Depuis quelques jours, les vendeuses de fruits et légumes, qui s’étaient installées sur le pourtour du marché central, ont été chassées au profit des vendeurs de cahiers. Néanmoins, quelques unes font de la résistance face à la police.
Dans tous les coins et recoins de l’ex-marché central, plusieurs vendeurs de cahiers ont installé leurs stands. Alain Ahiri, un vendeur de cahiers, salue cette initiative de la mairie. Ainsi, les parents n’auront pas de difficulté à trouver du matériel scolaire pour leurs enfants.
Léonidas Minani, commissaire de l’ex-marché central, explique que la mairie a voulu permettre aux parents de trouver du matériel scolaire sans difficulté : « C’est une période un peu spéciale, et la mairie a accordé 45 jours aux vendeurs de cahiers. » Il ajoute que ces derniers ont payé tous les frais que la mairie leur a exigés.
A la question de savoir pourquoi cette faveur n’a pas été accordée aux autres vendeurs, notamment les vendeuses de fruits et légumes, le commissaire répond : « 80% de ces vendeuses possèdent des stands dans l’ancien Grenier du Burundi, mais elles ne veulent pas les occuper». Pour lui, ces femmes sont dans une situation d’irrégularité, et leur comportement créé du désordre, ce qui explique la présence d’éléments de la police.
Les vendeuses de fruits dénoncent une injustice. « Ces jours-ci, la police est devenue très sévère envers nous. Elle nous pourchasse comme des malfaiteurs, alors que nous voulons nous aussi travailler », déplore une vendeuse de fruits. Et une autre de renchérir : « Nous ne pouvons pas laisser nos enfants mourir de faim. Nous resterons ici aussi longtemps que la police ne nous attrapera pas. » Elles se disent prêtes à sillonner les rues tant que la mairie ne règle pas ce problème.
Monsieur le Maire de la Ville, aho wabukaranga abarundi bari musi y’urujo. Tot ou tard, ukuri kuraja ahabona.
Avec de telles tracasseries que la police fait subir a ces pauvres commercantes, le gouvernement du Burundi va-t-il continuer a clamer que le pays est ouvert a ceux/celles qui veulent ouvrir des entreprises et des commerces et va s’etonner si les defenseurs des droits de l’homme et la societe civile parlent d’intolerance et d’autoritarisme envers ses propres citoyens.
Uworaba neza bene kudandaza amakaye, banyeneyo niyo yaje ava yoca abitora neza.
Vyari vyiza ariko harimwo agahaze,comme tumunyereye amanyanga muri kino gihugu, ayoma cahiers naho boyajana mumasoko yaha mugisagara twoyasangayo ntakibazo kirimwo. Il faudra demander a ses detaillants aho bayaranguye vous trouverez la reponse de ce brusque volte face de la mairie kuriyi rapidite bemereye abo badandanza kwanda ayo ma cahiers mw’ibarabara kugire bayagurishe bihuta.apres le delai babahaye hazoca haja abandi mairie izoba ishaka gukamisha.
Mbe ya soko yo kuri Cotebu yo igezehe? hahahahah canke nayone mwarayiziritse kugire mubandanye mwitoreza ayanyu ariko umengo yaraheze kubakwa???
Iki gihugu caraheze nukwimenya umwe wese aho aherereye ibindi akavyihoza.
Ciao