<doc2001|left>Il s’appelle Dominik Haas. il est ’’lead vocal’’ et chef de ce groupe. Il a vécu au Kenya, au Liberia, en Egypte et un peu partout en Afrique. Il est allemand de naissance mais sur scène, tout change et on ne sait plus où ce drôle d’oiseau de rasta avec ses dreadlocks a vu le jour et appris à chanter à la jamaïcaine. Une chose est sûre, le reggae s’est mondialisé, c’est un patrimoine mondial. En tous cas, rien à envier aux ’’Reggae Men’’ jamaïcains les plus connus.
Des sonorités bien mixés et dosées avec doigté par son ingénieur du son: Bob Marley, Jimmy Cliff, Gregory Isaac, Peter Toch, Culture, Toots and Maytals, Ijah Man, Lee Scratch Perry etc. Jahcoustix, c’est du reggae pur sang dans tous ses courants et tendances. Il manie avec aisance et subtilité tous les styles de reggae, du ‘’Roots’’ au ‘’Dub’’ en passant par "Rub-A-Dub". Et c’est ce bouquet musical de plus de deux heures que ce groupe ou cette expérience baptisée Jahcoustix a offert au public burundais ce mardi au ’’Havana club’’.
Une expérience justement parce que est avant tout ouvert à toutes les tendances, à toutes les sonorités, pourvu que ce soit du reggae et c’est ce qui fait sa force : l’échange culturelle musicale. Il était ce mardi au ’’Havana club’’ avec des musiciens ougandais. Ils n’ont répétés son dernier album ’’Crossroads’’ que pendant deux semaines pour entamer une tournée africaine.
C’était un régal pour tous les amateurs du bon reggae et ils étaient là et il y avait Roméo du groupe Etoile du Centre, Samley de Lion band, l’auteur compositeur interprète Maisha était de la fête ainsi que quelques membres du groupe Loin Story et leurs amis, etc.
’’Be positive’’, tel est le message de Jahcoustix. Dominik Haas appelle les Africains et plus particulièrement les Burundais à l’unité et à mettre en valeur ensemble leurs ressources et leurs potentialités. Selon lui, il faut avoir la volonté de changer de mentalité pour être ‘’’positive’’.
Dominik Haas du groupe allemand Jahcoustix vient de se produire à Kigali avec le musicien rwandais Natty Dread évoluant en Allemagne. Il était d’ailleurs ce mardi soir au ’’Havana club’’ qu’il connaît bien. Dominik Haas s’est déjà produit à Kampala, il compte donner des concerts à Nairobi, à Addis-Abeba, à Djibouti et à Maputo.