Des ASBL et ONG membres du Groupe de Réflexion sur la Justice Transitionnelle (GRJT) ont publié, le 23 juin dernier, un mémorandum à l’approche de l’élection des membres de la CVR. Pour elles, le gouvernement et le Parlement burundais sont à la croisée des chemins.
Le 5 juin dernier, l’Assemblée nationale a rendu public un appel à candidature pour les 11 postes de commissaires de la CVR, en fixant le 27 juin 2014 à 15h comme date et heure limite pour le dépôt de candidatures. Ces organisations rappellent que, d’après la loi, la CVR doit comprendre au moins quatre femmes et un Twa. Mais, soulignent-elles, rien n’indique la manière dont « les équilibres constitutionnels »seront pris en compte dans la composition de la CVR, ni comment elle sera rendue « représentative et inclusive. » Pour ces organisations, la provenance de ces commissaires doit respecter les desiderata des consultations nationales.
Elles recommandent que la liste des 33 candidats présélectionnés soit connue par le public, avant d’être présentée à l’Assemblée nationale pour l’élection des 11 commissaires et du bureau de la CVR. Ceci permettrait un recours contre les risques d’élection de commissaires qui ne remplissent pas les conditions exigées par la loi. Ce mémorandum estime également que tous les groupes parlementaires doivent être représentés au sein de la commission ad hoc du Parlement. Pour les signataires, cette représentation permettrait une présélection et une élection des candidats équilibrées et acceptables.
Les organisations signataires de ce mémorandum encouragent particulièrement les membres de la société civile et des confessions religieuses à massivement soumettre leurs candidatures. Elles demandent à la commission paritaire ad hoc et aux élus de l’Assemblée nationale de porter leur choix sur des hommes et des femmes compétents. Sinon, ce choix affecterait gravement la confiance, la collaboration et le soutien futur de plusieurs organisations de la société civile. Y compris des témoins et victimes, et sans doute des partenaires internationaux du gouvernement.
D’après ce mémorandum, le gouvernement et la justice du Burundi doivent aussi veiller à ce que les violations les plus inquiétantes des droits de l’Homme soient fermement et vigoureusement réprimées. Ainsi, les victimes et les témoins des crimes graves du passé se sentiront dans un environnement propice à leur pleine collaboration avec la CVR.
Les organisations signataires de ce mémorandum encouragent particulièrement les membres de la société civile et des confessions religieuses à massivement soumettre leurs candidatures.
murazi kurondera amata mumatako y’igihori.aba DD bashiraho CVR iri serieux?
Sorry Vital Nshimirimana, ntakazi uzoronka muri CVR. Nimba mwari mwitaye mubu associations butagira programmes wibaza ko uzoca uja muri CVR kuri ticket ya Societe Civile, uzokwumirwa pe!
Ntakundi uzoba urarya aya patron wawe Pacifique Nininahazwe, aguha muri kwezi … kuko abantu bose barazi ko ariwe le vrai chef.
Time will tell.
Godefroid nta parlement dufise kuko nabantu bashizweho sans éthique ni autorité morale yoguserukira abanyagihugu. None ubu les commissaires barazwi kuva reka guta umwanya le système dd est corrumpu kuva muri présidence gushika kwa nyumbakumi.
Mpa iyo nkuru ko ata parlement igihugu c’uburudi ifise. Yoba yahagaritswe ryari ko ayo makuru atayo nzi? Ndabona turacafise urugendo rurerure
La performance de la CNTB, la CVR(J) dans le cadre de la Constitution et des Accords d’Arusha déterminera le niveau de concorde sociale à laquelle les Barundi aspirent.
Il serait suicidaire que ces institutions soient l’objet de bricolages politiques sans lendemain auxquels nous sommes habitués. Le processus deleur mise en place, leur composition et leur fonctionnement ne peuvent pas être tronquées de leur dimension de justice.
Seules des commissions effectivement inclusives et representatives composées d’hommes et de femmes réellement intègres et capables et peuvent inspirer la confiance des Barundi et de la communauté internationale qui a le droit de regard sur comment le Burundi liquide son contetieux communautaire au bénéfice de la paix universelle.
Dans un climat loin d’être serein qui prévaut à la veille des échéances électorales, la mise en place hative de cette CVR peut être une démarche politique innopportune.
« Elles demandent à la commission paritaire ad hoc et aux élus de l’Assemblée nationale de porter leur choix sur des hommes et des femmes compétents. Sinon, ce choix affecterait gravement la confiance, la collaboration et le soutien futur de plusieurs organisations de la société civile. Y compris des témoins et victimes, et sans doute des partenaires internationaux du gouvernement. » quand je lis ce petit passage, j’ai un sentiment que ces personnes de la societe politique dite « civile » ont oublie la signification de cette institution qui est l’assamblee nationale. c’est la representation du peuple et douter de leur capaciter de faire un bon choix c’est mepriser tout un peuple. Quand ils menacent de retirer leur collaboration, je ne pense pense pas que personne va perdre de someil sur ca. Et quand aux partenaires internationaux a moin que vous etes au courant qu’ils ont un agenda cache si non retirer leur collaboration sur base du bon ou mauvais choix par le parlement serait tres douteux.