Au lendemain de la célébration de la journée internationale des premiers secours, la Croix-Rouge Burundi constate qu’il y a «des laissés-pour-compte et d’autres qui sont assistés en cas de premiers secours». Cela a été dit dans un atelier organisé vendredi 13 septembre.
«Il y a des aspects à améliorer, à retoucher et à initier », a fait savoir Anselme Katiyunguruza, secrétaire général de la Croix-Rouge Burundi. Au cours de cet atelier. Selon lui, la Croix-Rouge Burundi s’inscrit dans la logique de la prévention.
Il a tenu à préciser que cette activité avait pour but d’analyser le niveau d’engagement de toutes les parties prenantes dans les résolutions conclues l’année dernière.
Pour le secrétaire général de la Croix-Rouge Burundi, les gens qui nécessitent les premiers secours ne sont pas seulement les victimes d’accidents routiers mais aussi ceux qui ont eu des malaises en cours de voyages, ils en ont également besoin. Il qualifie ces gens «d’exclus en cas de premiers secours».
Anicet Nibaruta, directeur adjoint de la police de la Protection civile révèle que « les accidents de route constituent un des risques majeurs compte tenu des dégâts qu’ils occasionnent».
Il assure que cette police donne les premiers secours aux victimes et aussi à ceux qui ont eu de malaises pendant le trajet en les acheminant à l’hôpital avant les 48 heures selon la politique du ministère de la Santé.
Les nouveaux engagements
Dans son intervention, Aimable Niyukuri de la compagnie Volcano Express, il a fait remarquer que savoir que les véhicules sont munis de la trousse de premiers secours. «Ce qui est inquiétant est que les chauffeurs ne savent pas comment l’utiliser».
La Croix-Rouge et les parties prenantes se sont engagées à promouvoir plus de formation de premiers secours aux conducteurs et à la police de la sécurité routière.
Toutes ces parties prenantes ont recommandé qu’il faudrait exiger à chaque conducteur un certificat de formation en premiers secours parmi les conditions nécessaires pour l’obtention d’un permis de conduire.