Mardi 6 octobre, la famille d’Eloi Ndimira, le handicap tué sauvagement le weekend dernier, a organisé ses funérailles. Elle qualifie ses bourreaux de sauvages.
Après une messe de requiem à la Paroisse Saint Joseph de Ngagara, la suite s’est passée au cimetière de Mpanda, en commune Mutimbuzi, province de Bubanza. Ses proches, ses amis, … étaient tous venus se joindre à cette famille.
L’émotion, la désolation, la tristesse se lisaient sur leurs visages. « Eloi a été sauvagement assassiné. C’est incompréhensible qu’un être humain puisse commettre un tel crime. Après l’avoir abattu, les bourreaux lui ont arraché le cœur et ont coupé sa jambe droite estropiée et lui ont renversé dans le caniveau », a déclaré, difficilement, son petit frère, qualifiant ces bourreaux de vrais sauvages.
D’une voix douloureuse, son souhait est de voir ces derniers touchés par le Saint Esprit pour qu’ils changent de comportement : « Que son cœur arraché les aide à se reconvertir et revenir sur le bon chemin », a-t-il martelé, notant qu’Eloi Ndimira, 54 ans, était un homme blagueur et réconciliateur.
De son côté, Zénon Nimubona, un militant de première heure du Parena (Parti pour le redressement national) demande à la police de séparer le bon grain de l’ivraie et de s’attaquer aux causes de l’insécurité et non aux personnes innocentes. « De toutes les façons, ces personnes qui meurent n’ont aucune responsabilité dans ce qui se passe ici.
Donc, la police devrait plutôt les protéger au lieu de les massacrer », conseille cet opposant déplorant les promesses non tenues de l’exécutif de renforcer la sécurité.
Au moment où Rémy Barampama, administrateur de la commune Ntahangwa déclarait ce dimanche, que certaines victimes n’ont pas pu être identifiées, une preuve qu’il y a des inconnus perturbateurs de la sécurité dans cette zone, M. Nimubona répond simplement : «Un inconnu, on le protège, on ne le tue pas.»
Et ce mercredi, il est prévu l’enterrement de Lin Nimubona, une autre victime de cette horreur.
Mais M. Nimubona fait semblant d’oublier que les gens ont des armes dans ces quartiers. Pourquoi les gens de Buyenzi et autres Gasekebuye ne sont pas touchés par cette insécurité? Qui sème le vent récolte la tempette.
nimba babifise kuberiki utokwibaza ubwambere igituma babifise?
aho ntasoni ugira muriko murashigikira ibikoko bisokora imitima y’abantu ? mbega uwoba atunze ikigwanisho we yokwicwa nkukwo ? hoho barondeye ibigwanisho hamazwe kwicwa bangahe komwiyibagiza ?
None Ndimira Eloi ko yari ikimuga, bamwishe ariko ararasa? Yobaye uwuriko ararwana ho bari kurinda kumutabagura ngo bamukuremwo umutima? Besha neza, ubwo bwicanyi ntaho buzobashitsa atari mu rufu nyene.
Si demain arrive ton tour, il y’aura pas un corbeau pour t’accompagner .
Les gens devraient savoir qu’il y a toujours des conséquences facheuses lorsqu’on décide de posséder des armes à feu alors qu’on n’en a pas le droit. Tous ceux qui aspirent à vivre dans la paix doivent dénoncer les jeunes qui possèdent des armes. Ça ne peut qu’amener des pleurs dans les familles.
@ Mutana M.
Et d’après vous Eloi NDIMIRA, quinquagénaire et handicapé était armé au moment de son assassinat???? Et tu penses que ces armes à feu se trouvent uniquement à ces endroits?
Mutana,
Donc vous comprenez et vous soutenez sûrement ce qui s’est passé pour cet handicapé assassiné sauvagement par des gens dont l’inhumanité n’est plus à démontrer? Sûrement que vous comprenez aussi le discours haineux et tribalo-ethniste de Mr NDABIRABE il y a 3 jours…! Si oui, vous êtes perdus pour de bon car vous vous trompez de cible en feignant d’oublier pourquoi cette insécurité est là et pourquoi tous ces discours et autres agissement d’un autre temps où une police tire à balles réelles et assassine les citoyens qu’elle est censée protéger. J’ose espérer que ceux qui commettent ces forfaits inqualifiables seront attrapés et châtiés par les nouvelles autorités nationales plus responsables, le jour où on les aura…. !
Vous autres, chantez car la ou vous êtes, c est clair que vous n avez pas de soucis de sécurité, mais sachez que ça n arrive pas toujours qu aux autres. Les victimes ne l ont pas choisi
Mr ou Mme Mutana,
Il n’y a absulument rien qui puisse justifier un acte aussi sauvage que cet assassinat. Vos propos demontre que vous soutenez ces tueries dont certains de nos compatriotes sont victimes. Vous parlez de consequences? Sachez alors que quiconque verse le sang d’outrui subira aussi des consequences. Preparez-vous donc a subir ces consequences.
« …Après l’avoir abattu, les bourreaux lui ont arraché le cœur et ont coupé sa jambe droite estropiée… ». Mes chères soeurs, mes chers frères, l’humanité n’est plus dans l’âme de certains de nos compatriotes. Nous avons besoin de psychologues, quand nous reviendrons à la normale, qui nous soignerons de ces traumatismes. D’orès et déjà, il est impossible de construire la nation burundaise tutabanje gutitimura ibitwuzuye mu mutima no mu mutwe. Abashaka gutwara babishire mu ma programmes yabo nayo ahandi bazotwara abasazi twabaye gusa.
Rectification. La commune Mutimbuzi se trouve dans la Province de Bujumbura. Par contre, le cimetière de Mpanda est situé dans la forêt de Rukoko, dans la commune de Gihanga, de la province de Bubanza.
@SABUZI Siméon
Merci de cette (petite) leçon de Géo! Moi je n’y ai jamais mis les pieds malgré mes 90 ans sonnés!