La Croix-Rouge Burundi s’inscrit en faux contre l’utilisation de l’insigne de cette organisation pour commettre des crimes. «Toutes les personnes qui collent l’emblème de notre organisation sur leurs véhicules à des fins de criminalité les ont vu saisis».
Ansèlme Katiyunguruza, secrétaire général de cette organisation, l’a fait savoir, lors d’un point de presse, ce lundi 8 mai, date marquant la journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Il soutient qu’aucune personne de ceux qui ont été arrêtées n’a revendiqué être à la solde de son organisation. «Nous en avons des preuves». Et de dire que l’imperfection n’est pas de ce monde s’il advenait qu’il y ait ’’une brebis égarée’’.
Selon lui, l’emblème doit être respecté et protégé par tous et en toute circonstance. «Le non-respect de ce dernier peut mettre en danger le sauveteur et coûter la vie des blessés auxquels il porte secours».
Cet humanitaire demande aux autorités d’instaurer une loi protégeant l’emblème de la Croix-Rouge au Burundi : «Nous insistons que cette loi soit édictée parce que le passé très récent a montré que le non-respect du bon usage de l’emblème peut compromettre l’action humanitaire de nos volontaires».
M. Katiyunguruza soutient qu’elle garantira aux seules instances habilitées à l’utiliser et éviter la confusion en cas d’urgence. Et de dire que la sécurité des volontaires et l’accès aux victimes en dépendent.
Signalons que le monde a célébré cette journée sous le thème, «Partout, pour tous».