« Certains membres des corps de Défense et de Sécurité ont eu leur part de responsabilité dans la genèse, le développement et l’accentuation des crises qui ont endeuillé le Burundi les années passés ».
Telle est la déclaration de Mgr Jean Louis Nahimana, président de la CVR. C’était ce mardi 13 février lors de l’ouverture d’un atelier de trois jours sur la gestion des mémoires blessées.
Devant une audience de personnalités politiques et officiers militaires et policiers, il a indiqué que les forces de l’ordre ont souvent été des pompiers là ou des politiques avaient été des pyromanes.
D’après Mgr Nahimana, les Burundais convergent sur l’implication des deux catégories dans la genèse et le développement des crises. Car, dit-il, tous les Burundais n’y ont pas joué un rôle à la même hauteur.
Par ailleurs, ils ont évoqué la nécessité de leur confrontation. Cela pour les amener à prendre ensemble conscience de leurs responsabilités.
Ce prélat tient à souligner que l’atelier sert aussi à cibler des leaders d’opinion pour la réconciliation. «Ils sont certes une minorité, mais ils tirent une grande majorité».
Pour Léonce Ngendakumana, vice-Président du parti Frodebu, les intérêts particuliers plombent le processus de réconciliation. Sinon, toutes les bases avaient été jetées à travers l’Accord d’Arusha. Il parle de mécanismes de bonne gouvernance, d’un Etat de droit, etc. «Tout était là pour la bonne gestion de la chose publique».
De son côté, Agathon Rwasa, premier vice-président de l’Assemblée nationale, dénonce «une instrumentalisation des ethnies par le pouvoir en place» à des fins d’exclusion politique.
En outre, M. Rwasa rappelle que le pouvoir change de mains. Cela va de soi : «Il n’y a pas de pouvoir éternel ». Et de recommander le respect de l’Accord d’Arusha.
Colonel Zénon Rivuzimana, officier militaire, appelle les politiciens à la poursuite du dialogue à Arusha. Il estime qu’il pourrait en sortir un compromis.
Les recommandations à l’issue de cet atelier permettront à la CVR de mettre sur place un programme national de réconciliation.
Jean-Louis, tiens bon. Ecoute bien tout le monde, moi, Gacece, Ayahu et autres mais rappelle-toi que Dieu t’a confie une mission noble: aider a guerrir les coeurs de son peuple et tu as jure que tu lui obeira. Soit courageux mon frere et fais ce que tu dois faire de plus saint.
Que Dieu te guide dans l’accomplissement de ta mission d’une delicatesse distinguee.
Quand on est dans un Etat de non droit, tout ce que vous dites est du vent.
Les gens meurent de faim à cause d’une corruption érigée comme mode de gouvernement.
On tue quelqu’un et la justice (à la solde du pouvoir ) se tait et vous parlez de CVR.
Arrêtez ce cirque. Mgr Loyis a t il jamais donné sa voix à propos des violations actuelles graves des droits de l’homme?
Une autorité morale ne se cache pas.
Il suffit qu Mr Ntahiraja convoque un rassemblenent pour vociférer les même slogans pour un oui et un non.
Personne n’oserait manifester contre la corruption ou la cherté de la vie.
Isn t normal??No and No???