Treize mois après l’élection présidentielle, des ex-prétendants au poste suprême, reconnaissant des pas franchis, appellent le président de la République à privilégier l’action à la parole.
A son discours d’investiture, le chef de l’Etat avait promis de tenir compte des projets proposés par ses concurrents à la présidentielle. Plus d’une année à la tête de l’exécutif, qu’en est-il ?
L’ex-candidat indépendant, Francis Rohero, se désole que l’annonce faite par le chef de l’Etat soit interprétée comme un moyen d’accéder à des postes au sein de l’appareil d’Etat. Et d’apporter une mise au point : « Nous voulions amener vers une autre logique politique, vers une autre façon de penser. Personnellement, je ne partage pas la vision du Cndd-Fdd. Raison pour laquelle je ne m’attendais pas à faire partie d’un gouvernement ou prendre la direction de quelque chose à laquelle je ne crois pas nécessairement.»
Francis Rohero se félicite que le pays connaisse une accalmie : « Par rapport à la situation de 2019 et 2020, les choses ont largement évolué.»
L’ex-candidat indépendant déplore, cependant, la hausse continuelle du budget de l’Etat : « Il n’est pas bon de hausser le budget de l’Etat, si on n’est pas sûr de la production obtenue, si les revenus de la population sont incertains. Or, le budget de l’Etat a été haussé. Le gouvernement a même haussé la plupart des lignes budgétaires qui touchent directement la population.»
Et de s’indigner que les impôts intérieurs soient passés de 632 millions BIF à 713 millions BIF cette année. « Les citoyens doivent être vigilants là-dessus. Car quand il leur est dit, par exemple, que le prix du permis de conduire ou celui du contrôle technique a diminué, ce n’est pas vrai car, dans ces cas-là, c’est la part de l’Etat qui a augmenté alors que le coût global est resté le même».
Pour lui, si le budget de l’Etat a été augmenté en une année, cela voudrait dire que le pays vient de passer une année sans être capable d’investir dans la production. « La population n’arrivera pas à financer un tel budget et si elle y arrive cela se fera au détriment de sa survie », prévient l’initiateur du mouvement orange.
Quant à la lutte contre la corruption, l’ancien conseiller économique à la Deuxième vice-présidence dit souhaiter que le chef de l’Etat évoque les secteurs les plus gangrenés par la corruption et que les auteurs soient arrêtés et sanctionnés. M. Rohero ajoute que les montants déjà perdus causent de la corruption et auraient dû être révélés. « Qu’il soit aussi admis que le bas peuple plonge dans la corruption parce qu’il y a des gens dans l’appareil d’Etat qui l’acceptent. Et c’est là que l’éthique de ceux qui nous gouvernent doit intervenir par rapport à cette réalité-là », souligne-t-il.
L’ancien candidat indépendant salue également le dialogue engagé avec les partis politiques, mais appelle le gouvernement à agir plutôt que de demeurer dans « des discussions qui n’en finissent pas » et pouvoir être évalué sur cette base-là.
Et de conclure. « Ce ne sont pas les discussions, les prières… qui permettront au pays de mettre fin à ses maux. C’est une action politique qui met l’accent sur l’épanouissement et le bien-être de la population.»
« Une année, c’est peu pour pouvoir tout mettre en place »
D’après Gaston Sindimwo, ancien premier vice-président de la République, le calendrier chargé du président de la République ne lui permet pas encore de rencontrer les anciens candidats à la présidentielle de 2020.
Pour ce qui est de l’action politique menée, M. Sindimwo se félicite que des aspects de ce qui était son programme comme candidat présidentiel fassent partie du logiciel de l’actuel chef de l’Etat : « Il met en avant l’autosuffisance alimentaire. C’était une mesure phare de notre programme. Car l’accès à l’alimentation conditionne l’accès à une bonne santé. »
L’ancien Premier vice-président se réjouit ensuite de la reprise des relations avec le Rwanda : « Il y a un climat favorable à la paix et à la réconciliation entre nos deux peuples.»
Quant aux dysfonctionnements, l’ancien candidat de l’Uprona à la présidentielle relativise : « Le chef de l’Etat doit avoir le temps d’installer les structures opérationnelles pour agir. Une année, c’est peu pour pouvoir tout mettre en place.»
Gaston Sindimwo retient de l’action du président Ndayishimiye la volonté de mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut et la mise en place des coopératives de développement « qui ont permis à des pays comme la Chine de décoller ».
« Un président ne se lamente jamais, il agit ! »
« Au niveau de la parole, le président tient des promesses qui nous ravissent mais, pour ce qui est des actes, il n’y a pas grand-chose. D’ailleurs, c’est lui-même qui dit qu’il est bloqué par son entourage », juge Léonce Ngendakumana, vice-président du Sahwanya Frodebu et candidat de ce parti pour la présidentielle de 2020.
Léonce Ngendakumana se dit ravi que l’accent soit mis sur les jeunes et les femmes et évoque les banques qui ont été créées à cet effet avant de tempérer son enthousiasme : « Malheureusement, ce sont souvent des fonctionnaires de l’Etat qui vont profiter de ces fonds-là, même si du côté de la présidence de la République, nous remarquons que la volonté est là.»
Il en profite pour faire un clin d’œil au chef de l’Etat : « Nous avons l’impression que le président est sur tous les fronts. C’est vrai qu’il évoque souvent des collaborateurs peu coopératifs mais, en principe, un chef de l’Etat est là pour la conception, l’élaboration et le suivi des programmes adoptés. Il n’est pas là pour faire du tout-terrain.»
Ce dernier assure que le président Ndayishimiye doit prendre des dispositions devant lui permettre d’agir correctement : « S’il trouve que son gouvernement n’agit pas comme il faut, il devrait le changer. Depuis une année, il se lamente comme quoi il est freiné dans son action politique par son entourage. Un président ne se lamente jamais, il agit ! Sinon il risque d’être considéré comme un faible, ce qui serait une très mauvaise chose pour lui.»
M. Ngendakumana soutient que la parole doit aller de pair avec l’action : « Si le chef de l’Etat annonce quelque chose, il faut qu’il l’accomplisse ! Et si un de ses collaborateurs refuse d’appliquer ce qui a été programmé, qu’il le démette de ses fonctions.»
L’un des ténors du parti de Melchior Ndadaye se plaint également d’une CVR marquée, selon lui, par un parti-pris : « La CVR est actuellement instrumentalisée et son action actuelle risque de produire tout le contraire de ce qui est recherché de sa part. Ce mécanisme doit agir en toute objectivité, neutralité et impartialité et contribuer à rechercher la vérité avec V. Par de petites vérités propres à chaque groupe ethnique.»
Enfin, l’ancien candidat du parti du coq estime que la mission essentielle du président doit être d’assurer un développement socio-économique et d’œuvrer à la réconciliation des Burundais. Et d’insister : « Une réconciliation qui permet d’assumer solidairement notre passé commun. Et éviter d’employer des vocables tels ‘’génocide’’ qui incitent à la spéculation.»
A travers ces échanges, on sent que le Burundi a des filles et fils capables de le mener vers les lendemains meilleurs. Je leur propose donc de nous indiquer comment CONFECTIONNER UN BUDGET REALISTE AU BURUNDI en nous indiquant les ressources de son financement. Je pense que notre journal Iwacu se fera un grand plaisir de partager ces indications si vous les lui envoyez. Ceci aidera nos futurs candidats politiques à passer du militantisme à la technicité quand on veut accéder aux manettes du pays. Nous citoyens, nous voulons du concret.
Voici ce beau discours du président ghanéen Nana Akufo-Addo sur le budget (lors d’une conférence de presse avec le président français Emmanuel Macron à Accra, Ghana, le 3 décembre 2017).
« Ce n’est pas juste qu’un pays comme le Ghana, 60 ans après son indépendance continue à définir le budget de l’éducation et de la santé sur la base des financements provenant du contribuable européen.
Au stade où nous sommes, nous devrions être capables de financer nous-mêmes nos besoins de base… »
https://www.youtube.com/watch?v=Tx4BmFEndBM&t=127s
https://qz.com/africa/1145953/ghanas-president-akufo-addo-shocks-frances-macron-with-africa-non-dependent-speech/
1. « Personnellement, je ne partage pas la vision du CNDD-FDD… »
2. Mon commentaire
Alors, comment est-ce que Monsieur Francis Rohero a pu occuper un poste aussi important/stratégique que celui de conseiller économique à la Deuxième vice-présidence s’il ne partageait pas la vision du parti au pouvoir?
Gaston Sindimwo ivyo avuga vyose la court constitutionnelle igiye kwiga ibibazo ciwe harya muKigobe ntazosubirayo azoca yikorera utwiwe avuge rumwe na ba Tacien na ba Nayimpenda
Ne vous inquiétez pas outre mesure vous êtes dans Nkozi -Mvyeyi la situation est sous contrôle!!!
Les observations des 3 augustes personnalités sont éloquentes.
Celle qui m’a fait tiquer est l’appréciation de celui qu’on vient de rayer du parti Uprona. Arasavye peee.
Les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Au fait chers candidats, vous ne maintenez pas la flamme auprès de vos militants pour recueillir leurs doléances ? Là, vous nous faîtes part des vôtres uniquement, est-ce normal ?
Je suis particulièrement deçu par ce commentaire d’un Francis Rohero, économiste de formation qui prend un raccourci concluant que:
… »si le budget de l’Etat a été augmenté en une année, cela voudrait dire que le pays vient de passer une année sans être capable d’investir dans la production »…
Comment Mr Rohero a-t-il pu oublier que les les dépenses budgétaires de la période « t » sont financées par les recettes de la période « t-1 »! Par conséquent l’augmentation ou diminution du bugdet qui se constate aujourd’hui ne pourra qu’avoir une incidence sur la production ou investissement après une période bugdétaire!
Il est très tot pour évaluer l’impact budgétaire de la politique menée après une année…
@Kane François
Sans oublier que dans beaucoup de pays, les sociétés civiles se battent parfois contre les politiques d’austérité synonymes quelques fois de coupes dans les dépenses en prestations sociales. Lui serait un inconditionnel de l’austérité.
Merci pour votre observation. C’est bon on peut discuter avec des arguments objectifs et moins de sentiments. Je te rappelle que la tendance est pareille depuis 16 ans en 2005, notre budget est passé de 345 milliards en 2004 à 1700 milliards en 2021. L’exercice est devenu ordinaire sans une logique réelle surtout dans la production et l’emploi. J’en ai fait une remarque au moment des élections, une année le confirme et la suite ne fera pas exception. En effet tu parles de dépenses et c’est normal pour certains de dépenser sans produire. Mon clean d’oeil est là. Celui qui finance ce budget avec ses impôts peut me comprendre mieux sans fanatisme. Ce serait mieux d’augmenter ce budget avec d’autres sources de revenu comme ceux des minerais sans hausser les impôts du contribuable en difficulté. Des pays comme la Guinée Equatorial, ont multiplié leur budget par 10 grâce aux revenus du pétrole, mais pas avec la sueur du pays affamé. Investissons le peu disponible pour produire d’abord et grâce aux revenus disponibles , on pourrait se permettre une hausse ambitieuse du budget pour réaliser de meilleurs projets.
@Francis Rohero
1. « Investissons le peu disponible pour produire d’abord et grâce aux revenus disponibles , on pourrait se permettre une hausse ambitieuse du budget pour réaliser de meilleurs projets… »
2. Mon commentaire
Pourquoi est-ce que le citoyen burundais lambda/munyagihugu nyarucari voterait pour vous si votre budget ne prévoit aucun service comme soins médicaux, éducation, culture…
Merci Siyomana, je t’inviterais à te proccurer mon projet de societé et au mieux mes décisions politiques présentées lors des élections. Il y’a cinq pilliers dont le 3eme parle de l’investissement dans le social entre autre éducation, santé et sécurité sociale. Tu y trouveras les allocations budgétaires et la possibilité de leur croissance selon que l’investissement de base puisse le permettre. Je suis heureux que ce genre de débat nous offre une opportunité de faire de la bonne politique chiffres et argument à l’appui.
Sinon l’augmentation du budget n’est qu’un aspect qui peut être justifié selon le désir du gestionnaire pour sa vision, et mon commentaire se base sur les consequences d’une hausse permanente de budget tant que le revenu populaire est dérisoire. Trop d’impôts tuent l’impôt. Malheureusement les croissances budgétaires depuis 30 ans, n’ont donné aux secteurs productifs et sociaux qu’une courbe logarithmique alors que le fonctionnement des gouvernements a cru de façon exponentielle. Entrenons-nous doucement à faire des comparaisons sur l’investissement dans différents secteurs et nous comprendrons les raisons de notre marasme politique, économique et sociale. Plus le budget est grand, plus le peuple doit saigner pour le fournir par des impôts exorbitant, d’où le phénomène de corruption galoppante et une pauvreté conséquente. On ne peut investir dans le social et nulle part ailleurs tant que la production (biens et services) est fantaisiste. Ce n’est pas une question de parti ou d’ethnie, c’est un fait et il est têtu.
Je t’inviterais à visiter mon programme en entier ou mieux les décisions politiques que j’avais présentées aux élections. Il y’a cinq pilliers dont le 3ème parle de l’investissement social entre autre éducation, santé et sécurité sociale. J’espère que petit à petit ce débat nous menera vers une véritable politique où chiffres et arguments font forces en lieu et place des injures. Merci encore.
Sinon l’augmentation du budget n’est qu’un aspect qui dépend du désir du gestionnaire selon sa vision. Malheureusement les croissances budgétaires depuis les 30 dernières années depuis 1990 n’ont permis qu’une courbe logarithmique dans les secteurs productifs et sociaux, alors que le fonctionnement des gouvernements s’est offert une croissance exponentielle. Ici réside le noeud du débat, tant que nous n’arriverons pas à investir dans les secteurs de production (biens et services), nous ne pourrons pas nous permettre d’autres investissements utiles dans le social et les infrastructures notamment. Mon commentaire précedent était placé en ce sens, sans tout déballer de mon programme. Une augmentation incessante des budgets oblige les contribuables à majorer les impôts, or trop d’impôts tuent l’impôt, et crée un résultat indésirable de corruption et de pauvreté. L’investissement dans la production, ce n’est pas une question de parti ou d’ethnie, c’est un fait, et il est têtu.
@Francis Rohero
Vos idées sur LE BUDGET DE L’ETAT sont vraiment très différentes de ce qu’on enseigne dans le cours d’économie.
« Les deux éléments de base de tous les budgets sont les recettes et les dépenses.
Recettes
Les revenus d’un État peuvent provenir des transferts fédéraux, des Impôts des particuliers, des taxes à la consommation, des fonds des services de santés, des entreprises du gouvernement, des Impôts des sociétés etc. Les impôts représentent une part importante des revenus d’un État. Ils sont composés des impôts directs, versés directement par les contribuables à l’État et des impôts indirects, incorporés au prix d’un bien ou d’un service et payés à un intermédiaire qui les reverse à l’État.
Dépenses
Les dépenses effectuées par l’État et les collectivités locales sont nommées dépenses publiques. Elles sont divisées en quatre parties :
Les dépenses de fonctionnement des services publics ;
Les dépenses d’équipement ou d’investissement ;
Les dépenses d’intervention dans les domaines sociaux, économiques et internationaux ;
Le paiement des intérêts sur la dette publique…. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_l%27%C3%89tat
Si le tout se passait comme dans ton cours d’économie, tous les pays du monde auraient une bonne santé économique. En effet budget c’est recettes et dépenses, et que dire de l’action de celui qui dépense? Et que dire de l’état de celui qui pourvoit en recettes, quelle est sa santé financière? Je n’ai rien contre le producteur d’un budget tant que ce sont des chiffres sur du papier, mais il m’interpelle quand je pense qu’il va récolter où il n’a pas semé. Et que malheureusement il dépense comme bon lui semble. Le débat n’est pas au cours d’économie, mais aux politiques qui les utilisent.
« …Si le tout se passait comme dans ton cours d’économie, tous les pays du monde auraient une bonne santé économique.. ». Bravo, la vie réelle est la grande école.
Arrêtons d’être uniquement de simples militants des partis, mais des militants qui aident les partis à mener des politiques socio-économiques durables quand ils accèdent au pouvoir.
@Rohero Francis
1. « Pour lui, si le budget de l’Etat a été augmenté en une année, cela voudrait dire que le pays vient de passer une année sans être capable d’investir dans la production… ».
2. Mon commentaire
A). Par exemple, d’après le Plan National de Développement du Burundi- PND Burundi 2018-2027 (aux pages 11 et 12),
« La transformation structurelle de l’économie s’appuiera sur le développement des projets et programmes DES SECTEURS PORTEURS DE CROISSANCE pour stimuler les exportations, la création d’emplois, l’inclusion sociale et l’attraction des Investissements Directs Etrangers (IDE). Ces programmes et projets porteront sur 11 secteurs représentés par la figure ci-après.
.Agriculture
•Energie
•Technologie et savoir-faire
•Ressources naturelles
•Compétitiivité
•Capital humain
•Industrialisation
•Infrastructures
•Tourisme
•Partenariats public-privé
•Intégration régionale et coopération
http://www.presidence.gov.bi/wp-content/uploads/2018/08/PND-Burundi-2018-2027-Version-Finale.pdf
B). Pour réaliser tous ces programmes et projets, L’ON VA AVOIR A AUGMENTER LES BUDGETS ANNUELS BIEN AU-DELA DU MONTANT ACTUEL D’ENVIRON 1,700 MILLIARDS BIF (qui valent moins d’un milliard de dollars américains).
@Francis Rohero
1. Vous écrivez: »Des pays comme la Guinée Equatorial, ont multiplié leur budget par 10 grâce aux revenus du pétrole, mais pas avec la sueur du pays affamé… »
2. Mon commentaire
D’après Dani Rodnick, professeur à Harvard University aux Etats-Unis, pour l’Afrique sub-saharienne, des pays comme la Guinée Equatoriale (population 1,4 million de gens en 2020) et le Botswana (population 2,4 millions en 2020) ont pu se développer en grande partie à cause de leurs ressources minières et pétrolières PARCE QU’ILS N’ONT QU’UNE PETITE POPULATION (qui se partage la manne).
Par contre, notre cher Burundi compte plus de 12 millions de gens.
Stan, j,etais a Malabo il y a quelques annees. Je suis alle a quelques km de la ville, j,ai vu des personnes adultes quasiment nues. Moralite: la Guinee equatoriale a beneficie de la manne petroliere( une portion incongrue car le pays ne sait meme pas la quantite du brut pompe en offshore dans ses eaux par des compagnies americaines) signe que cette manne n,est pas equitablement partagee parmi la population equato guineenne( qui reste classee parmi les plus pauvres du monde) car l,elite( notamment la famille presidentielle s,accapare du gros de ces revenus.
On dit que la Politiques est l art de produire et de distribuer. Ceci se fait a travers le budget…. et d,investissement( dans les secteurs de production, y compris l,education et la sante) et de fonctionnement .
@John
C’est vraiment triste. C’est le fils du président de la Guinée Equatoriale qui est en même temps vice-président, et il est accusé d’avoir volé 500 millions de dollars américains des fonds publics.
« Anti-corruption investigators say his profligate spending has been financed with government funds—and it has to stop. This week, the British government sanctioned Obiang over accusations of rampant graft, amid claims that he has improperly spent over $500 million since he became a government minister in 1998. As part of the sanctions, Obiang’s assets will be frozen and he will be banned from entering the U.K… »
https://www.thedailybeast.com/teodoro-obiang-mangue-of-equatorial-guinea-hit-with-uk-anti-corruption-sanctions
Oui John, augmenter le budget ne signifie pas qu’on va mieux gérer, ce n’est une décision. Dans tous les cas vaut mieux le faire avec des sources minières qu’avec des hausses d’impôts d’une population en difficulté. Ne déplaçons pas notre débat, j’ai dit qu’il faut eviter d’augmenter le budget en haussant des impôts quand les contribuables n’ont pas assez de revenus. S’il faut le faire, alors privilégier la production pour avoir des gains les années suivantes.
Cher Francis, j’ai comme impression que tu melanges choux et fleurs dans le meme panier! J’ai fait mon commentaire sur ton écrit qui, corrige moi si je me trompe, est circonscrit sur la période de 13 mois après les élections présidentielles! Tu sembles apprécier la situation sécuritaire durant cette période, je te cite: « Par rapport à la situation de 2019 et 2020, les choses ont largement évolué » et de t’indigner « que les impôts intérieurs soient passés de 632 millions BIF à 713 millions BIF cette année »… D’où mon commentaire sur ta conclusion « si le budget de l’Etat a été augmenté en une année, cela voudrait dire que le pays vient de passer une année sans être capable d’investir dans la production » qu’elle est moins chère, une conclusion à 2Fbu! Tu ne peux pas conclure en 13 mois sur les impacts d’une augmentation budgétaire, il est trop tot!…
Si par exemple pour parier aux effets dévastateurs du covid 19 sur l’économie américaine, l’administration Biden vient d’injecter plus de 3000 milliards $ et creuser le defit budgétaire, il serait illisoire de vouloir conclure sur l’impact de cette augmentation budgétaire dans une seule année!
Il te faut la patience, laisse la chance à l’actuelle administration de Gitega pour faire ses preuves, il ne faut pas noyer son programme économique dans la legerté budgétaire constatée dans l’administration qui l’a précedée et de conclure qu’augmenter le budget (se donner les moyens) voudrait dire après 13 mois que cette nouvelle administration vient de passer une année sans pouvoir investir dans la production… ce serait jeter le bébé avec l’eau du bain!…
Ou vont les rêvenus de la production de minerai
Dans les caisses de l état pour une part.. autre part dans quelles poches
Si autre part… Ils ne peuvent rien financer du tout
De nouveau il en va de… Qui gère l État pour aller où…?