Dans son discours de nouvel an, le Chef de l’Etat revient sur la mise en place de la Commission vérité réconciliation (CVR) sans aucune référence au tribunal spécial. Contacté par Iwacu, la société civile et les victimes parlent d’une régression dans ce processus.
« D’habitude, le président de la République insistait sur la Commission vérité réconciliation. Des raisons du retard étaient fournies et des promesses formulées. Actuellement, il y a donc une régression dans ce processus », déclare Aloys Batungwanayo, de l’Association pour la mémoire et la protection de l’humanité contre les crimes internationaux (Amepci Gira Ubuntu). Très inquiet, il tente de donner les raisons de ce changement. Le président de la République aurait déjà réalisé qu’une fois mise en place, la CVR s’occupera des crimes individuellement.
De surcroît, poursuit-il, il aurait compris qu’il pourrait être impliqué dans tel ou tel autre crime. Malgré sa volonté, il se serait heurté à la résistance de certaines personnes qui l’entourent. M.Batungwanayo n’exclut pas un autre plan de réconcilier les Burundais sans passer par la CVR. Victime lui aussi, estime M.Batungwanayo, le président Pierre Nkurunziza aurait trouvé des compromis sur certains dossiers du passé avec d’autres personnes qui sont dans les institutions et impliquées d’une façon ou d’une autre dans les crises qui ont endeuillé le pays.
Et à Gertrude Kazoviyo, professeur à l’Université du Burundi et analyste des discours d’ajouter : « Le n° un burundais n’évoque jamais l’aspect judiciaire dans les mécanismes de justice transitionnelle. Il se limite seulement à la recherche de la vérité, le pardon et la réconciliation ». Et dans ces conditions, s’interroge l’analyste, « à quand alors la réhabilitation des victimes des crimes qui ont été commis dans le pays ? »
Décourageant pour les victimes
Pour Aloys Batungwanayo, ne pas parler de la justice dans ce processus de mécanismes de justice transitionnelle décourage les victimes. Ces dernières s’attendaient à un autre rendez-vous de mise en place de la CVR ou des justifications du retard. Jean Népo Bironkwa, rescapé du massacre de 1997 au Petit Séminaire de Buta abonde dans le même sens. Les propos du président de la République montrent que le gouvernement du Burundi n’a pas d’orientation claire à ce sujet. Ils sont alléchants.
Il mentionne que la question du tribunal spécial fait peur à certains dirigeants : « Ils pensent qu’une fois opérationnel, ils seront appelés à répondre à leurs actes commis durant la guerre ». Ce rescapé demande au Chef de l’Etat d’être réaliste et de ne pas faire des promesses chimériques. Les discours diffèrent des réalisations. Et à Vital Nshimirimana, délégué général du Forum pour le renforcement de la société civile (Forsc) est du même avis : « Le gouvernement n’a pas la volonté de mettre en place la CVR. Elle ne fait pas partie des priorités ». Il se réfère au retard enregistré dans l’analyse et l’adoption du projet de loi en rapport.
Des blocages
Au niveau de la Commission de la justice et des droits de la personne humaine, chargée d’’étudier le projet de loi sur la CVR, les travaux sont au ralenti. Selon des sources internes, le tribunal spécial, la composition et la procédure de sélection des commissaires divisent. Alors que les Upronistes souhaitent une commission comprenant des étrangers, les membres du Cndd-Fdd sont pour une commission quasiment nationale. Pour eux, il revient au président et au Parlement de choisir les Commissaires tandis que les ‘’héritiers du Prince’’ prônent pour une commission de sélection indépendante. Elu dans la province de Kirundo et président de ladite commission, Melchior Nankwahomba rassure que l’étude est en cours normal.
Bakunzi b ukuri, Abarundi turafise umugani mubi cane ngo « AGAPFUYE KABAZWA IVU) biteye ubwoba! ni uko rero Abarundi bagiye bahekura igihugu cabo! sans scrupule, aucune valeur à la personne humaine! None mwumva vyatanguye ryari? Kubera iki? Nibande babikora? Twatwawe n Abadagi, hakurikiraho Ababiligi? Hari hasanzwe umwami? Wewe yari Sebarundi? Hanyuma Haje Micombero? Ntivyatevye gato? ngo Umwana w umwami ari Charles Ndizeye bamuravye ivu? yazize iki? Vyagenze gute? Ehe rero wa mugani mubi ngo » Agapfuye kabazwa ivu….Sinigeze numva ko mwene BANGIRICENGE yafubwe n agateka ! None nta benewabo afise?
Muri ico gicugu UMUHARI/UPRONA NGUVU warayogeje haba mu mashule (primaires, secondaires, université) abana b abahutu barapfuye, bicwa n abande? abakozi abikorer
@«Alors que les Upronistes souhaitent une commission comprenant des étrangers, les membres du Cndd-Fdd sont pour une commission quasiment nationale»/Rédaction IWACU
Au plus fort des génocides hutu au Burundi, les militaires tutsis upronistes ont-ils fait appel à la Communauté internationale/étrangers pour tuer au grand jour des citoyens paisibles? Je pense que non. Pourquoi alors en avoir besoin aujourd’hui à la CVR si les survivants hutus de ces génocides leur reconnaissent cette responsabilité? Et puis, lorsque les rebelles hutu tuaient des tutsi à leur passage ici et là au Burundi, est-ce qu’ils avaient des comptes à rendre à la Communauté internationale? Non, à ce que je sache. Pourquoi alors exiger dans ce cas la présence de cette Communauté à la CVR, si tous les survivants tutsis de ces tueries reconnaissent cette responsabilité aux rebelles hutus? Donc, il n’y a aucune urgence présentement de recourir aux experts étrangers pour compléter l’équipe des commissaires nationaux à la CVR si ce n’est qu’aider à savoir comment on peut identifier le véritable/vrai coupable dans cette complexité de faits de vengeance et d’oppression commises par des militaires tutsis upronistes contre l’adversaire politique et ennemi hutu d’une part, et de l’action de se libérer de l’ennemi et adversaire politique tutsi par les rebelles hutus de l’autre part!
que justice soit faite aux inombrables bdais extermines ds les massacres qui ont endeuilles notre pays..
Je répète, l’aspect «Justice» bien qu’indispensable n’est nullement prioritaire ici. Mais advenant la réinstauration de cet aspect ou un recours un jour à la justice, botangurira ku batutsi bishe abahutu canke abahutu bishe abatutsi, parce que c’est deux plaintes distinctes qui sont soulevées par deux communautés distinctes, ici hutu et tutsi. Ego nimumbwire des deux cas, celui qui passerait en premier devant la CVR ou justice que l’on prône. D’un côté on a un goupe de rebelles hutu qui passe incognito dans un coin du Pays en laissant des victimes innocentes tutsi derrière lui, et d’un autre côté on a un Gouvernement pro-tutsi à la tête du Burundi qui ordonne ses militaires de massacrer des hutu paisibles à grande échelle et ce, au su et au vu de tout le monde, comment ces deux camps antagonistes qui écartent toutes responsabilités en rapport avec les meurtres opérés, ou qui se taxent entre eux de bourreaux, puissent se retrouver en même temps devant une même Commission Vérité si ce n’est dans le but de vouloir procéder par l’irréalisable?
Mukuramwo justice mureka Imana yo izobabaza amaraso y’inzirakarengane mwasheshe. Je suis sûr ko umuntu yishe mugenzi we atigera afita conscience tranquille!!
Nkurunziza a bien fait d’amputer la CVR de l’aspect judiciaire. Il faudrait qu’il retranche aussi la partie Réconciliation qui est déjà en d’autre terme la pacification et réunification du Peuple burundais prônées et entammées avec l’application de loi constitutionnelle selon les accords d’Arusha. Donc, ce qui intéresse pour le moment, c’est la Commission Vérité et Pardon sur les faits des génocides et tueries ethniques du Burundi. Cette commission aurait pour mission d’enregistrer(collecter) en premier lieu, le maximum des noms et ethnies des victimes CONNUES des génocides et tueries ethniques opérés au Burundi, avec précision du Président qui était en exercice au moment des faits, les auteurs/bourreaux des assassinats ethniques, l’année ou période des massacres avec une brève description du scénario entourant la mort de la victime, car nombreux sont ceux qui ont été enlevés ou arrêtés sous mandat d’arrestation, tués à l’arme blanche ou conventionnelle. Il y en a aussi ceux qui ont pu être enterrés ou avec des tombes inconnues, etc. C’est cette collecte des noms des victimes et scénarios entourant leurs disparitions ou assassinats qui permettrait en bout de ligne de remonter aux véritables auteurs de ces hécatombes. Et ce n’est qu’après les avoir identifiés/démasqués officiellement que les familles respectives des victimes assassinées/disparues se prononceraient sur la suite des procédures, en demandant soit la présentation des excuses publiques donc, le pardon, ou en portant plainte devant la cour.
Seul le mariage entre l’UPRONA et le CNDD-FDD met en cause la vérité sur l’histoire du Burundi et en hypothèque l’avenir. Malheureusement ou heureusement, ce mariage est censé durer dans le temps pour le bien de nos illustres challengers politiques qui vont d’ailleurs rester les seuls à se partager le gâteau sur la table au-dessus de nos têtes, à tour de rôle. Si la population aura quelques miettes, tant mieux, qu’elle se prépare plutôt à rester affamée pourvu que nos dirigeants soient tranquilles et nous assure la « paix ». Voilà notre démocratie: maintenir la « paix » au dessus, peu importe la faim qui est en bas! Mieux vaut être affamé en temps de paix qu’être rassasié en temps de guerre, n’est-ce pas? Non, c’est pas vrai, c’est le manque de pain qui, presque toujours, déclenche la guerre, mais l’interaction des deux fait aussi qu’on fait la guerre pour la cause du pain (je veux dire du ventre). Je pense alors que plus que tout cela, mieux vaudrait chercher ensemble à avoir les deux: la paix, mais la vraie paix et le pain. Depuis Kigobe-Kajaga, bye bye la vérité. C’est cela le fruit de la fameuse démocratie consensuelle tant défendue par l’UPRONA. Dans les deux camps (entendez Hutu et Tutsi, parce que les partis politiques ne se massacrent pas, même s’ils se cachent derrière ces stéréotypes ethniques), les décideurs dans cette matière de CVR sont la plupart tachés de sang. Demain, nous allons acclamer le consensus pour se gracier les uns les autres. Un nouvelle génération de mains propres est nécessaire, mais malheureusement, on en trouvera pas qui ne soit pas liée à la précédente. Quand au volet justice, qui va juger qui, puisque même la plupart des vétérans de l’appareil judiciaire ne sont pas innocents dans ce qui s’est passé? Voilà le problème.
Je suis d,accord avec toi,mais dis moi comment une nouvelle génération ushobora kuboneka,nturabonako même les jeunes qui entrent en politique deviennent comme ces vieux politiciens même pire,ukamenga barabibonkeje,tant que ces politiciens bataviriyeho rimwe pour laisser la nouvelle classe de jeunes politiciens ,ntakizohinduka mu burundi,le burundais en soit a peur de la vérité ,nous sommes même capable de bien l,ajuste,pour moi,igihambaye suko twakwihutira guhana,twobanza kumenya la vérité ,tugashumbusha abavuze ,et tukemera amakosha twakoze ,iyi azoba ari intambwe ikomeye ,Ndazi ko n,ikigongwe cotanzwe
Karababanye ndawubaramiza vyanka bikunda.
Benemama barundi barundikazi,
Ngire ntang’akarorero, un peu banal peut-etre, kugire mutegere ukuntu mbona ibi vyiyumviro vy’aba benewacu bavuga n’abavurwa sur cet article concernant CVR. Rero jewe mbagereranya n’umuntu aja ng’aho atamba ariko atigera yibuka kubaza bagenzi biwe canke afate video hama mu nyuma ahez’arabe ukuntu yagiye aratamba/yidagadura. Atavyo yize canke asangw’abizi, ndabamenyesheje ko yaganiwe uko yatamvye ataziga, asigara yicuza icamutumye ahaguruka. Bref, veulent-ils nous faire savoir ou comprendre que le President du Burundi Pierre NKURUNZIZA avec ses proches collaborateurs et membres du gouvernement batazi igituma hatarashingwa cette Commission Verite et Reconciliation? Abubahuka kuvuga gusa uwahatswe en 1997 au petit seminaire de Buta, bagomba gushika kuki? Ntibabona ko bariko bakora mu nkovu abiciwe ababo imbere ko u Burundi bwitwa uko gushika amasezerano y’i Arusha ashikwe ko? Come on gars, relax please and take it easy
La CVR est une question sensible qui touche les dirigeants actuels du CNDD FDD car ils ont commis trop de crimes contre l’humanité, les uns sont pour le moment dans une crise d’angoisse car après les élections de 2015, ils vont manquent ou aller raison pour la quelle ils commencent à manipuler la constitution pour se protéger et occuper les placer des tutsi.
tôt ou tard , ils seront jugés car » qui se sert de l’épée périra par l’épée «
@ Jacques…entre le Cndd FDD et l’Uprona qui penses-tu a plus de sans sur les mains? LES DEUX!!!! Bose baraseseje amaraso y’abantu. Quoi que je dirai même que l’Uprona et certains Tutsi sont pires. Les Tutsi (upronistes) ont tué les Hutu pendant plus de 40-50 voire plus. Tandis que les massacres commis par les Hutu (cndd fdd si tu veux) ont réellement commencé dans les années 90
None batinya iki?sibo bama bariko bararira ngo barishwe 72,ndipfuza yuko abarundi bamenya ivyagiye biraba mugihugu,bazosanga barahenzwe mu mpande zose(hutu et tutsi) ,ubuho na université bazohava basanga yigamwo abana ba bahutu bbitungiye,hamwe na batutsi,nta kizoba gihindutse kubana birigwa bavuga ko habaye génocide intellectuel,abarundi Turi intama zitagira uwuziragira
none ga Kayondi, kuki mwebwe mwama murira ngo barabishe (Tutsi) muri 93?
Naho turira ntitwanka ko CVR ishigwaho,nigiki kibujije ko bayishiraho,mbwira igituma?
Aaaah bon? Uragenda ubaza tes amis les Upronistes qui se taisent comme des moutons le pourquoi, bazokubwira! Mon cher si cette CVR est un jour mise en place! Crois moi, non seulement les CNDD FDD tomberaient, mais tes frères Upronistes aussi…ahubwo na Buyoya, Bagaza etc. bose umuntu yobarunda hamwe bose, agaca yandikako pancarte ivuga ti : parmi les grands meurtriers/génocidaires du siècle!
Justice et le reste, je m’en fout! Si je pouvais au moins récupérer, à titre symbolique, une photo de famille, c’est lui qui gardait encore le tout avant de les distribuer, après avoir été pourchassé comme un gibier et tué avec son grand-frère et « le vieux » comme il aimait appeler le papa, sur ordre de BAHINDUKA, Gouverneur de la Province de Muyinga.
mutinya iki?reka abakoze amabi baze bakubitwe intahe mugahanga!!
abarundi turi spécial wewe wokwishinra mumuriro ubibona?jewe Nkuru
nabandi bacuditse hamwe damutahura!abigbire bimuhitane!aba porona bavyemere
bibahitane abatwara uburundi la majorité nabagirizwa ivyaha!umusi hazoba amatora
atama liste bloqué akibaho niho bazobona ko abo bose bagirizwa ivyaha bazomaramara
tureke kurondera de midi à 14h nta CVR iriko irajaho abo bantu boyishizeho bagirizwa amabi
uburundi bwaboye bakihari bazoguma bakingiranira ukonyene gushika isi izohere!les victimes
nimubandanye mwihangane IMANA iratubona!abiciwe nabishe ndabasabiye amahoro ava
ku Mana hama umwese yumve agaciro afise atunge atunganirwe