Dimanche 22 décembre 2024

Politique

Crise au sein du parti CNL : Une demande de tenue d’un congrès rejetée

29/02/2024 2
Crise au sein du parti CNL : Une demande de tenue d’un congrès rejetée
Le ministre Niteretse rappelle au CNL que ses activités sont suspendues

En guise de réponse à la correspondance du 26 février 2024 parti CNL adressée au ministre chargé de l’intérieur l’informant de son intention de tenir un congrès extraordinaire, le ministre Niteretse rappelle plutôt à Rwasa que les activités de son parti restent suspendues.

« Nous vous rappelons que notre mesure de suspension de toutes les activités du parti CNL demeure d’application », peut-on lire dans une correspondance du ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique adressée au président et représentant légal du parti CNL datant du 28 février 2024.

Le ministère Niteretse reproche au président du parti CNL de ne pas manifester la volonté de faire un pas vers le rétablissement de la sérénité aussi bien au sein des organes dirigeants légalement reconnus qu’entre ses militants. « Nous déplorons une fois de plus votre entêtement vis-à-vis des recommandations que nous vous avons adressées », insiste le ministre.

Dans sa correspondance du 26 février 2024, Agathon Rwasa, président et représentant légal du parti CNL, informait le ministère sur son intention de tenir un congrès extraordinaire le 2 mars 2024 dans les enceintes de sa Permanence nationale. Un seul point était à l’ordre du jour : « Le dénouement définitif de la crise. ». Rwasa parlait d’une Convention nationale extraordinaire où prendront part les leaders et les cadres du parti à différents niveaux. Ce qui va dans le sens de ce que le ministre de l’Intérieur prétend rechercher.

CNL

Forum des lecteurs d'Iwacu

2 réactions
  1. Anonyme

    Monopartisme.
    Rêve-rien lui a déjà dit que s’il veut exister, Roi-sans-gâteau doit rejoindre le parti de l’aigle. En dehors pas de vie.

  2. arsène

    Ça a l’air du déjà vu.

    C’est tout de même dommage que le ministère de l’intérieur se mette à gérer les activités courantes des partis politiques. Il ne lui manque pourtant pas de dossiers importants à gérer!

    C’est dans les dictatures qu’un parti peut être suspendu uniquement parce qu’il y a désaccord entre les cadres du parti en question. Que diable le ministre de l’intérieur vient-il chercher? La « Nyakurisation » peut-être?

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