours après la réception d’un mandat d’amener, me semble une autre victime de la tension du troisième mandat du Président Nkurunziza, etc. etc. Tous ces assassinats et pertes ont eu lieu en moins de 12 mois. Le Burundi a aussi vécu une tentative de putsch, et pour cela, une dizaine de généraux, majoritairement ex-CNDD-FDD, putschistes, sont en prison ou en cavale, on a des journalistes tortures, des milliers de refugies, des présidents de l’Assemblée Nationale ou du pays, et d’autres citoyens qui ont fui, et même le Président de la Ligue Iteka qui est menacé de mort. C’est vraiment dommage et catastrophique pour notre pays.
J’appelle et prie pour un sursaut du Président Nkurunziza, afin qu’il enclenche le dialogue nécessaire pour désamorcer la crise. La solution est politique et ne réside pas dans l’usage de la violence de tous bords entre citoyens Burundais. Tous les Burundais souffrent de cette crise et on a déjà trop perdu en vies humaines, et autres valeurs.
Déçu de votre éditorial!
Etre professionnel et indépendant ne signifie pas qu’entre le bourreau et sa victime, vous devrez être impartial, au risque d’être complice!
N’est-ce pas le Monseigneur Desmond Tutu qui a dit qu’en situation d’injustice, celui qui se croit neutre est complice!!!!
Comment peut-on assister à de tels crimes de tortures, d’emprisonnement arbitraires illégales, à des tueries mêmes publiques perpétrés par les institutions de l’Etat et s’inquieter du désarmement des civils??
Tu t’entends à ce que les gens attendent dans la pure passivité leur tour?
La question primordiale ici, c’est la violation de toutes les lois de notre République par ceux qui étaient censés les sauvegarder.
Et c’est à eux que tu t’adresses pour désarmer et donc renforcer leur camp.
Aussi longtemps que le problème subsiste, qu’ils trouvent ces armes ou pas, cela ne leur profitera en rien car aussitôt appréhendés d’autres seront redistribués.
Si vous voulez sauver votre peau, faites-le humblement mais n’acceptez pas de servir une cause qui n’est pas la votre, car après tout, les temps changeront bientôt et le pays vous remerciera pour votre louable contribution.
Merci.
Emwe, iyo mandat irariye abantu kweli.
On vient d’éliminer un jeune couple, la police ne se saisit même pas du dossier, les criminels ne seront jamais apprehendés comme c’est le cas pour plusieurs personnalités disparues. Mais Nyamitwe chante sur ces communiqués, que le Burundi est un était de droit!!!.
La machine que vous engraissez qui broient les autres sous votre assissance, lorsqu’il n’y aura pas beaucoup à broyer, elle risquera de se tourner contre vous, et elle vous broyera ata camira.
La population s’arme et tire sur ceux qui leur tirrent dessus. La police est naturellement armée et tire sur des gens agénouillées et mains en l’air. Qui, faut-il finallement désarmer? Faut-il desarmer la population qui est en defensive contre cette police sans foi ni loi qui tire sur la population innocente? Ou la police?
Mbega i Burundi haramera grenade canke kalachnikov? Une grenade n’est pas une arme d’autodéfense, même pas à Bagdad ou Kaboul. C’est pour cela qu’on parle d’une attaque à la grenade et jamais de défense à la grenade. Si le peuple bari kuyireka igatora, le président aurait perdu les élections au suffrage universelle. Ama résultats yarerekanye que les gens qui ont voté pour lui batashika 50% des burundais en âge de voter. Ingorane yabaye kuri amateurisme des politiciens de l’opposition batashoboye kuba abagabo ngo bashigikirane kugira batore umwe muribo yobaserukira. Maintenant, la population et la police s’entretuent et nous, kandi benshi twibereye hanze, on joue aux apprentis pompiers.kuwatsa ntibigoye nko kuwuzimya. Au lieu de verser de l’eau sur le feu (kwumvikanisha no guhanura), tuzi gusukako amazutu (guteranya no kubesha). Seul le dialogue est à prôner, nayo ku distribua inkoho zo ntabwenge bwinshi burimwo. Niwe uzoza kuzibaka ingwano iheze? Uzomenya abazifise n’ico bazozikoza. Ba mwiyumvira imbere yo kwandika, ishavu s’umuhanuzi mwiza.
Est ce que le gouvernement va négocier avec des terroristes ? ceux qui commettent des meurtres tout les jours ne sont pas moins que des terroristes et ne font ouvertement aucune revendication
Ditto!
Oui cher Monsieur, malheureusement le gouvernement est condamne a négocier avec ceux que tu appelles terroriste ! Les morts sont tous mort a cause de 3eme mandat.
Salatori. Toi qui te fais l’avocat du diable. Je pense que le commentaire de Mupira, ci dessus dans sa dernière phrase (la machine broyeuse que vous engraissez…..) devrait t’aider, à toi et à tous ceux qui, comme toi, ont perdu la notion de la valeur d’une vie humaine.
Amédé, juste te rappeler qu’il n y a jamais eu la notion de la valeur d’une vie humaine dans notre pays, et cela depuis l’indépendance.
Cette machine broyeuse comme tu le dis est en marche depuis des décennies, tu étais où depuis ce temps pour dénoncer on serait pas rendu là. Nous sommes tous responsable de ce qui nous arriver, arrêter de pleurnicher trouvons la solution au problème.
Ma chère Laure. D’accord avec toi; trouvons la solution. Mais avant ceci, tu sembles chercher des circonstances atténuantes pour ce qui nous arrive aujourd’hui, dans le passé. Moi je dit que le passé devrait plutôt nous servir de leçon. Tu penses que la génération d’aujourd’hui doit payer pour celle d’hier. A ce rythme celle de demain payera pour celle d’aujourd’hui. C’est çà que tu souhaites pour tes enfants?
Bravo vous avez un confort digne de ceux qui ont largué leur honte aux charognards!
Chers Amédé et Laure ,je vous félicite d’abord parcqu’au moins vous êtes d’accord que tout les burundais sont coupables et qu’il faut trouver une solution maintenant. Mais je suis surpris par la réponse d’Amédé qui dit que Laure cherche les circonstances atténuantes pour explique le passé et le présent . Mon cher Amédé ,soit réaliste et essayes d’être neutre quelques minutes même si c’est difficile . Les même personnes qui ont endeuillé le Burundi cherchent par tous les moyens pour reprendre le pouvoir . Penses-tu que cette situation ne puisse pas déranger le pouvoir en place aujourd’hui ? Si oui , tu devrais comprendre la suite. Et alors , à qui la faute ? Et que faire ? Je penses que tout le monde commence à comprendre et que c’est le moment alors de dialoguer que ça arrive à nos progénitures. Bref, Tutsi à tué Hutu et Hutu tue Tutsi ,résultat= Perte de nos proches . Solution pour éviter cela , Dialogue.
Correction sur la phrase qui dit : Avant que ca arrive à nos progénitures . Je voulais dire qu’il faut dialoguer avant que ça n’arrive à nos progénitures. . Moi l’arbitre ,je suis étranger mais j’ai des liens avec les Burundais car j’ai épousé une Burundaise qui m’a donné 6 enfants. Donc, que tu sois Hutu ou Tutsi ,vous êtes tous et toutes ma belle famille ,je vous aiment et ne souhaite pas que vous continuer comme ça. Que Dieu vous bénissent.
Cher Arbitre, tu trouves que je ne suis pas neutre dans mes propos, c’est ton droit, mais moi aussi je ne te trouve pas si objectif que ça. Quand tu dis que les mêmes personnes qui ont endeuillé le Burundi veulent reprendre le pouvoir, de qui tu veux parler. Je suppose que tu sous entends une des deux ethnies. Y en a-t-il une qui n’a pas endeuillé le Burundi? Et puis si tu regardes bien, qui veut reprendre le pouvoir? N’est-ce pas les mêmes qui combattaient hier aux côtés de ceux qui l’ont obtenue? Qui étaient à Addis-abeba? N’est-ce pas les membres du pouvoir actuel aujourd’hui en disgrâce?
Amène tu n’es clairement pas objectif ! Je vais être direct avec toi depuis l’indépendance on sait tous quelle ethnie à le plus souffert du fait de la dynastie himas qui mais l’heure est à la réconciliation , je pense ue la crise actuelle met en avant l’urgence de la mise ne place du comité vérité et réconciliation car pour beaucoup au Burundi plein de criminels et génocidaire (1972) restent impunis